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« Il y a souvent des histoires qui font que la journée de prof est une bonne journée ! »

PHOTO KLRCertains la connaissent comme fervente supportrice de la vie associative, d’autres sous le nom de KLR… Découvrez Karine Le Rudulier !

 

Pouvez-vous vous présenter et dire quel est votre rôle au sein de l’IGR ?

Bonjour je m’appelle Karine le Rudulier, j’ai 45 ans, je suis enseignant-chercheur ici à l’IGR-IAE. Je suis à la base une juriste, mais je suis venue ici à l’IGR pour faire le Master MAE en 1992. Je me suis beaucoup plu dans cet établissement : j’ai su que c’était là que je souhaitais travailler,  j’ai décidé de devenir enseignante. J’ai donc fait une thèse en sciences de gestion en 1994, où je réfléchissais aux structures juridiques les plus adéquates aux petites entreprises. Ensuite, j’ai obtenu une maitrise de conférences qui permet d’être enseignant-chercheur, et je suis depuis ici à l’IGR-IAE.

Je suis directrice déléguée à l’esprit IGR-IAE, je m’occupe donc de la vie associative de l’IGR et du développement de l’entreprenariat. Je suis responsable du Master MAE parcours entreprenariat et développement de projet en formation initiale, et du parcours « CARTE » Création Reprise Transmission d’Entreprises, en formation continue.

 

Pour quelle(s) raison(s) aimez-vous particulièrement l’IGR ?

Parce que j’ai été étudiante ici en 1992 pour mon diplôme de double compétence, et que cette année-là, dès mon arrivée, je suis devenue présidente des JSR  (Journée Simulation Recrutement). Comme j’ai fait mes études ici, j’ai une tendresse particulière pour la « maison », comme nombreux d’enseignants ici qui sont « maison » également.

 

Comment qualifieriez-vous les étudiants de l’IGR en quelques mots ?

Je dirai dynamiques, impliqués et agréables, des « petits gentils ». Si parfois je rouspète, c’est tout de suite moins agréable ! (rire) Après il s’agit de relations de professeur à élèves.

Je rajouterai qu’ils « font toujours l’effort quand on leur demande quelque chose ».

 

Et l’ambiance entre les enseignants au sein de l’IGR ?

Elle est plutôt bonne, mais c’est quand même un métier assez individualiste car chacun a ses propres cours, ses propres projets…

Par contre, nous faisons de la recherche ensemble. Là par exemple, j’essaie de monter une équipe. Nous avons recruté une nouvelle personne, Laura, je travaille en binôme avec elle. Ça, c’est quelque chose que j’aime bien, le travail en équipe. J’ai travaillé pendant 5 ans en binôme avec Dany Vyt en tant que responsable de la licence, un vrai bonheur. Notre binôme a parfaitement bien fonctionné : une vraie équipe et une vraie cohésion.

De plus, je fais partie du Comité de Direction, cela me permet d’être au courant de tout ce qui se passe, des nouveaux projets. Je trouve cela pertinent et stimulant de participer activement à la stratégie de l’IGR-IAE.

Au final, l’ambiance est plutôt cordiale.

 

Avez-vous une expérience qui vous a particulièrement plu à l’IGR ?

Oui, j’ai été 10 ans responsable des associations. Cela est extrêmement gratifiant, car on a une relation avec les étudiants que nous ne pouvons pas avoir autrement. Je reçois beaucoup de mails et de témoignages de gens qui me disent que je leur ai apporté quelque chose, et ça c’est la meilleure des récompenses.

 

Avez-vous une anecdote à nous raconter sur votre vie à l’IGR ?

Pas particulièrement, par contre il y a plein de choses agréables qui se passent tous les ans. L’autre soir, nous avons fait la soirée Dating des Entrepreneuriales. Trois étudiants nous ont donné un coup de main, nous avons passé la soirée à discuter avec eux, c’était très agréable !

De manière anecdotique, il y a deux jours, un étudiant m’a envoyé une photo d’une marque connue de Cola avec mon nom dessus ! C’était très sympa, il y a souvent des histoires comme ça qui font que la journée de prof est une bonne journée !

 

Si vous n’aviez pas été prof, qu’auriez-vous fait ?

Depuis que je suis petite, j’ai toujours eu comme idée de faire du droit et de devenir avocate. Après, j’ai toujours dit que si je n’avais pas pu faire des études de droit, j’aurais ouvert un restaurant.

Si je ne devais pas faire le métier que je fais aujourd’hui, je serai dans le secteur de la création ou de la reprise d’entreprise, en tant que consultante.

 

Et quel type d’étudiante étiez-vous ?

A la fac de droit, j’étais relativement effacée car je travaillais en même temps : j’étais surveillante d’internat. Donc j’allais simplement en cours et je ne participais pas beaucoup à ce qu’il se passait là-bas. Ici à l’IGR c’était différent car en MAE il y avait une très bonne ambiance, je me suis donc beaucoup investie, en étant Présidente de la JSR. Je saisissais toujours les opportunités. Une fois un professionnel est venu nous faire cours et avait fait une proposition de stage. J’y suis donc tout de suite allée, et il m’avait présenté les professionnels de son réseau. J’ai toujours des contacts avec lui.

 

Etes-vous Rennaise d’origine ?

Non, pas du tout,  je suis sur Rennes depuis le début de mes études.

 

Et avez-vous un endroit que vous affectionnez particulièrement dans la ville de Rennes ?

Non, je ne suis pas du tout une citadine ! C’est étonnant, je vis en ville mais je ne fonctionne pas du tout comme si j’étais une citadine. Je ne me rappelle pas la dernière fois où je suis allée me promener en centre-ville…!

 

Durant vos temps libres, vous êtes plutôt sportive ou culturelle ?

Les deux. Marche, ballade : Il faut que je sois dehors. Je vais au cinéma et à quelques concerts : je ne manque pas le festival des vieilles charrues, je viens d’aller à la soirée de clôture de  Yaouank.

 

Pour finir, si l’IGR était un animal, que cela serait-ce pour vous ?

Un chat ! Ce serait même le Chat Potté dans Shrek ! Il peut paraître très gentil, mais parfois il sait sortir ses griffes, il sait se défendre. En effet, l’IGR-IAE est un établissement assez petit en taille, mais nous nous défendons très bien et nous sommes très actifs.

 

Merci à Mme Rudulier d’avoir répondu à nos questions

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« L’IGR, c’est un peu une start-up de la recherche »

Karine Picot Coupey

Découvrez Karine Picot Coupey, spécialiste de l’international et fan de Monocycle !

Pouvez-vous vous présenter et dire quel est votre rôle au sein de l’IGR ?

Je suis Karine Picot Coupey, je suis maitre de conférences en Sciences de Gestion ici à l’IGR et je m’occupe plus particulièrement du marketing international et de la distribution. J’ai été recruté sur un profil « internationalisation des enseignes », pour m’occuper de toute la dimension internationale, en particulier en marketing et en distribution.

 

En quelle promo intervenez vous ?

J’interviens en Master 1 pour le séminaire International, qui a lieu en janvier, et j’interviens surtout en Master 2, puisque des cours d’internationalisation sont des cours de spécialité. J’interviens en Master 2 Marketing formation initiale et continue. J’interviens également en MAE international, dont je suis la responsable. Et j’interviens dans les formations qui ont cette spécialité internationalisation.

L’autre volet est d’intervenir sur le master Recherche, sur tout ce qui est cours de pratique d’études qualitatives.

 

Depuis combien de temps êtes vous à l’IGR ?

Depuis janvier 2011, cela fait un peu plus de deux ans. Avant j’étais à l’Université de Rennes 2, au département de Langues Etrangères Appliquées, où j’ai été de 1998 à 2009.

 

Pourquoi l’IGR ?

J’ai un parcours un peu atypique, par rapport aux collègues de la maison ! Je ne suis pas un « pur produit IGR », loin de là. Mon background est au départ en finance internationale et non en marketing, et pas du tout orienté recherche puisque j’ai un diplôme d’ingénieur en finance internationale. Ce monde là ne m’a pas convenu, ce qui fait que j’ai par la suite un peu cherché ma voie. Je suis partie à l’étranger où j’ai fait un diplôme en économie  internationale avec une mineure en marketing, ce qui m’a amené à découvrir le marketing. Je suis arrivée au volet enseignement par le biais de l’ENS Cachan, où j’ai préparé l’agrégation d’économie gestion. J’ai eu cette agrégation et j’ai souhaité chercher un poste un peu différent d’un lycée. Je suis donc arrivée à l’Université de Rennes 2 en tant que PRAG (Professeur Agrégé du Secondaire), sur un profil un peu généraliste. J’ai commencé une thèse, que j’ai fait à l’IGR. J’ai découvert l’IGR par ma thèse, de 2002 à 2006.

Ce qui m’a amenée à postuler à l’IGR en tant que maitre de conférences, c’est d’avoir un laboratoire de recherche qui correspond à ma spécialité.

 

Comment qualifieriez-vous les étudiants de l’IGR en quelques mots ?

Ah… ! Des étudiants qui sont profilés gestion dès le départ, ce qui pour moi est assez atypique. J’avais l’habitude d’étudiants plus éclectiques. Ce sont des étudiants qui cherchent aussi à intégrer la dimension associative dans leur parcours.

 

Et l’ambiance entre les enseignants au sein de l’IGR ?

C’est une ambiance conviviale la plupart du temps. C’est une ambiance qui laisse beaucoup de place à la liberté individuelle. On a la capacité et la possibilité de gérer nos projets comme on l’entend. On a donc une liberté d’organisation du temps de travail qui est très précieuse. C’est une équipe assez dynamique, avec des gens qui sont toujours prêts à partir dans plein de projets. C’est un peu une espèce de start-up de la recherche, avec des gens qui boutiquent des choses dans leur coin et qui sont passionnés par leur travail !

 

Etes-vous Rennaise d’origine ?

Pas du tout ! Ma famille est originaire de Basse Normandie. Moi j’ai  fait une partie de mes études en Basse Normandie. Après je suis partie en Angleterre, à Manchester Metropolitan University et ensuite je suis arrivée à Rennes : à l’ENS Cachan sur le campus de Ker Lann.

 

Avez-vous un endroit que vous affectionnez particulièrement dans la ville de Rennes ?

Il y en a plusieurs… J’aime particulièrement les rues de Rennes le soir, avec cette ambiance assez vivante, conviviale, avec une forme de luminosité contrastée… J’aime bien la « Quincaillerie Générale », c’est un espace de rencontre où l’on trouve un peu de restauration, on peut prendre un verre, il y a des concerts le soir, des expos photos… Ce lieu symbolise un peu l’ouverture et la convivialité que j’ai pu trouver à Rennes.

 

Durant vos temps libres, vous êtes plutôt sportive ou culturelle ?

J’ai un loisir qui est également assez atypique puisque je pratique le monocycle sportif ! Je fais beaucoup de sport, oui. Je pratique la danse moderne-jazz et je suis impliqué dans pas mal de choses relatives à la diffusion de ces pratiques sportives. J’aime particulièrement les pratiques sportives qui ont une dimension artistique : le monocycle sportif parce qu’il y a cette dimension équilibre, compétition qui m’intéresse. Ce ne sont pas des choses faciles d’accès : j’aime bien le chalenge ! Autrement je dessinais beaucoup mais je n’ai plus beaucoup le temps : la vie de famille l’emporte un peu !

 

Merci à Madame Picot Coupey d’avoir répondu à nos questions.

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« Ma pire galère à l’IGR: avoir glissé sur la passerelle ! »

Découvrez Pierre, étudiant en Master 2 Marketing – Franchise et Commerce en Réseau

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T’es en quelle formation?

Master 2 Marketing – Franchise et Commerce en Réseau (Franchising and Network Management)

 

Tu as fait quoi avant l’IGR ?

Un Master 1 LEA Management et Marketing International (Anglais/Espagnol) à l’Université de Rennes 2 et juste avant une licence LEA parcours Commerce International (Anglais/Espagnol)

 

Si je te dis IGR, tu me réponds ___ ?

De très bonnes formations, de la professionnalisation, et surtout de belles rencontres!

 

Ton coup de cœur à l’IGR ? Le truc le plus chouette ?

L’ambiance, l’atmosphère qui y règne et la convivialité

 

Le pire truc qui t’est arrivé à l’IGR ? ta pire galère ?

Glisser sur la passerelle dans le Hall de l’IGR. Morale : s’accrocher à la rambarde les jours de pluie !

 

Tu sais où elle est toi la salle 422 ?

Bien sûr ! J’ai souvent cours dans cette salle.

 

Ton prof préféré ?

Ça c’est confidentiel ^^

 

Ton sentiment quand tu regardes le bâtiment / la passerelle / la cour de l’IGR ?

Vivement les vacances !

 

Quel mystère concernant l’IGR aimerais tu voir résolu ?

Qu’est-ce qu’il y a au sous-sol ?

 

Tu veux faire quoi plus tard ?

Chef de produit Marketing ou développeur de Réseaux/marques

 

Ton endroit préféré à Rennes ?

Le parc du Thabor.

 

Si je te parle du Stade Rennais, tu me réponds ___ ?

Je n’aime pas le foot!

 

Le bar où on a plus de chance de te trouver un jeudi soir ?

Le Kenland !

 

Merci à Pierre d’avoir répondu à nos questions!

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« J’aurais aimé être scénariste »

Si être enseignant-chercheur à l’IGR lui plait mais n’était pas sa vocation, Franck Burellier se serait bien vu scénariste.

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Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

« Bonjour, je m’appelle Franck Burellier, je suis Maître de conférences ici à l’IGR et j’enseigne en gestion des ressources humaines, en GPEC, en communication, et en gestion des tableaux de bord sociaux également. Globalement c’est à peu près tout pour l’enseignement!  Je fais pas mal de suivi de stages et de mémoires  aussi auprès des apprentis RH, et je coordonne un diplôme Master 1 Management des ressources humaines avec le CHU de Rennes pour la formation de cadres de santé. Sinon, en termes de recherche, je travaille principalement sur le milieu hospitalier et notamment les évolutions de rôle de médecins qui prennent des responsabilités de gestion. Mais je travaille aussi depuis peu sur le secteur du jeu vidéo, plus précisément sur la création du rôle de commentateur de jeux vidéo.

Est-ce depuis la fin de vos études ou avez-vous eu d’autres expériences professionnelles entre temps ?

Oui, c’est effectivement depuis la fin de mes études. J’ai donc fait ma thèse pour être enseignant-chercheur. Et selon la procédure, on ne peut pas postuler pour un poste fixe tant que nous n’avons pas la thèse, donc j’étais en CDD d’abord à l’IAE de Grenoble, puis à celui de Lyon pendant deux ans avant d’arriver ici.

Pourquoi avoir choisi l’IGR ?

Très sincèrement au début c’est un petit peu le hasard. Nous avons la contrainte d’être des centaines à postuler dans toute la France, on fait donc le tour de celle-ci, et Rennes n’était pas mon premier choix, puisque je suis de la région Rhône-Alpes. Idéalement je serai resté dans cette région, mais je n’ai pas trouvé, donc c’est la Bretagne ! Que je ne connaissais pas du tout d’ailleurs, j’étais simplement allé à Saint-Malo pour un congrès. J’ai été pris en réalité sur deux ou trois postes dans le Nord de la France, et c’est Rennes que j’ai choisi pour plusieurs raisons. J’ai accroché la première fois où je suis venu sur la ville en elle-même, je savais que l’établissement était de cette taille-là, et j’avais le souvenir de Grenoble comme un bon IAE, au sens suivi des étudiants, et qui avait approximativement la même taille que celui de Rennes. Ça correspondait plutôt bien à ce niveau-là, et puis je trouvais aussi qu’il y avait de la complémentarité dans les équipes d’enseignants sur les thématiques de recherche notamment.

Si vous deviez qualifier les étudiants de l’IGR en quelques mots ?

Je vais les qualifier en faisant des comparatifs, par rapport à Grenoble et à Lyon. Je les trouve globalement très sérieux, c’est l’adjectif qui me saute le plus aux yeux. Je les trouve relativement posés, calmes, peut-être un peu plus qu’à Grenoble et qu’à Lyon justement. Je les trouvais davantage dispersés là-bas !

Et si vous deviez qualifier vos collègues ?

Je les trouve conviviaux. Là encore par comparaison et sans être méchants vis-à-vis de mes précédents collègues, je trouve qu’il y a un côté assez chaleureux à l’IAE de Rennes. Quand je suis arrivé ici, j’ai reçu un très bon accueil de la part de tout le monde. Il y a peu de rivalité entre enseignants-chercheurs, ce qui n’est pas fréquent je trouve dans ce milieu. J’ai une amie qui a été recrutée cette année et avec qui j’ai fait ma thèse, et elle a eu le même ressenti en arrivant. Peut-être cela est-ce dû à notre statut différent dans les précédents établissements ?

Quelle a été l’expérience la plus gratifiante pour vous depuis votre arrivée à l’IGR ?

Je vous parlais tout à l’heure de ce partenariat que je coordonne avec le CHU de Rennes, et ce n’était pas gagné d’avance, quand je suis arrivé, ça se créait tout juste. On m’a donc donné cette responsabilité-là, et au bout d’un an j’étais assez fier de voir que le système avait bien fonctionné, que les stagiaires étaient très contents de cette formation. C’est un sentiment un petit peu général, mais je n’ai pas de « moment » gratifiant particulier à donner.

Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas été prof ?

Waouh ! En fait je ne me prédestinais pas forcément à être prof, pour moi c’est un peu venu avec le temps, j’aime mon métier mais ce n’est pas une vocation. J’ai plutôt la sensation, je ne parle pas au nom de tout le monde bien sûr, que l’on peut faire n’importe quoi. J’ai d’autres passions comme le cinéma, donc idéalement si j’avais eu l’idée plus jeune, j’aurais aimé être scénariste ou ce genre de chose. Ou bien j’aurais pu rejoindre aussi un secteur d’activité que j’aime bien, celui du jeu-vidéo. Au niveau de la recherche je travaille principalement sur le milieu hospitalier, mais la fonction publique est un peu oppressante parfois.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’étais assez sérieux je pense ! Un peu comme les étudiants de l’IGR, un étudiant assez classique d’IAE. Je ne me démarquais pas trop disons.

Si l’IGR était un animal, quel serait-il ?

Je dirai un animal comme un lion, car je trouve que l’IGR est très atypique sur un point : habituellement les IAE sont très « universitaires » et ne se démarquent pas. J’ai l’impression qu’à l’IGR il y a un énorme travail qui est fait pour communiquer, aller chercher des fonds à l’extérieur. On ressent une dynamique aussi bien au niveau institutionnel avec la direction, mais également avec les étudiants où il y a une grande force des associations que je ne trouve pas ailleurs. Ça me fait presque penser à une école de commerce. Et là sincèrement, ce n’est pas le cas d’autres IAE, je trouve qu’ici il y a vraiment cet aspect école entrepreneuriale qui ressort. Je pense donc que le lion représente bien l’IGR.

Plutôt culturel ou sportif ?

Un mix des deux. Je fais du tennis et un peu de squash, mais à côté de cela je suis très cinéma et musique, je joue d’ailleurs de la guitare. J’essaie de partager mon temps entre la culture et le sport !

Aimez-vous un endroit tout particulièrement dans Rennes ?

Il y a un bar très sympa que j’ai découvert il y a quelque mois qui s’appelle Couleur café, qui se situe entre les deux arrêts de métro Saint Anne et Anatole France.

Pour finir, Nantes en Bretagne ?

Si je répondais franchement je dirai que je m’en fiche ! Quand je suis arrivé ici dans la région j’en ai entendu parler, mais je ne m’étais jamais posé la question. Je ne suis pas trop porté sur les questions de territoire régional, donc en Bretagne ou pas, ça ne me dérange pas ».

Merci à Franck Burellier pour avoir répondu à nos questions.

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« IGR : Ici on Galère, mais on Rigole bien quand même »

Elle a la chance d’avoir été la 300ème à « Aimer » notre page Facebook … ! Venez découvrir Sandra, étudiante en M2 Marketing

Sandra M2 Marketing

 

Tu es en quelle formation ?

Master 2 Marketing, parcours Chef de produit

 

Tu as fait quoi avant l’IGR ?

DUT GEA à Brest même !

 

Si je te dis IGR, tu me réponds ___ ?

Ici on Galère, mais on Rigole bien quand même

 

Ton coup de cœur à l’IGR ? Le truc le plus chouette ?

Mon coup de cœur : un certain JB…

Le truc le plus chouette : présenter un projet de création d’entreprise de sextoys pour séniors à la CCI de Rennes !

 

Le pire truc qui t’est arrivé à l’IGR ? Ta pire galère ?

Les insomnies…

 

Tu sais ou elle est toi la salle 422 ?

Non, je pense qu’elle n’existe pas… Ce doit être un peu comme la voie 9 ¾ dans Harry Potter !

 

Ton prof préféré ?

Dany Vyt et Frédéric Basso (je parle au nom de toutes les filles de la classe)

 

Ton interlocuteur préféré de l’IGR ?

Stéphanie de la cafet’

 

Ton sentiment quand tu regarde le bâtiment / la passerelle / la cour de l’IGR ?

Que c’est mille fois mieux qu’à Brest !

 

Quel mystère concernant l’IGR aimerais tu voir résolu ?

Mr Philippe Robert connait-il tous les mots du dictionnaire ? Est-il l’auteur du Petit Robert ?

 

Tu veux faire quoi plus tard ?

Chef de produit dans le milieu bancaire.

 

Ton tic verbal ?

Dire le mot « Quoi » avec mon accent de Finistérienne du fin fond de la campagne !

 

Ton endroit préféré à Rennes ?

Le parlement l’été avec dj Anne 2B !

 

Si je te parle du Stade Rennais, tu me réponds ___ ?

J’aime pas le foot ! Vive le ping pong !

 

Le bar où on a plus de chance de te trouver un jeudi soir ?

La place !

 

Et alors, ça fait quoi d’être le 300e « like » Facebook ?

C’est une grande émotion , une grande fierté ! Je tiens à remercier toute ma famille et mes amis sans qui je ne serais pas arrivée jusqu’à là …!

 

Merci à Sandra d’avoir répondu à nos questions!

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« La venue d’étudiants étrangers est une chance pour l’IGR »

Patrick Navatte, IGR-IAE

Patrick Navatte, IGR-IAE

Découvrez Patrick Navatte, un des ténors de l’IGR, ancien Directeur de l’Institut

Qui êtes vous ? Qu’enseignez-vous au sein de l’IGR ?

Je m’appelle Patrick Navatte, et suis professeur de Finance. J’ai été agrégé en Sciences de Gestion en 1984. Ensuite après 15 ans de carrière de prof pur et dur, je suis devenu président de l’Université de Rennes 1 en 1999, jusqu’en 2003. Après je suis parti  à Bruxelles trois ans à la Commission Européenne représenter l’ensemble des Universités Françaises. Puis je suis revenu à Paris deux ans au département SHS (Sciences Humaines et Sociales) du CNRS. Et puis enfin, j’ai réintégré l’IGR fin 2008. Là, j’ai pris quelques responsabilités : j’étais au CA et suis toujours au Comité Directeur présidé par Laurent Bironneau.

Un peu plus tard, j’ai été président de l’Association Française de Finance (en 2010), j’ai organisé un colloque International de Finance à Saint Malo cette année là aussi avec Franck Moraux. En 2013, je vais être président du prix du meilleur article paru dans la revue « Finance », qui est une revue académique de niveau international.

 

Pourquoi l’IGR ?

Je suis Rennais de souche et j’ai choisi de rester à Rennes, bien qu’à deux occasions j’aurais pu aller m’installer à Paris. La première se situe en 1989 où j’avais un « poste qui me tendait les bras ». Mais quand j’ai su que les prix de l’immobilier à Paris allaient faire que, de mon appartement de cinq pièces Rennais, je devrais passer à un petit studio dans le 19e à Paris, j’avoue que ça m’a échaudé ! Je me suis dit que la qualité de la vie, c’était également important. La seconde fois c’était beaucoup plus tard, après ma présidence, mais j’ai décidé à nouveau de rester en Bretagne où vit ma famille, et où je me sens bien.

 

Pouvez vous qualifier les étudiants de l’IGR en 5 mots ?

Je pense qu’ils sont de plus en plus sélectionnés, donc on pourrait dire qu’ils sont de meilleurs en meilleurs d’année en année. Ils sont aussi plus exigeants, et ils sont enfin parfois plus « consommateurs ». J’ai été déçu par certains comportements lors de la JSR : On s’attendait à avoir beaucoup de monde et on a vu que certains étudiants n’étaient même pas présents. C’est toujours gênant de faire venir des entreprises et en fin de compte de ne pas leur faire rencontrer suffisamment d’étudiants. Par ailleurs, la venue d’étudiants étrangers en plus grand nombre est selon moi une chance pour l’IGR-IAE de Rennes.

 

Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR ?

Il n’y en a pas eu énormément. Les institutions ne sont pas reconnaissantes. Quand vous êtes connu, c’est plutôt au niveau français dans votre spécialité, voire au niveau européen. En ce qui concerne l’IGR disons que j’ai pris beaucoup de plaisir à organiser le colloque international de Saint Malo avec les collègues, même si c’est une tache ardue. J’aime aussi tenter de contribuer à l’élaboration de la stratégie de l’IGR au sein de l’Université.

 

Que vous évoque le rapprochement entre Rennes 1 et Rennes 2 ?

C’est une chose qui est sans doute inéluctable dans le contexte actuel, et qui peut se révéler intéressante, si on en profite pour mettre en œuvre de nouveaux projets. Les deux universités doivent encore mieux se connaître. Mais nos dirigeants doivent quand même bien se rendre compte qu’il y aura à la suite de ce regroupement, des coupes sombres opérées dans les services administratifs : On ne va pas pouvoir avoir tout en double.  La « grande taille » n’est pas pour moi une fin en soi, mais cela va sans doute être un passage obligé, et l’occasion de voir le « millefeuille administratif » s’épaissir encore un peu surtout si l’on ajoute à cela, notre insertion prochaine dans la Communauté d’Universités et d’établissements (CUE).

 

Avez vous une anecdote sur votre vie à l’IGR à nous raconter ?

Un mot qui restera peut être, c’est celui que j’ai prononcé il y a pas mal de temps, et que j’ai entendu reprendre il y a quelques semaines par notre directeur lors de la rentrée académique de l’IGR. J’avais dit à plusieurs reprises que « Les esprits sont comme les parachutes, ils fonctionnement bien quand ils sont ouverts ». Cela a fait sourire.

 

Qu’auriez vous fait si vous n’aviez pas été prof ? 

Je pense que j’aurais été cadre ou responsable dans une entreprise. J’ai failli rentrer à l’issue de mon Doctorat chez ELF Aquitaine en 1978, et partir directement au Moyen Orient. Ce qui m’aurait sans doute conduit à faire carrière chez Total.

J’aurais aussi pu être antiquaire. Aujourd’hui, je me dis que vu ce qui s’est passé en 2001 et la chute du Marché de l’Art qui s’en est suivie, c’était peut être pas une mauvais idée de devenir professeur.

 

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

Oh, plutôt sérieux, faisant le minimum d’impasses lors des examens et vraiment sportif. J’ai fait pas mal de sports, et surtout beaucoup de compétitions au niveau régional voire national. J’ai commencé par pratiquer l’athlétisme, ensuite j’ai fait beaucoup de volley-ball. Puis, j’ai fini par jouer au tennis. Aujourd’hui je fais du footing, quand le ciel le permet, mais plusieurs fois par semaine.

 

Si l’IGR était un animal, que serait-il ?

Ca serait un animal domestique, assez sympa : j’y ai été bien accueilli, je m’y trouve bien…

 

Le derby Stade Rennais/FC Nantes a été perdu par Rennes il y a quelques mois, quel est votre avis ?

Je m’intéresse peu le football, car le niveau de salaires qui y est pratiqué m’exaspère. Mais j’ai été président au début des années 2000 de ce qu’on a appelé le RUOA : le Réseau des Universités de l’Ouest Atlantique, qui comprenait les quatre universités bretonnes : Rennes 1, Rennes 2, Brest et Bretagne Sud et trois ligériennes : Nantes, Angers et Le Mans, sans oublier les plus au sud: Poitiers et La Rochelle. J’ai peut être été un des présidents les plus œcuméniques et le plus « nantais » pour un Breton ! J’avais complètement évacué tout sentiment trop partisan : il fallait travailler tous ensemble au sein du réseau pour faire face à ce que l’on dénommait alors la « banane bleue »(axe partant de Strasbourg et allant jusqu’à Montpellier où beaucoup de moyens universitaires étaient concentrés). J’ai donc été très heureux quand Nantes a été Champion de France. L’important est vraiment de promouvoir la façade Ouest de notre pays.

 

Nantes en Bretagne ou non… ?

Oh de cœur, oui, c’est évident puisque le Château Des Ducs de Bretagne est à Nantes. De cœur, Nantes fait partie de la Bretagne. Dans ce cas là, il faut savoir aussi en tant que Rennais en déduire un certain nombre de conséquences: Si jamais on réunissait la Loire Atlantique et la Bretagne, la capitale deviendrait Nantes… Ah… ! Il faut savoir ce qu’on veut! Finalement Nantes serait peut être la capitale économique et Rennes la capitale administrative… Mais une fois de plus, ayons l’esprit ouvert (sic)!

 

Avez vous des choses à ajouter ?

Une seule chose: Juste qu’au niveau universitaire, j’ai toujours essayé de promouvoir la qualité.

 

Merci à Monsieur Navatte d’avoir répondu à nos questions.

ParIGR-Inside

Notre cher et tendre président du BDE

Alors, Corentin, qu’est-ce que ça fait d’être président du BDE de l’IGR-IAE de Rennes ?

Je suis président depuis mars 2013 donc je commence un peu à m’y habituer. Tout a réellement basculé quand il y a eu la rentrée des licences … Les filles ne me voient plus pareil !!! (Rires) On était pas mal présent au début d’année en amphi et c’est vrai que la célébrité doit rendre un peu plus beau !!! Ca fait bizarre !

Qu’est-ce que ça t’apporte d’être président ?

J’assure ma place en M2 … (rires) Non, mais parlons plus sérieusement, on a des relations un peu privilégiées avec les profs, le personnel administratif, car je les vois assez souvent. C’est bien aussi pour le contact auprès des étudiants, tout le monde vient te parler mais ça nécessite … de dire bonjour à beaucoup de monde le matin !! Je pense qu’après le week-end d’intégration qu’on a fait, les licences ont une bonne perception du BDE et c’est vraiment ce qui m’importe le plus !

Corentin Président du BDE

Et si vous avez loupé la soirée spéciale élection du président du BDE sur IGR TV en avril dernier, retrouvez là directement en cliquant sur la photo !

Quelles sont les qualités d’un bon président ?

Wow ! Caractère social, car si l’on est pas social, ce n’est pas la peine d’être président. Le caractère festif, car l’année dernière, les soirées m’ont permit de rencontrer beaucoup de monde. Je n’ai loupé aucun jeudi soir y compris celui des partiels !! Et puis, le sérieux et l’organisation. Beaucoup de licences ont cherché à savoir comment devenir président à la fin du week-end d’intégration, beaucoup enviaient ma place, sauf que derrière, il y avait quand même 4 mois de travail. Il ne faut surtout pas avoir peur de concilier les cours et la vie associative. Il m’arrive même de mettre un peu mes cours entre parenthèse au profit de la vie associative.

Et justement, quelle est ta spécialité ?

Master Finance !

Comment as-tu fait pour être élu ? Pourquoi t’es tu présenté ? 

Je trouvais qu’il y avait un problème de cohésion entre Master 1 et Licence 3. Je connaissais pas mal de M1 car je suis sorti avec …une fille de M1 (pour la petite histoire !) et c’est vrai que beaucoup ne connaissait pas de M1 donc j’ai trouvé cela dommage. Par contre les M2 sont un peu plus « à part » car ils n’ont pas les mêmes cours, beaucoup sont en alternance… donc là, ça m’a paru un peu plus difficile de les intégrer pleinement ! J’étais déçu qu’il n’y ait pas de liste concurrente à se présenter pour l’élection du BDE. Certaines personnes étaient motivées, il devait y avoir 2 voir 3 listes, j’ai même motivé ces personnes à le faire et finalement non.

Le moment que tu attends le plus dans l’année ?

Il est passé, c’était le week-end d’intégration ! C’est LE moment qu’il ne fallait pas rater, on a eu de la pluie, mais il s’est bien passé quand même.

Le moment que tu redoutes le plus dans l’année ?

Certainement le Gala, car je dois faire un discours !!! L’année dernière je l’ai fait mais j’ai du boire quelques verres pour y aller (rires) et là, cette année, je vais devoir le refaire mais ça devra être un peu plus long ! Il y a pas mal de monde au Gala et je n’ai pas forcément l’aisance à l’oral pour ça !

Comment définis-tu la mission du BDE ?

Fédérer les associations, fédérer les étudiants entre eux, entre les différentes promos, et surtout avoir un rôle de conseil auprès des différentes associations car on a l’expérience de l’année passée. Je parle en connaissance de cause vu que j’étais à IGR Events l’année dernière et que la soirée romaine (soirée de noël) avait fait un flop. Cela m’a servit énormément et je n’ai pas envie que cela se réitère pour d’autres assos, et pour encore plomber le budget ! Du coup, on a installé des référents BDE dans chaque assos. On a un droit de regard sur ce qu’ils font mais ce n’est absolument pas de la surveillance. Même si certaines assos nous perçoivent un peu comme la police, ce n’est pas notre but. On est là pour leur éviter des problèmes, leur apporter un avis extérieur qu’ils prendront en compte ou non !

 

Merci à Corentin LB.

 

 

 

 

 

 

ParIGR-Inside

« J’ai à cœur de donner sa chance à chacun »

F. Moreau IGR-IAE

F. Moreau IGR-IAE

Découvrez Fabien Moreau, fan de Théâtre, qui vous aidera à concevoir vos CV !

Qui êtes vous ? Quel a été votre parcours depuis la fin de vos études ?

Je suis arrivé à l’IGR en 2006 en licence, après une prépa. J’ai fait un master 1 GRH puis une année de césure en Suède. Ensuite une année de Master professionnel en Ressources Humaines et une année de Master 2 Recherche. Aujourd’hui je suis en troisième année de thèse.

Pourquoi l’IGR ?

Parce que j’avais une approche assez théorique et assez générale de l’économie, intéressant pour comprendre l’environnement des entreprises mais la dimension contextuelle m’importait aussi. Il y a également la ville de Rennes à laquelle je suis attaché : j’ai grandi à Rennes métropole. La vie associative de l’IGR me motivait aussi.

Pouvez vous qualifier les étudiants de l’IGR en 5 mots ?

Je connais assez peu les étudiants actuels finalement. Je travaille avec eux essentiellement au niveau associatif mais ce n’est pas le même contexte que celui des cours. Je trouve très intéressant la dynamique de développement de  projets associatifs. Depuis 2006, date de mon arrivée ici, il y a eu beaucoup de projets qui sont nés. L’association s’est « professionnalisée » au fil des années. J’aurais tendance en revanche à privilégier une dimension plus réflexive chez les étudiants qui seront sans doute de futurs managers, développer davantage leur esprit critique.

Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR ?

L’expérience du Théâtre ! On a monté ça de toutes pièce et on a eu 500 personnes dans le public en mars. Ca fait chaud au cœur !

Avez vous une anecdote sur votre vie à l’IGR à nous raconter ?

J’ai apprécié des cours que d’autres pouvaient décrédibiliser. Par exemple, Il y avait un prof qui, je crois, s’appelait Roger LAUNAY. Ce qui semblait déranger dans ces cours, c’est le fait que l’on ne faisait rien de compliqué intellectuellement. On faisait davantage de jeux de rôle et des activités. J’aimais beaucoup ce cours là, à la fois parce qu’il me parlait d’un point de vue managérial pour l’asso Théâtre, mais également parce qu’on travaillait sur de l’humain, ce qui implique d’accepter d’agir dans l’incertitude, dans la complexité, malgré une simplicité apparente et trompeuse. Le contenu du cours était comme quelque chose à faire germer et qui fleurira peut-être, à l’avenir.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’étais quelqu’un d’investi dans la vie associative. J’avais à cœur de mettre en place des projets impliquants, donner sa chance à chacun, ça c’est important pour moi. J’ai également du mal à m’impliquer aveuglément dans des mouvements de groupe. Sinon je participais à la vie festive de l’IGR (rires). J’étais également attaché à échanger avec des étudiants assez singuliers, atypiques.

Si l’IGR était un animal, quel serait-il ?

C’est une école qui a de l’ambition à travers ses dirigeants, où il y a du sérieux, de la recherche. Il y a une volonté de promouvoir le dynamisme des étudiants. Ce serait un animal qui permettrait d’alimenter des cerveaux d’un coté, de se nourrir  et en même temps de promouvoir de l‘expérientiel. Pour moi ce serait comme un chat, avec une espèce de cocon rassurant mais en même temps il faut aussi se confronter à l’altérité, à la difficulté, dans l’action, s’aventurer.

Que pensez vous de la prestation du Stade Rennais en ce moment ?

J’aime bien jouer au foot mais regarder c’est plutôt ponctuel : ça sera plus l’équipe de France par exemple. Je regarde souvent les résumés pour voir les buts mais le stade Rennais en soi je connais peu, je n’y vais jamais.

Nantes en Bretagne ou non… ?

Historiquement il semblerait que oui, après… dire « non » serait revendiquer une espèce de chauvinisme auquel j’accorde peu d’importance.

Avez vous des choses à ajouter ?

Cela  fait un moment que je suis à l’IGR. J’ai eu le temps de voir évoluer des choses. Je trouve que l’on va plutôt dans le bon sens : à la fois en termes d’enseignement et également en termes associatifs. Je suis bien là où je suis !

 

Merci à Monsieur Moreau d’avoir répondu à nos questions.

ParIGR-Inside

« La vie étudiante à Rennes est très agréable »

Découvrez Armel Liger, ancien Directeur de l’IGR, très investi dans la vie associative.

Qui êtes vous ? Qu’enseignez-vous au sein de l’IGR-IAE ? photo Armel Liger

Je m’appelle Armel Liger, professeur de Droit et de fiscalité. J’ai des cours principalement en Licence et en MAE. Juriste à l’origine, je suis venu à l’IGR pour faire le CAAE (Certificat d’Aptitude à l’Administration des entreprises), aujourd’hui remplacé par le MAE (Master d’Administration des Entreprises). Je suis parti quelques années à l’Université de Brest après ma formation. J’ai poursuivi des recherches en Sciences de Gestion Juridique et Fiscale et j’ai passé l’agrégation de Sciences de Gestion. Je suis d’abord devenu prof à Brest pendant 3 ans, pour finalement revenir à Rennes.

J’ai eu pratiquement toutes les responsabilités possibles à l’Institut. J’ai notamment été directeur pendant 7 ans, de 1993 à 2000. En 2004, j’ai participé à la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat, transformant le CAAE en MAE. MAE, dont j’ai eu la responsabilité jusqu’à l’année dernière. Je suis encore aujourd’hui responsable du MAE en formation continue et responsable pédagogique du Centre Franco Japonais de Management.

Pourquoi l’IGR ?

Cela remonte à mes années étudiantes : j’ai suivi, comme beaucoup d’étudiants juristes, le CAAE, master assez particulier puisqu’il est ouvert à tout étudiant qui n’a jamais suivi une formation à la gestion. J’étais intéressé par le droit des affaires, de l’entreprise : je voulais être avocat. Tout naturellement, je suis venu faire le CAAE. Voilà pourquoi. Finalement on m’a proposé un poste d’enseignant et je suis resté ! Je suis très attaché à l’IGR.

Pouvez vous qualifier les étudiants de l’IGR en quelques mots ?

Sérieux, investis, détendus… On a la chance à l’IGR d’accueillir des étudiants en 3e année. Beaucoup d’étudiants de première année ne savent pas pourquoi ils sont dans telle ou telle faculté. Ceux qui viennent à l’IGR en 3e année sont, en général, motivés.

On est dans un petit bâtiment, ce qui limite les recrutements. On a donc une ambiance très conviviale. Les relations entre étudiants sont très bonnes, il y a une vie associative très importante. De même, les relations étudiants/enseignants sont très faciles, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres facs. Les étudiants sont très présents : il n’y a pas beaucoup d’absentéisme. Ce sont des étudiants motivés, participatifs.

Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR ?

Cela aura été certainement ma période en tant que directeur de l’IGR. Cela a été pour moi une période de ma vie tout à fait passionnante et enrichissante. J’ai eu la chance d’arriver à la direction de l’IGR dans les nouveau bâtiments en 1993, que nous avions à l’époque vraiment tous apprécié.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’ai été étudiant à la faculté de Droit de Rennes.  Mes deux premières années ont été assez difficiles : je n’avais pas vraiment de projet. A partir de ma troisième, quatrième année et même bien sûr à l’IGR, j’avais enfin défini mon projet professionnel, mais certaines opportunités ont modifié ce projet.

Avez vous un endroit particulier de la Ville de Rennes qui vous plait particulièrement ?

Je suis Rennais… ! J’aime cette ville et je crois que les étudiants l’aiment beaucoup. La vie étudiante à Rennes est très agréable. Et l’IGR a cette chance d’être en plein centre ville. Vous savez qu’il y a quelques années, certains voulaient déplacer l’IGR sur le campus Ker Lann ? C’est un campus certainement très agréable mais il est complètement à la périphérie de Rennes

Dans vos loisirs, êtes vous sportif ou culturel ?

J’ai été sportif, je ne le suis plus vraiment. Culturel sans doute, mais je suis investi dans le monde associatif : pendant 8 ans à la Fondation de France et depuis 6 ans à ATD quartmonde, une association qui s’occupe d’aider les plus démunis et leur permettre d’avoir accès aux droits les plus fondamentaux, à savoir de vivre dans la dignité. Cette association les accompagne, mais ne les assiste pas. Je suis tout particulièrement chargé de la recherche de financement pour le grand Ouest.

 

Merci à Monsieur Liger d’avoir répondu à nos questions.

ParIGR-Inside

« En Haïti, les gens ont si faim d’apprendre qu’ils viennent parfois avec leurs enfants »

IGR-IAE de Rennes

Christophe Herriau

Découvrez Christophe Herriau, véritable baroudeur et fan de bons repas entre amis !

Qui êtes vous ? Qu’enseignez-vous au sein de l’IGR ? 

Je suis Christophe  Herriau. J’enseigne le contrôle de gestion et la stratégie à l’IGR, où j’interviens depuis 1995. Je ne vais pas vous présenter un cv universitaire. La formation et le parcours, les étudiants le savent bien, c’est aussi les gens que l’on rencontre. Mon parcours a été fait de belles rencontres. L’une des plus déterminantes comme étudiant, à l’époque en sciences économiques, était  mon prof de stratégie qui s’appelait Jean-Pierre Kernéis, aujourd’hui décédé. C’était vraiment un gentleman, breton farouche, qui avait dans ses cours l’habitude de toujours mettre une couleur humaine dans l’interprétation des faits d’entreprise. Il est à l’origine de ma première bifurcation vers la gestion car  c’est sur ses conseils et son appui que j’ai débuté chez PSA et EADS pour une première période. Beaucoup de belles rencontres… Si je vous parle en particulier d’une étudiante qui avait besoin d’aide pour structurer son mémoire de fin d’année et que j’ai finalement épousée, je risque d’être un peu hors sujet…

Qu’est ce qui a fait que vous êtes venu à l’IGR ?

C’est encore sur le conseil de Jean-Pierre Kernéis. J’étais à la fac d’éco place Hoche. Je tournais en rond là bas. Il m’a dit à l’époque que les sciences de gestion était un segment en forte croissance et que je pourrais m’y épanouir, que j’y aurai du boulot; il m’a conseillé de prendre contact avec Michel Gervais, à l’IGR. J’avais juste 1 mois de retard dans les délais de dépôt de dossier… Michel Gervais a accepté de me donner ma chance…

Comment qualifieriez vous l’ambiance entre prof ? 

Nous évoluons dans un univers où les universitaires ont pour habitude de débattre, c’est dans leurs chromosomes. Ces débats ont parfois virés à la tempête, c’est plus humain qu’universitaire, mais le plus souvent dans un verre d’eau, et pour l’intérêt des étudiants. Nos habitudes de travail sont en fait très largement collégiales. Beaucoup se voient en dehors du travail, font du sport ensemble, par exemple l’IGR compte une équipe de redoutables marathoniens…

Pouvez vous qualifier les étudiants de l’IGR en quelques mots ?

Ils ont les défauts de leur qualité. Par exemple je trouve qu’ils se sous-estiment par rapport à la réalité de leur niveau. En revanche, on ne leur dit pas souvent, pour ne pas gâcher l’humilité que cela produit parfois. Très connectés, mais imprudents sur les réseaux sociaux, participatifs, mais seulement avec les voisins d’amphi…

Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR ?

Le café de 7h30 avec Christian Vigouroux… surtout s’il me ramasse dans la rue vers 7h pour m’éviter la pluie, et que je roule en Porsche pendant 5 minutes à 120 dans les rues de Rennes pour arriver à l’IGR. J’exagère peut être un peu mais je crois qu’on peut encore progresser dans la gratification quand il me laissera conduire son petit deux-roues récent.

Avez vous une anecdote à nous raconter sur votre vie à l’IGR ?

Je peux vous parler de mes étudiants du CCA d’Haïti. J’interviens là bas depuis trois ans maintenant au côté de Lionel Touchais et Jean Laurent Viviani. C’est une expérience très forte, face à des gens pour qui tout n’est pas dû: la première promo a perdu certains de ses membres pendant le tremblement de terre de 2010, en plein cours de fiscalité. J’ai rarement croisé des étudiants aussi motivés. C’est à peu près la seule fois où quand on arrive 15 min en avance en cours, eux sont là une demie heure avant et bossent en groupe. C’est une vrai leçon d’implication. Vous avez des gens qui ont si faim d’apprendre, qu’ils viennent parfois avec leurs enfants parce que le petit ne peut pas être gardé… Vous faites cours le soir, ils reviennent du boulot et il n’y a pas assez de place dans la salle ? Aucun problème pour eux, les gens sont assis dehors, ils suivent par la fenêtre, jamais aucun problème… On oublie vite les kalachnikov ou les fusils à pompe à l’entrée de l’université pour ne pas laisser entrer n’importe qui…

Qu’auriez vous fait si vous n’aviez pas été prof ?

J’étais normalement paramétré pour rester en contrôle de gestion chez EADS. J’ai finalement fais le choix de la grande aventure et de la prise de risque. Le métier idéal pour un lecteur de Dorian Gray…

Avez vous un endroit particulier de la Ville de Rennes qui vous plait particulièrement ?

Oh, bah ce sera un endroit forcément où l’on mange… Ce que j’aime par dessus tout, c’est faire un bon repas.  C’est assez étonnant, c’est une ville de bistrots plus que de crêperies. Un bon endroit très bien pour les étudiants : très simple, pas cher, c’est «L’épicerie», pas loin de la place Hoche, qui fait des tartines et de très bons desserts… ! C’est toujours plein de moins de 25 ans!

Dans vos loisirs, êtes vous sportif ou culturel ?

La dernière fois que j’ai fais du sport c’était avec Florence André LePogamp, marathonienne et Lionel Touchais, pendant un semi marathon à Casablanca. Eux étaient sur la ligne de départ, moi sur le trottoir. Ils sont passés devant moi, j’ai applaudis, j’étais crevé de les voir courir et je suis aller me remettre en buvant un thé à la menthe-pâtisserie à l’arrivée…Vous comprenez que ma pratique du sport autorise un peu la culture, car du coup, je lis un peu en attendant ceux qui courent. Quelque fois longtemps d’ailleurs… Je lis des auteurs que l’on ne croise pas beaucoup sur des étagères universitaires. Souvent américains. Joe Lansdale ou Craig Johnson, par exemple, mes préférés du moment.

 

Merci à Monsieur Herriau d’avoir répondu à nos questions!

ParIGR-Inside

« Erasmus, une expérience exceptionnelle que je conseille à tous ! »

IGR-IAE

Découvrez Laurent, étudiant en Master 2 Marketing, ex-médecin, futur community manager !

Depuis quand est-tu à l’IGR ? En quelle formation est-tu ?

En Master 2 Marketing option négociation d’affaire à l’international

Tu as fait quoi avant l’IGR ?

J’ai glandé 2 ans en médecine avant de me dire que je n’allais pas glander éternellement à la fac. Donc j’ai fait un DUT TC, puis une Licence de Gestion et un Master 1Marketing.

Si je te dis IGR, tu me réponds ___ ?

Fête 😉

Le truc le plus chouette à l’IGR?

Le groupe 4 de Licence, parce que j’ai rencontré de très bons amis

Le pire truc qui t’est arrivé à l’IGR ?

Mon 5,1 de moyenne en UE Finance en Licence…

Tu sais ou elle est toi la salle 422 ?

Oui !!

Ton prof préféré ?

Dany Vyt, à égalité avec Frédéric Basso ! L’une parce qu’elle m’a fait passer mon entretien d’entrée à l’IGR, donc je l’aimais bien. Et puis elle est sympa, toujours disponible, et c’est une bonne prof. Pour Mr Basso, j’aime ses cours, il les rend vachement intéressants !

Ton sentiment quand tu regardes le bâtiment / la passerelle / la cour de l’IGR ?

Le parking de Fac, il est dégueu! Le bâtiment je le trouve classe et la passerelle j’aime bien, mais il faut faire gaffe quand il pleut de ne pas glisser !

Quel mystère concernant l’IGR aimerais-tu voir résolu ?

Pourquoi on ne peut pas utiliser les micro-ondes de la cafét’ pour nos plats personnels ?!

Tu veux faire quoi plus tard ?

J’ai encore trop rien d’arrêté, mais webmaster, community manager… ce sont des métiers qui m’intéressent!

Quand t’étais petit, quel était ton rêve ?

Boulanger! Je voulais absolument arrêter l’école en 3ème …

Ton tic verbal ?

« Du coup » et « trop »

Ton endroit préféré à Rennes ?

Place des Lices !

Le bar où on a plus de chance de te trouver un jeudi soir ?

Melting Pot, Kenland

Parlons foot…

Ahh  … !

Si je te parle du Stade Rennais, tu me réponds ___ ?

On parle de football ?

Ton club préféré ?

Stade Malherbe Caen

Ton expérience Erasmus à Salamanca en 3 phrases :

– Une expérience exceptionnelle que je conseille à tous.

– Des rencontres inoubliables.

– Beaucoup de nostalgie en y pensant… !

 

Merci à Laurent d’avoir répondu à nos questions !

ParIGR-Inside

« Je me sentais quelque part redevable envers l’IGR »

laurentbironneau2

Découvrez Laurent Bironneau, Directeur de l’IGR

Qui êtes vous ? Qu’enseignez-vous au sein de l’IGR ?

Je m’appelle Laurent Bironneau. A l’IGR, j’enseigne essentiellement la gestion de production et la logistique.

Quel a été votre parcours depuis la fin de vos études ?

A la fin de ma thèse de doctorat en 1999, j’ai postulé à un poste de maître de conférences à l’IGR-IAE de Rennes où j’ai été recruté sur un poste profilé en logistique et gestion de production. Je suis devenu directeur adjoint de l’Institut en 2004, puis directeur général en novembre 2008. A part un passage dans le privé avant mes études doctorales, j’ai donc fait toute ma carrière à l’IGR-IAE de Rennes.

Pourquoi l’IGR ?

A la fin de ma thèse, j’ai candidaté sur plusieurs postes de maître de conférences dans le Grand Ouest. J’ai été retenu sur des postes à Caen, au Mans, à Poitiers et à Rennes (IGR). J’ai choisi l’IGR pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, je connaissais déjà bien l’Institut pour y avoir effectué une grosse partie de mes études : mon DEA de gestion (l’actuel Master recherche), et ma thèse de doctorat. Je suis donc un ancien de l’IGR et fier de l’être.

Ensuite, j’y étais déjà très bien intégré : quand je faisais mes études à l’IGR, je représentais les étudiants au Conseil d’administration de l’Institut, ce qui m’avait permis de connaître son fonctionnement et de côtoyer les enseignants –mes actuels collègues- dans un autre cadre que celui des cours. J’avais pu notamment constater le dynamisme de l’Institut, sa bonne image auprès des entreprises (elles sont représentées au sein du CA), mais aussi les bonnes conditions de travail par rapport à d’autres écoles où j’avais pu séjourner ou étudier.

Enfin, Je me sentais quelque part redevable envers l’IGR. En effet, si j’ai pu faire une thèse et accéder à la carrière que je souhaitais faire, c’est grâce à l’IGR. Un début de carrière est souvent le fruit d’une rencontre. Pour moi, c’est une rencontre avec un enseignant de l’IGR, le professeur Pierre Baranger (aujourd’hui décédé) ; ce Professeur m’a non seulement fait confiance en encadrant mes études doctorales -et ce malgré le parcours atypique qui était le mien à l’époque-, m’a orienté vers la gestion de production et m’a fait découvrir le métier qui allait devenir le mien. A l’origine, pourtant, je ne me destinais pas du tout à l’enseignement et à la recherche ; je m’orientais vers l’expertise comptable après un passage en contrôle de gestion industriel… L’IGR, je ne l’oublie pas non plus, m’a donné les conditions matérielles pour faire mes études dans de bonnes conditions : j’ai effectivement pu financer ma formation doctorale grâce à une allocation de recherche de l’IGR et à un poste d’ATER (Attaché Temporaire de Recherche) à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes (ENSCR), poste dont le recrutement était piloté par l’IGR.

Pouvez vous qualifier les étudiants de l’IGR en 5 mots ?

Travailleurs – Dynamiques – Ayant l’esprit d’entreprise – Solidaires – Collectifs

Pouvez vous qualifier vos collègues de l’IGR en 5 mots ?

Je crois que je vais tout dire en deux mots : compétents et impliqués

Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR ?

Il y en a plusieurs et il est difficile d’en choisir une en particulier. Je pourrai parler du jour où j’ai obtenu ma thèse en salle du conseil ou encore de celui de mon élection de Directeur de l’Institut…
Mais au final, je pense que ce qui est le plus gratifiant pour moi depuis des années à l’IGR, ce sont les rencontres que j’ai pu y faire. Rencontres, tout d’abord, avec des étudiants brillants qui donnent à sens à mon engagement – mon jour préféré de l’année est celui de la remise des diplômes et je suis toujours très heureux d’avoir des nouvelles de mes anciens étudiants et de constater leurs belles carrières. Rencontres, ensuite, avec mes collègues enseignants chercheurs qui sont des références dans leur domaine, que beaucoup d’établissements nous envient et avec qui il est toujours stimulant intellectuellement de pouvoir échanger. Rencontres, enfin, avec des acteurs économiques majeurs de notre territoire (notamment les patrons des entreprises de notre Fondation) : vous ne pouvez que progresser à leur contact.

Avez vous une anecdote sur votre vie à l’IGR à nous raconter ?

Je pourrais vous en citer plusieurs. Un événement, toutefois, m’a particulièrement marqué, notamment car j’étais une toute jeune recrue à l’époque. Il s’agit de la remise de diplôme que j’ai faite un soir de gala, en 2001 si je me rappelle bien, à ma première promotion de Maîtrise de Sciences de Gestion (l’actuel Master 1) en tant que responsable de cette formation. Je connaissais très bien ces étudiants que j’avais recrutés et encadrés pendant deux ans (la MSG se faisait en deux ans). Ce soir là, ils m’avaient fait une haie d’honneur quand j’étais monté sur scène, et, après leur avoir remis leur diplôme, ils m’avaient, comme c’était alors la mode avec Barthez qui était gardien de but de l’équipe de France de Football (avec qui vous pouvez constater que j’ai une légère similitude au niveau de la calvitie), tous embrassés un par un sur le crâne… La photo de cette soirée mémorable est toujours affichée dans mon bureau depuis.

Qu’auriez vous fait si vous n’aviez pas été prof ?

Au début de mes études, je souhaitais devenir Expert comptable. J’ai fait à cette fin une spécialisation Expertise comptable dans une école de commerce que j’ai intégrée après une prépa HEC. Dans le cadre de ma deuxième année dans cette école, j’ai fait un stage de 6 mois en comptabilité analytique dans une entreprise de production de cognac en Charente. Cette entreprise m’a ensuite conservé dans son effectif a raison de trois jours par semaine dans le service contrôle de gestion, ce qui était possible –même si compliqué- car mes cours de troisième année étaient alors très condensés en fin de semaine (jeudi-vendredi-samedi). Même si le statut n’existait pas à l’époque, on peut donc dire que j’ai fait une partie de mes études en alternance (c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai souhaité poursuivre le développement de ce type de pédagogie à l’IGR car je l’avais trouvé très formateur ; avoir une expérience terrain forte en entreprise à la fin de son cursus me semble un plus indéniable). Mon diplôme d’école en poche, je souhaitais toujours m’orienter vers l’expertise comptable : le DAF de mon entreprise était expert comptable, tout comme le responsable du service comptabilité analytique et ils me conseillaient tous les deux de passer rapidement le DEC. Toutefois, comme c’est encore le cas pour les étudiants du Master CCA aujourd’hui, il me manquait encore, à la fin de ma formation, quelques UV du DESCF (l’actuel DSCG), diplôme nécessaire pour commencer le stage d’Expertise comptable. Pour passer ces UV, je devais attendre le concours de décembre alors que ma formation s’était arrêtée en septembre. Et à l’époque, tous les garçons avaient une obligation à respecter : le service militaire !!! Pour ne pas partir immédiatement à l’armée en septembre, il me fallait justifier d’un statut d’étudiant, ce qui impliquait une inscription universitaire. Je me suis alors inscrit – je peux bien l’avouer aujourd’hui- dans la première formation m’ayant donné une réponse positive : le DEA de l’IGR.

L’objectif était alors pour moi uniquement de retarder mon départ à l’armée (des discussions étaient en cours pour supprimer le service militaire) et me permettre de passer dans de bonnes conditions les examens comptables. Ce choix fait presque par hasard (j’avais sélectionné l’IGR car il y avait un enseignant – le Professeur Baranger dont je parlais tout à l’heure- qui s’intéressait à la méthode de calcul des coûts ABC, dont on commençait à parler à l’époque et que j’avais un peu expérimentée) a été décisif. J’ai, en effet, découvert à l’IGR ma réelle vocation (l’enseignement et la recherche), et rencontré mon épouse qui suivait la même formation que moi à l’IGR. Comme quoi le hasard fait bien les choses parfois… Au bout d’un mois à l’institut je ne pensais déjà plus à l’expertise comptable. Pour l’anecdote, je ne me suis même pas présenté aux examens comptables de décembre et les militaires ne m’ont pas oublié… j’ai du faire mon service entre ma deuxième et ma troisième année de thèse.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

Plutôt du type sérieux, travailleur. J’ai peu participé à la vie festive de mes différentes formations. Je me suis toutefois engagé dans la vie associative. Ainsi dans mon école avant l’IGR, J’ai participé au journal interne des étudiants et surtout à une Junior Entreprise spécialisée dans les missions à l’étranger. Cela m’a notamment permis d’aller faire une étude de marché à Taïwan pendant deux semaines pour le compte de deux entreprises : une recherche de débouchés pour des biens d’équipement et une étude du circuit de distribution du cognac (déjà) dans l’ile.

Si l’IGR était un animal, quel serait-il ?

Plus difficile comme question.

Il me vient à l’esprit des petits animaux bien teigneux comme la belette, le vison ou le fox terrier pour leurs qualités de courage, de ténacité, d’abnégation. Ces animaux n’hésitent pas à s’attaquer à des plus gros qu’eux, même s’ils sont moins puissants… vous voyez certainement à quoi je pense 

Peut être aussi, pour nos étudiants, la fourmi, animal qui a une forte capacité de travail, un esprit de bâtisseur, qui est sociable, économe, et qui sait travailler en collectif au sein d’une communauté… C’est toujours grâce au collectif que l’on peut progresser.

Le derby Stade Rennais/FC Nantes a été perdu par Rennes, quel est votre avis ?

L’équipe n’a vraiment pas été bonne ce soir là. Elle est toujours en construction. Mais une saison ne se juge pas sur un match. Pour être un peu trivial, c’est toujours à la fin du marché que l’on compte les bouses !!! Donc attendons la fin de la saison. Je ne doute pas des qualités du nouvel entraineur qui a su faire de belles choses par le passé, après des débuts difficiles. Dans tous les cas de figure, je resterai fidèle aux rouges et noirs.

Nantes en Bretagne ou non… ?

Je ne m’attache pas à ces querelles de clocher. En plus, je ne suis pas breton d’origine. Donc joker.

…Et le Mont Saint Michel ?

Euh… deuxième joker 🙂

Avez vous des choses à ajouter ?

Bonne idée que celle de ce blog. Je vous souhaite bon courage dans sa mise en œuvre.

ParIGR-Inside

« Mon coup de coeur, c’est la promo : on rigole, et il faut ! »

Marine M2

Découvrez Marine, étudiante en M2 Marketing, future Chef de Produit en puissance !

 

Depuis quand est-tu à l’IGR ? En quelle formation es-tu ?

Je suis arrivée cette année, en Master 2 Marketing option Ethique et Développement Durable

Tu as fait quoi avant l’IGR ?

J’ai fait un Master 1 Marketing et Management International à l’Université Rennes 2

Si je te dis IGR, tu me réponds ___ ?

Travail ! Lire la suite