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« J’ai à cœur de donner sa chance à chacun »

F. Moreau IGR-IAE

F. Moreau IGR-IAE

Découvrez Fabien Moreau, fan de Théâtre, qui vous aidera à concevoir vos CV !

Qui êtes vous ? Quel a été votre parcours depuis la fin de vos études ?

Je suis arrivé à l’IGR en 2006 en licence, après une prépa. J’ai fait un master 1 GRH puis une année de césure en Suède. Ensuite une année de Master professionnel en Ressources Humaines et une année de Master 2 Recherche. Aujourd’hui je suis en troisième année de thèse.

Pourquoi l’IGR ?

Parce que j’avais une approche assez théorique et assez générale de l’économie, intéressant pour comprendre l’environnement des entreprises mais la dimension contextuelle m’importait aussi. Il y a également la ville de Rennes à laquelle je suis attaché : j’ai grandi à Rennes métropole. La vie associative de l’IGR me motivait aussi.

Pouvez vous qualifier les étudiants de l’IGR en 5 mots ?

Je connais assez peu les étudiants actuels finalement. Je travaille avec eux essentiellement au niveau associatif mais ce n’est pas le même contexte que celui des cours. Je trouve très intéressant la dynamique de développement de  projets associatifs. Depuis 2006, date de mon arrivée ici, il y a eu beaucoup de projets qui sont nés. L’association s’est « professionnalisée » au fil des années. J’aurais tendance en revanche à privilégier une dimension plus réflexive chez les étudiants qui seront sans doute de futurs managers, développer davantage leur esprit critique.

Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR ?

L’expérience du Théâtre ! On a monté ça de toutes pièce et on a eu 500 personnes dans le public en mars. Ca fait chaud au cœur !

Avez vous une anecdote sur votre vie à l’IGR à nous raconter ?

J’ai apprécié des cours que d’autres pouvaient décrédibiliser. Par exemple, Il y avait un prof qui, je crois, s’appelait Roger LAUNAY. Ce qui semblait déranger dans ces cours, c’est le fait que l’on ne faisait rien de compliqué intellectuellement. On faisait davantage de jeux de rôle et des activités. J’aimais beaucoup ce cours là, à la fois parce qu’il me parlait d’un point de vue managérial pour l’asso Théâtre, mais également parce qu’on travaillait sur de l’humain, ce qui implique d’accepter d’agir dans l’incertitude, dans la complexité, malgré une simplicité apparente et trompeuse. Le contenu du cours était comme quelque chose à faire germer et qui fleurira peut-être, à l’avenir.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’étais quelqu’un d’investi dans la vie associative. J’avais à cœur de mettre en place des projets impliquants, donner sa chance à chacun, ça c’est important pour moi. J’ai également du mal à m’impliquer aveuglément dans des mouvements de groupe. Sinon je participais à la vie festive de l’IGR (rires). J’étais également attaché à échanger avec des étudiants assez singuliers, atypiques.

Si l’IGR était un animal, quel serait-il ?

C’est une école qui a de l’ambition à travers ses dirigeants, où il y a du sérieux, de la recherche. Il y a une volonté de promouvoir le dynamisme des étudiants. Ce serait un animal qui permettrait d’alimenter des cerveaux d’un coté, de se nourrir  et en même temps de promouvoir de l‘expérientiel. Pour moi ce serait comme un chat, avec une espèce de cocon rassurant mais en même temps il faut aussi se confronter à l’altérité, à la difficulté, dans l’action, s’aventurer.

Que pensez vous de la prestation du Stade Rennais en ce moment ?

J’aime bien jouer au foot mais regarder c’est plutôt ponctuel : ça sera plus l’équipe de France par exemple. Je regarde souvent les résumés pour voir les buts mais le stade Rennais en soi je connais peu, je n’y vais jamais.

Nantes en Bretagne ou non… ?

Historiquement il semblerait que oui, après… dire « non » serait revendiquer une espèce de chauvinisme auquel j’accorde peu d’importance.

Avez vous des choses à ajouter ?

Cela  fait un moment que je suis à l’IGR. J’ai eu le temps de voir évoluer des choses. Je trouve que l’on va plutôt dans le bon sens : à la fois en termes d’enseignement et également en termes associatifs. Je suis bien là où je suis !

 

Merci à Monsieur Moreau d’avoir répondu à nos questions.