« J’aurais aimé être scénariste »

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« J’aurais aimé être scénariste »

Si être enseignant-chercheur à l’IGR lui plait mais n’était pas sa vocation, Franck Burellier se serait bien vu scénariste.

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Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

« Bonjour, je m’appelle Franck Burellier, je suis Maître de conférences ici à l’IGR et j’enseigne en gestion des ressources humaines, en GPEC, en communication, et en gestion des tableaux de bord sociaux également. Globalement c’est à peu près tout pour l’enseignement!  Je fais pas mal de suivi de stages et de mémoires  aussi auprès des apprentis RH, et je coordonne un diplôme Master 1 Management des ressources humaines avec le CHU de Rennes pour la formation de cadres de santé. Sinon, en termes de recherche, je travaille principalement sur le milieu hospitalier et notamment les évolutions de rôle de médecins qui prennent des responsabilités de gestion. Mais je travaille aussi depuis peu sur le secteur du jeu vidéo, plus précisément sur la création du rôle de commentateur de jeux vidéo.

Est-ce depuis la fin de vos études ou avez-vous eu d’autres expériences professionnelles entre temps ?

Oui, c’est effectivement depuis la fin de mes études. J’ai donc fait ma thèse pour être enseignant-chercheur. Et selon la procédure, on ne peut pas postuler pour un poste fixe tant que nous n’avons pas la thèse, donc j’étais en CDD d’abord à l’IAE de Grenoble, puis à celui de Lyon pendant deux ans avant d’arriver ici.

Pourquoi avoir choisi l’IGR ?

Très sincèrement au début c’est un petit peu le hasard. Nous avons la contrainte d’être des centaines à postuler dans toute la France, on fait donc le tour de celle-ci, et Rennes n’était pas mon premier choix, puisque je suis de la région Rhône-Alpes. Idéalement je serai resté dans cette région, mais je n’ai pas trouvé, donc c’est la Bretagne ! Que je ne connaissais pas du tout d’ailleurs, j’étais simplement allé à Saint-Malo pour un congrès. J’ai été pris en réalité sur deux ou trois postes dans le Nord de la France, et c’est Rennes que j’ai choisi pour plusieurs raisons. J’ai accroché la première fois où je suis venu sur la ville en elle-même, je savais que l’établissement était de cette taille-là, et j’avais le souvenir de Grenoble comme un bon IAE, au sens suivi des étudiants, et qui avait approximativement la même taille que celui de Rennes. Ça correspondait plutôt bien à ce niveau-là, et puis je trouvais aussi qu’il y avait de la complémentarité dans les équipes d’enseignants sur les thématiques de recherche notamment.

Si vous deviez qualifier les étudiants de l’IGR en quelques mots ?

Je vais les qualifier en faisant des comparatifs, par rapport à Grenoble et à Lyon. Je les trouve globalement très sérieux, c’est l’adjectif qui me saute le plus aux yeux. Je les trouve relativement posés, calmes, peut-être un peu plus qu’à Grenoble et qu’à Lyon justement. Je les trouvais davantage dispersés là-bas !

Et si vous deviez qualifier vos collègues ?

Je les trouve conviviaux. Là encore par comparaison et sans être méchants vis-à-vis de mes précédents collègues, je trouve qu’il y a un côté assez chaleureux à l’IAE de Rennes. Quand je suis arrivé ici, j’ai reçu un très bon accueil de la part de tout le monde. Il y a peu de rivalité entre enseignants-chercheurs, ce qui n’est pas fréquent je trouve dans ce milieu. J’ai une amie qui a été recrutée cette année et avec qui j’ai fait ma thèse, et elle a eu le même ressenti en arrivant. Peut-être cela est-ce dû à notre statut différent dans les précédents établissements ?

Quelle a été l’expérience la plus gratifiante pour vous depuis votre arrivée à l’IGR ?

Je vous parlais tout à l’heure de ce partenariat que je coordonne avec le CHU de Rennes, et ce n’était pas gagné d’avance, quand je suis arrivé, ça se créait tout juste. On m’a donc donné cette responsabilité-là, et au bout d’un an j’étais assez fier de voir que le système avait bien fonctionné, que les stagiaires étaient très contents de cette formation. C’est un sentiment un petit peu général, mais je n’ai pas de « moment » gratifiant particulier à donner.

Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas été prof ?

Waouh ! En fait je ne me prédestinais pas forcément à être prof, pour moi c’est un peu venu avec le temps, j’aime mon métier mais ce n’est pas une vocation. J’ai plutôt la sensation, je ne parle pas au nom de tout le monde bien sûr, que l’on peut faire n’importe quoi. J’ai d’autres passions comme le cinéma, donc idéalement si j’avais eu l’idée plus jeune, j’aurais aimé être scénariste ou ce genre de chose. Ou bien j’aurais pu rejoindre aussi un secteur d’activité que j’aime bien, celui du jeu-vidéo. Au niveau de la recherche je travaille principalement sur le milieu hospitalier, mais la fonction publique est un peu oppressante parfois.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’étais assez sérieux je pense ! Un peu comme les étudiants de l’IGR, un étudiant assez classique d’IAE. Je ne me démarquais pas trop disons.

Si l’IGR était un animal, quel serait-il ?

Je dirai un animal comme un lion, car je trouve que l’IGR est très atypique sur un point : habituellement les IAE sont très « universitaires » et ne se démarquent pas. J’ai l’impression qu’à l’IGR il y a un énorme travail qui est fait pour communiquer, aller chercher des fonds à l’extérieur. On ressent une dynamique aussi bien au niveau institutionnel avec la direction, mais également avec les étudiants où il y a une grande force des associations que je ne trouve pas ailleurs. Ça me fait presque penser à une école de commerce. Et là sincèrement, ce n’est pas le cas d’autres IAE, je trouve qu’ici il y a vraiment cet aspect école entrepreneuriale qui ressort. Je pense donc que le lion représente bien l’IGR.

Plutôt culturel ou sportif ?

Un mix des deux. Je fais du tennis et un peu de squash, mais à côté de cela je suis très cinéma et musique, je joue d’ailleurs de la guitare. J’essaie de partager mon temps entre la culture et le sport !

Aimez-vous un endroit tout particulièrement dans Rennes ?

Il y a un bar très sympa que j’ai découvert il y a quelque mois qui s’appelle Couleur café, qui se situe entre les deux arrêts de métro Saint Anne et Anatole France.

Pour finir, Nantes en Bretagne ?

Si je répondais franchement je dirai que je m’en fiche ! Quand je suis arrivé ici dans la région j’en ai entendu parler, mais je ne m’étais jamais posé la question. Je ne suis pas trop porté sur les questions de territoire régional, donc en Bretagne ou pas, ça ne me dérange pas ».

Merci à Franck Burellier pour avoir répondu à nos questions.

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