Archive de l’étiquette IAE

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Quand aventure rime avec solidarité !

Embarquez l’espace d’un instant dans la 205 de l’association Eur’hope pour découvrir leur équipe et leur projet.

Le mot du co-président Mathis Perrigault :

On espère que vous allez nous suivre pendant le raid et n’hésitez pas à venir nous voir sur IGR Eur’hope !

Nous leur souhaitons bonne chance dans leur démarche et de vivre un raid de folie !

Retrouvez également les détails du raid sur Europ’Raid :

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Etre igérien c’est… !

La série « être igérien c’est… » est en avant première sur notre page Facebook, mais on vous en a fait une petite compilation :

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Welcome back, NYC !

Nous voilà repartis pour NYC avec la deuxième partie du témoignage de notre ancienne IGRienne, Céline J. Laissez-vous tenter par une mise en perspective du rêve américain, mais aussi de ses travers, pour être suffisamment alertes si vous souhaitez, vous aussi, partir à l’aventure.

Travailler à l’étranger, était-ce un choix depuis longtemps, ou ça s’est fait comme ça ?

Je n’ai jamais forcément eu l’idée de travailler à l’étranger, j’avais un attrait pour les voyages et j’étais bonne en anglais.

Les Etats-Unis et le fait de fréquenter des étudiants internationaux ont changé qui je suis. Je respecte l’approche libérale des EU, ils se posent sur leurs acquis, on n’a rien sans rien ici, ça me permet de voir le monde du travail différemment. Je partage davantage le côté entrepreneurial américain, on galère moins, c’est un peu l’American Dream. J’ai lu une fois que “l’échec pour un entrepreneur, c’est comme une cicatrice sur la tronche d’un malfrat, si t’en as pas au moins une, t’es pas crédible” et je trouve que ça reflète parfaitement l’entrepreneuriat aux EU. En France, il y a la peur de l’échec, dès que tu mets la clé sous la porte, c’est négatif, on est stigmatisés par l’échec. Aux EU, on se dit qu’il a essayé, l’échec n’est pas considéré comme mauvais, on te pousse vers le haut, c’est ça que j’apprécie. Après, certains aspects français me manquent. Un jour, je trouverai le bon équilibre.

Comment as-tu trouvé ton poste ? Comment s’est passé l’entretien ?

Par le réseau, (j’avais gardé des contacts de mon 1er passages aux EU) : à un dîner avec des amis et leurs amis, dont Eric Kayser (réseau international de boulangeries artisanales). Je ne me suis pas démontée et je me suis présentée. Dans la soirée, il m’a présenté quelqu’un que j’ai revu 2 jours plus tard autour d’un café. C’est comme ça que s’est fait mon entretien, autour d’un café !  Aux EU, tu es plus embauché sur sur ta personne, c’est ton réseau, les personnes autour de toi qui font ta crédibilité.

A-t-il été difficile de t’intégrer à l’étranger ? Comment vis-tu ton éloignement ?

L’intégration est assez facile, c’est de rester qui est plus compliqué. Plus je vis à l’étranger et plus je me rends compte que je rate des choses en France, des moments avec mes amis.

Je vis à l’étranger on and off depuis cinq ans maintenant en ne restant rarement plus d’un an par pays. Du coup, j’ai l’impression de commencer beaucoup de choses d’un point de vue social mais de ne jamais les finir. Je n’ai plus vraiment d’attaches nul part.

Quand tu voyages pas mal, tu fais des rencontres formidables et tu rencontres des gens extraordinaires. Tu partages ta culture, tu en apprends d’autres. Humainement, l’expérience est incroyable et je la recommande. Mais après un moment, les petites choses toutes bêtes commencent à te manquer (la nourriture principalement, mais les valeurs aussi). On a tous grandi avec une culture particulière mais quand tu vis dans un autre pays, tu t’adaptes “à Rome, fais comme les romains”.  New York est vraiment un cas à part.

Je respecte le travail aux EU mais la culture européenne me manque. Plus tu es loin, plus tu oublies. NYC a ce côté corrompu, il te corrompt, tu laisses une partie de tes valeurs à la douane. New York est une ville où tout se base sur qui tu es, avec qui tu es. C’est ton réseau qui définit ta personne et tu te rattaches au réseau des gens que tu rencontres.

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Mais il arrive un point où tu ne te reconnais plus toi-même. J’en ai fait l’expérience récemment où je me suis rendue compte que je ne supportais plus les gens avec qui je trainais. Aux EU c’est l’apparence qui compte le plus. Ca te bouffe un peu mais il faut savoir revenir à ses valeurs chères. Je respecte le côté travail. C’est des requins à NYC même aux  EU, travailler plus pour gagner plus, c’est le système de la débrouille, tu n’as pas le système social français. Ca te permet d’élever ta personne mais ca peut aussi te briser. Il m’a fallu 4 ans pour réaliser que le pays me changeait. Tu ne peux pas tout lâcher, il y a des valeurs qui te définissent.

Tu m’aurais posée la question il y a 5 ans, je t’aurais dit que j’adore, que tout est top. Mais aujourd’hui, je dirais que NYC a un prix, c’est à toi de poser tes limites pour ne pas te perdre, toi et tes valeurs.

Quelles sont les différences que tu as pu remarquer entre les entreprises françaises et américaines ?

Pour être tout-à-fait honnête, je n’ai aucune idée de ce que c’est de travailler aux USA en tant qu’Américain. Juste ce que c’est de travailler en tant qu’immigrant. J’ai le sentiment ici que je dois toujours me prouver, me donner à 1 000% et me rendre indispensable pour l’entreprise. Un Américain ne va pas avoir cette même perspective car il n’a pas besoin de justifier son visa. Quand tu es immigrant, tu es lié à l’entreprise qui t’embauche. Ton avenir professionnel, et donc personnel, sont entre les mains de ta boîte. Ce n’est pas très agréable comme sentiment.

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usa-celine-2Comptes-tu rester aux USA par la suite, travailler dans un autre pays ou revenir en France ?

La France, pas sûr. En France, on a tellement de droits qu’on en oublie le sens. Ici j’ai dû réapprendre que travailler est un droit et un privilège. J’ai dû payer pour avoir le droit de travailler : c’est quand même fou quand on y pense. Je n’ai pas les mêmes droits qu’un américain non plus. Je suis liée à l’entreprise qui me sponsorise. Je n’ai pas cette liberté de changer comme je veux ou de me reposer sur le chômage. Travailler en Europe, oui ! Genre Londres, c’est le meilleur des deux mondes, ce n’est pas parfait, mais il y a le côté européen des valeurs et le coté libéral du monde de l’entreprise.

Après NYC est une ville à part, peut-être que je pourrais bosser dans un autre Etat ou au Canada. C’est une ville où tout va bien ou tout va mal, il faut avoir les tripes pour s’accrocher. On se pose des questions existentielles. Pour le moment, je m’accroche parce que je suis jeune et j’ai des opportunités.

Les discussions principales entre copines ici sont hallucinantes, jamais je n’aurai pu penser avoir une conversation sur “Est-ce que je vais congeler mes oeufs ?”…

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Tout se passe en retard coté couples ici, professionnellement les femmes réussissent mais il faut mettre de coté ta féminité ! Tu as deux catégories de femmes : celles qui veulent réussir à tout prix et qui mettent leur vie perso en stand by, et celles qui se trouvent un mari bien friqué et qui les entretient. Et qu’on mette les choses au clair : la dating pool à NYC, c’est un enfer avec 1 homme pour 6 femmes !!!

Que conseillerais-tu à un étudiant qui souhaite travailler à l’étranger ?

Patience, détermination, confiance en soi, persévérance mais aussi :

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Bienvenue à NYC ! Tu commences par chercher un logement, en colloc’ ou sous loc’  et ce pour un loyer moyen de $1500. Ah, ça c’est uniquement le prix d’une chambre avec au moins un colloc’ qui va t’extorquer les deux tiers de son loyer – bah oui c’est son nom sur le bail et t’as rien à dire, c’est partout pareil – ! Ah, et quand tu sais que le prix d’un dentifrice à Manhattan c’est $8…giphy-11

Je te laisse imaginer les frais d’installation (dépôt de garantie, tes draps/couette/oreiller, ton savon, shampoing, gel douche, dentifrice – tu sais ces petits trucs pour lesquels tu t’es dit que ça pesait trop lourd dans la valise et que tu allais trouve sur place – … Tu arrives donc à $5000 de frais d’installation – sérieusement je ne rigole pas, j’ai même pleuré – . Viennent ensuite tes frais mensuels de téléphone ($60 le forfait le moins cher), de transport ($116,50 par mois) et de nourriture (pas loin de $600 par mois en mangeant des pâtes tous les soirs).

La vie à NYC c’est dur, il te faut une période d’adaptation. Perso, il m’a fallu six mois pour économiser un peu. Je me suis vue vivre avec 38 centimes pendant 2 semaines … Zero marge d’erreur ! Ca parait dur mais c’est génial ! Je ne serais pas là si je n’aimais pas. C’est une opportunité incroyable mais il faut faire des concessions.

Qu’est ce qui a été et/ou est le plus dur de vivre à l’étranger ?

Prétendre être une personne dans ton travail, créer un personnage pour être efficace, je ne dis jamais non, je dis “oui mais”, tout faire à 1 000%, entache ta vie personnelle. Vivre a NYC, c’est faire des concessions. C’est top mais c’est cher. Tu sors beaucoup donc tu oublies tes petits moment simples comme aller faire tes courses et cuisiner. Ici, il manque l’art de vivre, c’est aussi supporter l’éloignement lors des fêtes, il faut être courageux ou curieux.

Tu doutes, tu te demandes si tu as fait le bon choix, toute ta confiance en toi redescend par phase : je fais le bilan, je me rassure, je demande à mon entourage de me rassurer (sinon tu rentres en France). Tu as besoin d’un bon support derrière toi pour tenir. En 5 ans, c’est la première fois que ça m’arrive. Je suis dans l’insécurité. Mes potes restés en France sont posés et moi, je ne suis pas posée. Tout est lié à mon boulot ici : réseaux, collègues, c’est 80% de ma journée.

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Un souvenir incroyable de ta vie aux States ?

Je ne saurais même pas dire, j’en ai plein… Sûrement la générosité des gens et la simplicité.

J’ai été accueillie à Noël dans la famille d’une amie de fac (que je connaissais à peine). Quand la fac était fermée pour les fêtes, j’étais à la porte et elle m’a invitée.

J’aime rencontrer des gens et leur rendre leur générosité. Quand mes parents ont vu cette générosité, ils ont commencé à ouvrir leur porte à de parfaits inconnus.

Mon anecdote perso : J’ai commencé mon aventure New Yorkaise par un gros coup de chance. J’étais sur Skype avec ma mère lorsqu’elle a reconnu Cyril Lignac derrière moi. J’ai raccroché et je suis allée me présenter. A l’époque, je travaillais pour un fromager Bordelais et j’avais besoin de développer mon réseau pro. Opportunité parfaite ! Je suis allée le voir pour me présenter, et non pas pour lui demander un autographe mais lui vendre mon fromage pour son resto new-yorkais (haha!) Il m’a présenté les gens avec qui il était : des grands pontes de la cuisine à NYC dont ma future meilleure amie. C’est vrai qu’il ne faut pas être timide mais être prêt à prendre des risques et foncer. Les opportunités et la chance, ça se provoque. Cette anecdote, c’est le moment qui a déterminé ma carrière. Quand j’y pense, je n’y crois toujours pas. NYC est vraiment LA ville de toutes les opportunités !

Parmi les choses qui m’ont le plus frappée aussi sur un registre plus triste et sérieux, c’est la chance qu’on a d’être Français. Plus t’es loin, plus tu apprécies la France. Quand je reviens, je me rends compte qu’on est privilégiés (en France, on ne meurt pas du diabète, les EU ne sont pas un pays du tiers-monde et pourtant c’est possible). C’est vraiment le monde à l’envers. L’une des plus grosses puissances du monde qui ne peut/veut pas soigner ses citoyens. J’ai beau être critique sur le système français, s’il y a une chose que je respecte, c’est notre système de sécurité sociale (pas parfait, c’est sûr). En France, on ne laisse pas mourir les gens et on ne les ruine pas en les soignant. Les gens s’endettent aux USA pour pouvoir se soigner…

Le mot de la fin :

A NYC, c’est à toi de choisir selon tes valeurs, c’est la ville de toutes les possibilités : laisser sa vie privée, sa famille, sa jeunesse, c’est à toi de faire la balance. Ce sont des questions que je ne me posais pas avant, mais plus je vis ici, et plus les questions sont les mêmes et tu commences doucement à tout reconsidérer. Il faut juste se donner les moyens pour atteindre ses rêves !

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Direction NYC à travers le parcours d’une ancienne IGRIenne !

Que diriez-vous de profiter du témoignage d’une ancienne étudiante de l’IGR, désormais à NYC ? Céline Jaffredou, récemment diplômée du master MAE, nous partage son expérience et ce, sans tabou. Vous pourrez dès lors profiter de ses impressions en tant qu’étudiante expatriée et employée immigrante, ainsi que de ses précieux conseils pour mener à bien vos années d’études au sein de l’école. Bonne lecture !

Qui êtes-vous ? Quel est votre poste actuel ?

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Je m’appelle Céline Jaffredou, j’ai 26 ans et je suis en charge du développement du marché retail pour un torréfacteur à New York.

Quand étiez-vous à l’IGR ? Dans quelle formation ?

J’ai intégré le Master MAE parcours international et management biculturel de l’IGR en 2015 et été diplômée en 2016.

Mais avant l’IGR, j’ai obtenu ma Licence LEA à l’Université de Rennes 2, avec un bachelor à UNCG en Caroline du Nord lors de la L3 et enchaîné sur un stage de deux mois à Montréal chez Holt Renfrew (équivalent Galeries Lafayette au Canada).

Ensuite, j’ai effectué un Master Marketing & Management International, toujours à Rennes 2 et réalisé un stage lors du M1 et un stage de six mois à Londres pour un broker/importateur de café FA COFFEE LTD.

J’ai fait le choix d’une année de césure après mon M1 MMI à New York. Je développais un bureau commercial pour le compte d’un fromager bordelais, Jean d’Alos.

A mon retour, j’ai intégré l’IGR pour mon MAE.

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Pour vous l’IGR c’est _____ ?

C’est une école de commerce, de très bons profs avec de bonnes explications, et surtout, une belle expérience. J’ai rarement autant appris d’une institution. J’ai beaucoup aimé la mixité des profils. C’est une école à taille humaine – et ça, ça fait tout- avec des profs aussi bons les uns que les autres dans leur domaine. En bref, l’IGR c’est top. On me l’a recommandé et j’ai toujours eu de bons feedbacks. Aujourd’hui, je recommanderais l’IGR à mon tour. C’est aussi un bon compromis car c’est une école abordable, qui a une belle âme, c’est le côté « l’union fait la force » rien que par la vie associative !

Votre meilleur souvenir de vos années à l’IGR ?

Les gens, le fait que l’on vienne tous d’horizons différents. J’ai beaucoup appris d’eux, cela a remis les choses en perspectives, il y a un bel échange. J’ai autant appris des profs que des élèves.

La vie asso c’était ____ ?

Maestro ! Cela a permis de financer la 1ère année du projet “hors les murs”. Le but de celui-ci est de visiter des entreprises à l’étranger et d’analyser le fonctionnement. Les élèves organisent tout de A à Z (avion, logement, entreprises à visiter). Nous sommes allés à Berlin. Nous avons créé des relations à part avec de réels échanges, un peu comme aux USA.  Tu donnes autant que tu reçois.

Un conseil à donner aux étudiants actuels ?

1/ Ne procrastinez pas ! C’est impossible de réviser à la dernière seconde, ni de faire les projets à la fin…

2/ Surtout ne tombez pas malade (sous risque de passer ses exams de premier et deuxième semestres d’affilée… L’ENFER !!!).

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3/ Organisez-vous en “study group” selon vos domaines de prédilections pour vous entraider. Aidez-vous les uns les autres, mais révisez séparément.

4/ S’inscrire aux projets proposés par l’IGR comme Les entrepreneuriales – Concours Pépite Bretagne. J’ai finis 3ème du concours avec mon équipe (chèque à la clé ^^ héhé). Le projet a compté comme mon projet de fin d’année, en adéquation parfaite avec l’IGR, car quand on monte sa boite, on est dans le cœur du sujet.

Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ou professeurs de l’IGR ?

Oui, clairement oui ! Surtout quand certains viennent me voir à NYC, on garde contact, car ce ne sont pas des camarades, ce sont des amis, des gens formidables. Quand je reçois des offres de stages ou d’emplois, je les transmets aux professeurs de l’IGR. Sans réseau, pas de boulot ! *ça rime, la classe* Clairement sans les réseaux, je ne serais pas là où je suis. Toujours garder contact avec les gens.

Quel type d’étudiante étiez-vous ?

Avant l’IGR, je n’étais pas une étudiante modèle, plutôt débrouillarde et ambitieuse. J’ai toujours su que je n’avais pas les meilleures notes, mais j’avais un bon profil grâce à mes expériences professionnelles mais surtout, j’étais surmotivée. Je suis la championne n°1 de la procrastination : la seule année où je me suis défoncée, c’est celle de l’IGR. En même temps, ma devise est la suivante “I don’t take no for an answer”. Par exemple, j’ai volontairement repiqué ma L2 car j’avais raté les délais pour partir à l’étranger !

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Je savais également que je n’avais pas les mêmes chances en sortant de la fac que les grandes écoles, du coup quand il y avait un stage de 3 semaines, je faisais 6 mois. La fac, ce n’est pas un gros mot mais il faut avoir conscience que c’est plus difficile à vendre sur le marché du travail. Je suis fière d’avoir fait la fac, d’y avoir “survécu”. En effet, même si je ne suis pas une passionnée des études, je vais toujours au bout des choses (c’est une qualité importante si vous voulez vous expatrier !). J’en ai bavé, ça c’est sûr, mais je suis fière d’être là où j’en suis. Ca va faire cliché mais je ne serais pas là où j’en suis sans ma famille, mes proches et mêmes les gens de l’IGR. Ce sont les gens qui sont autour de toi qui font qui tu es. Je ne suis pas là pour donner des conseils mais pour partager mon expérience : donne-toi à fond, tu vas peut-être te casser les dents sur la route mais ça en vaut le coup.

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Retrouvez très prochainement la seconde partie de l’entretien de Céline sur sa vie à NYC !

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Billet d’humeur : Impressions post-traumatiques d’une rentrée à l’IGR.

Un mélange d’excitation, de curiosité et d’appréhension : le combo pré-rentrée est bel et bien présent, occupant nos pensées qu’on essaie de chasser pour enfin arriver à s’endormir la veille du 1er septembre.

Qu’attendons-nous de cette nouvelle année ? Une vague de nouvelles rencontres, une riche expérience associative mais aussi des cours passionnants qui peuvent nous aiguiller pour nos choix de Master.

Nous sommes au mois d’octobre, plus d’un mois s’est déroulé sans qu’on ait réellement eu le temps de s’en rendre compte. Les journées sont particulièrement remplies, en plus de tous les événements organisés et des projets de groupe comme le Crazy Lewin Show, vidéo de classe à réaliser en 1 mois pour, entre autre, promouvoir la cohésion. D’ailleurs, il semblerait que ce soit l’un des projets phare de cette année puisque tous les étudiants en parlent d’une année sur l’autre. Mais alors, que dire du WEI ? de la soirée Integr’asso ? des foulées IGRiennes ? Une série d’occasions pour apprendre à connaître les autres (ce qui peut parfois demander de sortir un peu de sa zone de confort, pour les plus timides). En fait, on arrive à supposer que cette année ne pourra être que formatrice et qu’elle va nous amener à s’ouvrir aux autres, à prendre confiance en soi et à partager les valeurs de l’IGR haut et fort (nul doute que les étudiants de l’IGR savent se faire entendre).

Finalement, à l’IGR, que tu arrives seul ou accompagné, on finit tous ensemble.

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#INSIDE_OF : Les foulées IGRiennes

Le Mardi 27 Septembre 2016, le BDS et IGR Entr’aides organisaient en partenariat la première édition des foulées IGRiennes. C’était l’occasion de resserrer encore plus la cohésion entre les membres des différentes équipes mais aussi de gagner les premiers points pour le Trophée des Assos.

C’est ainsi que les plus motivés d’entre nous se sont retrouvés, par association, guidés par la musique et un chemin fléché, au parc des Gayeulles pour courir 3,8 km profitant d’un parcours échelonné de ravitaillements quelque peu particuliers. En effet, 5 activités étaient organisées pour reprendre des forces (ou pas…) : un saute-mouton sophistiqué, un molkky suivi de tractions, le mythique aviron bayonnais, un limbo dance et enfin, un jeu à l’aveugle où il était question de retrouver un carré en aluminium dans une boîte garnie d’un contenu laissant à désirer.

Après une première vague de départ à 17h, tout le monde a pu se retrouver, toujours dans la bonne ambiance, pour profiter d’un repas diététique alliant hot-dogs et frites afin de récupérer de cette intense fin d’après-midi.

  

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«La vie associative, la création graphique et l’évènementiel forment un cocktail qui me réussit bien»

Aujourd’hui, nous mettons en lumière une personne que nous côtoyons tous à travers nos projets associatifs : Maryannig Robin, Assistante du service communication et relations extérieures à l’IGR-IAE Rennes.

Qui êtes-vous ? Quelle est votre fonction au sein de l’IGR?

Je m’appelle Maryannig Robin, j’ai bientôt 52 ans (oooppsss, déjà !), je suis assistante au service communication et relations extérieures au sein de l’institut.

Plusieurs volets à ce poste : une partie communication institutionnelle, J’assure la réalisation matérielle, la logistique et la mise en œuvre d’événements et de manifestations institutionnels ou grand public. Je réalise également les visuels pour le service (écran, site internet, affiches, invitations, etc.) ainsi que la partie administrative (courriers, bons de commande, etc.).

Une autre partie, très importante pour moi : la vie associative. J’accompagne les 19 associations de l’IGR-IAE dans l’organisationde leurs projets :comment fait-on pour organiser un événement ? qu’est-ce qu’il nous manque pour un événement, un percolateur, un fournisseur, un traiteur…  ?

Je suis à l’IGR-IAE depuis Septembre 2000, je suis une des anciennes de la boîte, oooppsss ! (rires). J’ai commencé à la scolarité. Puis un poste s’est présenté à la communication. A l’époque il n’y avait que 3 associations : le BDE, une association Licence et l’association IGR Perspective qui est devenue l’association IAE Conseil. A l’époque c’était le BDE qui organisait le Gala avec moi. Dans la même journée on faisait, le forum entreprises, la remise des diplômes et on terminait par le Gala. Au fur et à mesure, la vie associative s’est étoffée. A partir de 2003, on a vu le nombre d’associations exploser ! Notre dynamique enseignante Karine Le Rudulier est devenue la référente enseignante de la vie associative, ce pendant plus de 10 ans. Elle a arrêté il y a deux ans.  Laura Sabbado Da Rosa a repris ce rôle.

J’ai donc une partie administrative, une partie création (visuels), mais j’ai aussi ce côté enrichissant d’accompagnement des étudiants. Enrichissant pour moi, humainement parlant. Enrichissant pour les étudiants, pour leur CV, leur vie future dans l’entreprise. Chaque année, vous arrivez, de tous horizons, tous différents. Vous apportez tous votre richesse, votre maillon à la chaîne. C’est ça qui m’intéresse dans mon boulot, tisser des liens, créer, communiquer et transmettre.

Quelles études avez-vous fait ? 

Après un BAC ES (Economique et Social), très attirée par les langues étrangères, je me suis inscrite à l’Université de Caen pour faire un Deug Anglais Espagnol option Commerce International, sans projet très précis, sinon un goût prononcé pour les voyages…L’université ne m’a pas plu. « Lâchée » dans un amphi géant avec tant de personnes, ça ne me convenait pas. J’ai un peu fait l’école buissonnière cette année-là ! J’ai travaillé le reste de l’année dans un jardin d’enfants spécialisé avec des enfants handicapés moteurs et mentaux. Ça vous remet les points sur les i ! Puis j’ai repris l’année suivante, une formation d’analyste programmeur en informatique.


Quel type d’étudiante étiez-vous ?

J’étais l’élève puis l’étudiante sérieuse, studieuse, « première de la classe ». Et la vie a fait que je n’ai pas poursuivi de longues études. Mes enfants ont fait bien plus d’études que moi ! Ils voyagent. A l’époque, nous n’avions pas les mêmes opportunités qu’à l’heure actuelle … Vous avez la chance à l’heure actuelle de pouvoir partir de façon relativement facile à l’étranger. Je n’avais pas ces moyens-là. Si c’était à refaire, je partirais à l’étranger, c’est sûr !

Quel a été votre parcours depuis la fin de vos études ?

Après avoir eu mon diplôme d’analyste programmeur, j’ai trouvé du travail tout de suite en tant qu’assistante commerciale chez Métrologie (société d’informatique commercialisant hardwares et softwares) puis dans une filiale du groupe Schlumberger (commercialisation de matériel de mesure électronique pour des grands groupes français). Et puis j’ai intégré l’IAE de Caen. J’ai travaillé au service formation continue en temps qu’assistante pédagogique pendant 8 ans. ). Puis j’ai été comptable 2 ans dans une autre entreprise privée… (un ange passe !) période pas très facile, je déteste les chiffres, c’était alimentaire ! (rires). J’ai eu mes enfants entre temps. Je leur ai consacré un peu de temps. J’ai intégré l’IGR-IAE Rennes en 2000, d’abord à la scolarité, ensuite à la communication. J’ai fait beaucoup de formations en cours d’emploi. A l’IGR-IAE, je me suis plus particulièrement spécialisée en communication visuelle : InDesign, Photoshop, Illustrator. Je fais beaucoup de supports pour l’institut : plaquettes, affiches, visuels pour les écrans et mise à jour du site internet, etc.


Pourquoi l’IGR?

J’ai choisi l’IGR-IAE car j’avais déjà travaillé à l’IAE de Caen.Pour moi, cela représentait l’ouverture sur l’entreprise, la combinaison entre les points forts, les atouts des Grandes Ecoles et les valeurs de l’Université.  Mon expérience en tant qu’étudiante à l’Université n’avait pas été concluante. J’avais, comme beaucoup de personnes que je vois sur les salons, une image poussiéreuse du milieu universitaire. Pour moi, l’oxygène était là, dans ce savant mélange des valeurs et des atouts. Ayant déjà travaillé à l’IAE de Caen, je connaissais le dynamisme de ces instituts. Les échanges et les relations avec les personnes qui reprenaient courageusement leurs études(public entre 19 et 57 ans !) étaient très motivants.

Je me répète, mais aussi pour la vie associative. Elle me tient vraiment à cœur.Je ne peux pas me targuer comme vous d’avoir une licence, un master…. (et puis après j’arrête avec ce complexe !) La « self-made woman » que je suis, s’est beaucoup formée « sur le tas », par l’exemple, l’expérience…. Les deux aspects sont importants, études et pratique. La gestion de projet permet de se confronter à des cas précis, du concret !

Quelles sont vos loisirs ? 

Amoureuse de nature et de grand air, les balades avec mon chien à la mer. La mer… Je suis très malheureuse ici à Rennes, trop  loin de la mer à mon goût. J’ai toujours vécu très proche de la grande bleue. Je suis née à Versailles (rires), mais à 4 mois mes parents sont arrivés à Caen. J’ai passé le plus clair de mon temps en Normandie, Calvados et Cotentin. Je suis une fille de la mer et du vent : mon père est un ancien champion du monde de char à voile. A 5 ans, j’ai donc fait mes premières armes sur ces bolides fabriqués maison. Je suis également passionnée de photographie. Pas un seul jour se passe sans que je fasse des clichés. Je suis très manuelle, jardinage, bricolage… Je transforme beaucoup de choses comme des meubles, je détourne des objets pour les remettre en service. Je suis toujours en train de bricoler. Mes enfants me reprochent toujours de ne pas les rejoindre à table à l’heure parce que je suis en train de bricoler (rires). J’aime passer du temps avec mes deux enfants quand ils viennent me voir. Ils sont la réussite de ma vie !

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Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR-IAE ?

Ma titularisation a été un moment fort, une reconnaissance. Après ce sont vraiment des petits gestes au quotidien, comme un étudiant qui ouvre la porte et m’offre un bouquet de fleurs, un paquet de chocolat, qui me laisse un petit mot pour me remercier de mon investissement et de ma disponibilité, des moments passés ensemble à monter un projet. Le Bonheur n’existe pas à mon avis. Mais la multitude de petits bonheurs que l’on prend la peine d’apprécier, ça c’est gratifiant ! Dernièrement, j’ai reçu un mail d’une étudiante de la promotion 2003, qui me demandait des nouvelles et m’en donnait. Carrière réussie, mariage, enfant, la vie !


Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas exercé cette fonction?

Alors c’est marrant, je lisais un peu vos interviews passées et notamment celle de Gulliver Lux (je travaille en binôme avec lui sur le projet Gala). Le titre c’était « si je n’avais pas travaillé à l’IGR j’aurais été photographe »…et bien moi aussi. J’aurais voyagé, appareil photo en bandoulière, prête à capter l’Image. Je passe beaucoup de temps à photographier ou à regarder les photos des autres. Je fais des centaines de photos par mois, par an. Petite, je voulais faire « chercheuse », de quoi, je ne savais pas moi-même ! Un peu plus tard, je voulais tenir un magasin de jouets ou une papeterie. J’adore les  crayons de couleur, les tubes de peinture, les papiers divers et variés. Je fais beaucoup de loisirs créatifs.


Si vous étiez un animal ?

On m’a dit une fois que je serais… un hérisson, et non ce n’est pas à cause de ma tignasse (ce serait plutôt un mouton)! Au premier abord, j’ai l’air d’avoir des piquants, mais à l’intérieur, quand on me connaît un peu mieux, je suis tendre et attentionnée aux autres. Autrement, je suis fascinée par les tigres et adore les animaux en général.


Si vous étiez un personnage historique ?

Gandhi. Pour sa sagesse. Sur mon fonds d’écran, j’ai une phrase de lui « L’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul.»  J’ai également écrit sur un post-it virtuel : « Penser à respirer ». Je suis quelqu’un qui me suis fabriquée un peu toute seule. Je ne compte pas ma peine. On n’a rien sans rien. Je suis toujours dans l’action, à la recherche de solutions. Si j’avais été une femme célèbre : la chanteuse américaine Joan Baez. Je l’admire en tous points, depuis ma plus tendre enfance.


Si vous étiez un film ? 

Oooppss ! Il y en aurait plusieurs… « Out of Africa » peut-être. Je l’ai vu tellement souvent. Je pleure à chaque fois… Je suis fan de Meryl Streep. Il y a aussi Robert Redford, beau gosse ! Les images sont magnifiques. L’histoire est prenante. Cette femme (Karen Blixen) était courageuse. Et pour la passionnée d’images que je suis, les prises de vue sont magnifiques.


Si vous étiez une chanson ? 

« Imagine » de John Lennon, pour le message de paix qu’elle porte (mon côté utopiste…).


Si vous étiez un dessert ?

Un éclair au café, c’est mon dessert préféré, c’est glacé à l’extérieur, et tout crémeux à l’intérieur! (rires)

 

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« Je pense que si je n’avais pas été professeur j’aurais été photographe »

Cette semaine, nous sommes partis à la rencontre de Gulliver Lux. Découvrez dès maintenant son interview.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous présenter ?

Il y en a qui ne me connaissent pas ? Il faut me donner des noms !  Je m’appelle Gulliver Lux, je suis enseignant-chercheur, plutôt dans le contrôle de gestion d’un point de vue disciplinaire, même si je n’aime pas ce découpage. Je travaille principalement sur le rapport individu/outils dans l’organisation pour la partie recherche. Je suis également responsable de la licence depuis Septembre.

ESSAI

Quelles études avez-vous fait ?

Après le bac, je suis parti en infomatique, faire un IUP MIAGE (Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion d’Entreprise). Puis, à la fin de ma licence 3, j’ai quitté ma formation car j’en avais marre de faire de l’informatique. J’avais déjà pour projet d’être enseignant-chercheur, et je savais que si je voulais réaliser ce projet si je continuais l’informatique, j’aurais dû faire une thèse en mathématiques appliquées. Du coup j’ai cherché une façon de quitter l’informatique en conservant mon projet professionnel. La « solution » est venue d’un enseignant de budget et comptabilité de gestion à l’IUP : Charles Ducrocq qui était enseignant à l’IGR. Il débauchait des étudiants de MIAGE pour les faire rentrer à l’IGR. J’ai donc effectué un Master 1 SICG, puis un Master-Recherche, et enfin ma thèse à l’IGR. Cette dernière portait sur l’appropriation des outils de gestion dans le secteur médico-social (santé). L’idée était de travailler sur les critères qui faisaient que ces outils de gestion pouvaient être acceptés ou rejettés dans ce milieu.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’étais un étudiant qui bossait pas mal, j’avais tendance à écouter partiellement en cours et à retravailler les concepts étudiés précédemment chez moi. En informatique, c’était très « corporate ».Pas de prises de tête, nous étions vite embarqués dans les fêtes, les soirées. Quand je suis arrivé à l’IGR en M1, ce n’était pas évident car les étudiants se connaissent depuis la licence. Il n’y avait pas forcément de week-end d’intégration ou autre. De plus, je suis rentré à l’IGR dans le but de faire un Master Recherche, de faire ma thèse donc ce qui sous-entend de trouver un directeur de thèse, ce qui change pas mal les perspectives.

Pourquoi avoir choisi l’IGR en tant qu’enseignant ?

A la fin de ma thèse, j’ai postulé pour être enseignant-chercheur au Canada. J’avais besoin de voir d’autres choses car cela faisait un moment que j’étais sur Rennes. Malheureusement cela ne l’a pas fait. J’ai donc postulé à divers emplois disponibles dans des universités françaises. J’ai été retenu à Grenoble et à Rennes. Etant déjà de l’IGR, je connaissais bien l’institut et j’avais noué des liens avec certaines personnes, donc j’ai choisi Rennes. Au final je ne regrette pas, l’institut a su me faire confiance sur pas mal de projets, mais le Canada reste dans un coin de ma tête !

En dehors du monde professionnel, quels sont vos loisirs ?

Je fais beaucoup de photographie, je pense que si je n’avais pas été professeur j’aurais été photographe. D’ailleurs, je me réserve le droit de le faire car je ne pense pas qu’on ait qu’une seule vie professionnelle aujourd’hui. J’allie souvent cette passion avec la moto, car l’idée c’est de se vider la tête. Je pars en moto et je m’arrête à des endroits qui m’inspirent pour faire de la photo. De manière plus ponctuelle, je fais du tennis ou je vais au cinéma.

N’y a-t-il pas un lien de causalité entre informatique et moto ? Monsieur Vigouroux aussi pratique la moto…

Il roule sur des japonaises ou des allemandes, on n’est pas fait pour s’entendre ! Pour moi une moto c’est une anglaise !

Quels sont vos projets pour la Licence de Gestion ?

D’abord recruter un co-responsable ! On va aussi essayer de la moderniser car les IUT ou la fac de sciences-éco ont pas mal bougé ces derniers temps. Tous les 5 ans, nous devons revoir notre offre de formation et nous arrivons prochainement à la fin de ce cycle. Les modifications auront lieu pour la rentrée 2017, nous sommes en train de retravailler notre offre. Nous pouvons cependant vous annoncer un scoop qui va concerner les futures licences : il y aura beaucoup plus de prises de paroles des étudiants en amphi au programme ! Vous êtes bons en technique, mais vous pêchez parfois sur la prise de parole en public. On va remédier à ça !

Pouvez-vous qualifier vos collègues de l’IGR en trois mots ?

Je dirais d’abord bosseurs. Ensuite, je ne sais pas quel terme utiliser… Je ne vais pas dire festifs car on ferait trop le lien avec les étudiants, mais ils sont bons vivants. Il y a une certaine joie de vivre, en tous cas chez les collègues avec qui j’ai des relations importantes, et pour finir, je dois avouer que j’ai entendu ça récemment et que ce n’est pas de moi… barbus !

Pouvez-vous qualifier les licences de cette année en trois mots ?

En termes de niveau, je pense que c’est une bonne licence. Pour le moment, nous n’avons pas eu trop de débordements donc je dirais que vous êtes sérieux, mais ça serait vous lancer trop de fleurs ! En ce qui concerne les étudiants de l’IGR en général, je dirais qu’ils sont investis, sympathiques, et travailleurs.

Pour le moment, quelle a été l’expérience la plus marquante pour vous au sein de l’IGR ?

J’ai soutenu ma thèse ici, dans la salle du Conseil. La thèse est quelque chose qui dure plusieurs années, et cela se solde par une soutenance. C’est l’occasion d’avoir sa famille, ses amis auprès de nous, et bien sûr des pairs qui nous évaluent. C’est un moment assez stressant, mais très gratifiant car on a un directeur de thèse qui nous félicite, qui nous dit qu’il a apprécié d’avoir travaillé avec nous, un conjoint mais aussi sa famille qui sont fiers de nous car faire une thèse est une chose mais soutenir quelqu’un qui fait sa thèse en est une autre !

Si vous étiez un animal : un éléphant, on dit toujours que c’est un animal intelligent, la force tranquille quoi !

Si vous étiez un homme historique : Marco Polo, pour le voyage !

Si vous étiez un film : Equilibrium, pour la lutte contre le conformisme !

Si vous étiez une chanson : Paint it black des Rolling Stones !

Si vous étiez un chef d’entreprise : Bill Gates mais pour sa vie de fondations, pas sa première vie d’entrepreneur…

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Les 10 raisons de ne pas mettre les pieds à l’IGR !

  • 1. L’intégration y est glaciale voire quasi-inexistante

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    2.  Il n’y a aucune vie associative

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     3. Un IAE basé dans la ville de Rennes moche, froide et sous la pluie

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     4. Aucun événement n’enrichie la vie des étudiants

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     5. Une école boudée par les professionnels

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  Une journée simulation d’entretien, un forum entreprise…
 

    6.  Un IAE dans une petite ville de province, reculée, au fin fond de la Bretagne

crédit photo Ouest France

 

    7.   Une école fermée à l’international

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     8.    Il n’y a aucune activité sportive et culturelle

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  9.    Des profs qui ne partagent rien avec leur étudiants

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    10.    Une école déconnectée de la réalité et sans créativité

entreprendre Des entreprises étudiantes, de nombreux projets professionnels !

 

    Le tout sans aucune once de solidarité !

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ParIGR-Inside

Notre cher et tendre président du BDE

Alors, Corentin, qu’est-ce que ça fait d’être président du BDE de l’IGR-IAE de Rennes ?

Je suis président depuis mars 2013 donc je commence un peu à m’y habituer. Tout a réellement basculé quand il y a eu la rentrée des licences … Les filles ne me voient plus pareil !!! (Rires) On était pas mal présent au début d’année en amphi et c’est vrai que la célébrité doit rendre un peu plus beau !!! Ca fait bizarre !

Qu’est-ce que ça t’apporte d’être président ?

J’assure ma place en M2 … (rires) Non, mais parlons plus sérieusement, on a des relations un peu privilégiées avec les profs, le personnel administratif, car je les vois assez souvent. C’est bien aussi pour le contact auprès des étudiants, tout le monde vient te parler mais ça nécessite … de dire bonjour à beaucoup de monde le matin !! Je pense qu’après le week-end d’intégration qu’on a fait, les licences ont une bonne perception du BDE et c’est vraiment ce qui m’importe le plus !

Corentin Président du BDE

Et si vous avez loupé la soirée spéciale élection du président du BDE sur IGR TV en avril dernier, retrouvez là directement en cliquant sur la photo !

Quelles sont les qualités d’un bon président ?

Wow ! Caractère social, car si l’on est pas social, ce n’est pas la peine d’être président. Le caractère festif, car l’année dernière, les soirées m’ont permit de rencontrer beaucoup de monde. Je n’ai loupé aucun jeudi soir y compris celui des partiels !! Et puis, le sérieux et l’organisation. Beaucoup de licences ont cherché à savoir comment devenir président à la fin du week-end d’intégration, beaucoup enviaient ma place, sauf que derrière, il y avait quand même 4 mois de travail. Il ne faut surtout pas avoir peur de concilier les cours et la vie associative. Il m’arrive même de mettre un peu mes cours entre parenthèse au profit de la vie associative.

Et justement, quelle est ta spécialité ?

Master Finance !

Comment as-tu fait pour être élu ? Pourquoi t’es tu présenté ? 

Je trouvais qu’il y avait un problème de cohésion entre Master 1 et Licence 3. Je connaissais pas mal de M1 car je suis sorti avec …une fille de M1 (pour la petite histoire !) et c’est vrai que beaucoup ne connaissait pas de M1 donc j’ai trouvé cela dommage. Par contre les M2 sont un peu plus « à part » car ils n’ont pas les mêmes cours, beaucoup sont en alternance… donc là, ça m’a paru un peu plus difficile de les intégrer pleinement ! J’étais déçu qu’il n’y ait pas de liste concurrente à se présenter pour l’élection du BDE. Certaines personnes étaient motivées, il devait y avoir 2 voir 3 listes, j’ai même motivé ces personnes à le faire et finalement non.

Le moment que tu attends le plus dans l’année ?

Il est passé, c’était le week-end d’intégration ! C’est LE moment qu’il ne fallait pas rater, on a eu de la pluie, mais il s’est bien passé quand même.

Le moment que tu redoutes le plus dans l’année ?

Certainement le Gala, car je dois faire un discours !!! L’année dernière je l’ai fait mais j’ai du boire quelques verres pour y aller (rires) et là, cette année, je vais devoir le refaire mais ça devra être un peu plus long ! Il y a pas mal de monde au Gala et je n’ai pas forcément l’aisance à l’oral pour ça !

Comment définis-tu la mission du BDE ?

Fédérer les associations, fédérer les étudiants entre eux, entre les différentes promos, et surtout avoir un rôle de conseil auprès des différentes associations car on a l’expérience de l’année passée. Je parle en connaissance de cause vu que j’étais à IGR Events l’année dernière et que la soirée romaine (soirée de noël) avait fait un flop. Cela m’a servit énormément et je n’ai pas envie que cela se réitère pour d’autres assos, et pour encore plomber le budget ! Du coup, on a installé des référents BDE dans chaque assos. On a un droit de regard sur ce qu’ils font mais ce n’est absolument pas de la surveillance. Même si certaines assos nous perçoivent un peu comme la police, ce n’est pas notre but. On est là pour leur éviter des problèmes, leur apporter un avis extérieur qu’ils prendront en compte ou non !

 

Merci à Corentin LB.