Archive de l’étiquette IGR

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Ouvrez l’oeil : Inside a mené l’enquête sur les pièces cachées de l’IGR (Partie 1)

Et si l’on vous divulguait quelques anecdotes à propos de l’IGR ? Les membres de l’équipe Inside se sont pris au jeu et ont suivi Mme ROBIN qui a gentiment accepté de nous faire visiter des lieux quelque peu insolites (où se cachent peut-être les saucissons disparus du BDS)…

Les archives de l’IGR sont situées dans deux caves difficiles d’accès. La première est accessible par un escalier en bois très étroit et la seconde par une trappe située sous un bureau.
Les archives vont des années 80 à aujourd’hui, c’est-à-dire près de 40 ans de dossiers, fiches pédagogiques, résultats, … Des formations ont refait leur apparition, comme le DEUG par exemple. A noter que les archives doivent être conservées un certain nombre d’années avant d’être détruites.
Pour anecdote, un professeur de SICG que l’on va nommer Mr. V. a enfermé un de ses élèves dans l’une d’elle durant un certain temps (qu’il a souhaité taire).

Archives
Peu d’entre vous connaissent cet endroit : le local des associations. Seuls les présidents y ont accès, via un badge, pour ranger leur matériel et accéder à la boîte aux lettres des associations. A quand un petit coup de nettoyage ?

Local
L’actuelle salle du conseil était anciennement une chapelle au sein d’un couvent. C’est dans cette salle qu’ont lieu les soutenances de thèses (auxquelles tout intéressé peut assister – se renseigner sur le site du CREM pour connaître les dates), des visioconférences à l’aide des deux écrans, des conseils d’administration ou encore des réunions entre le personnel. Il y a également un piano où un groupe de chorale dénommé « Résonance » vient répéter.

Salle du Conseil
Vous ne devez pas connaître non plus la salle des doctorants, juste en-dessous des toits. Ce lieu permet à ces derniers de travailler et de se soutenir dans leurs travaux respectifs, un peu selon le système de coworking, selon les dires de l’un d’eux.

Salle des doctorants

Vous restez sur votre fin ? Pas d’inquiétudes : un nouvel article relatif aux endroits méconnus des étudiants (et parfois du personnel de l’IGR) ne saurait tarder.

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Un autre regard sur l’alternance

Rien que pour vous, les alternants de l’IGR ont répondu à nos questions sur l’alternance. Leurs retours vous permettront peut-être de vous décider à choisir ou non l’alternance.

Ce qu’il faut retenir du retour des alternants actuels, c’est que si le rythme est adapté, il est cependant conséquent. Il est important d’être organisé, et connaitre l’intensité du programme.

10 avantages incroyables de l’alternance qui pourraient bien vous faire grandir professionnellement et personnellement :

Si l’alternance, suite à l’infographie précédente, vous semble idéale, les alternants vous donne tout de même quelques conseils pour prendre votre décision et vivre votre alternance dans les meilleures conditions :

Bien que l’alternance soit une très bonne alternative pour une transition vie étudiante – vie professionnelle, les alternants tiennent à vous mettre en garde sur certains points dont il faut avoir conscience :

Pour conclure, c’est un OUI majoritaire ! Les alternants vous encouragent à suivre leur voie.

Voici pour conclure, les raisons qui les ont poussés à choisir l’alternance. Peut-être que vous allez vous y retrouver 🙂

En espérant vous avoir aidé à répondre à vos nombreuses interrogations. Nous vous souhaitons bon courage pour la constitution des dossiers, les candidatures en entreprise et les entretiens individuels !

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Les portes ouvertes, c’est parti !

Aujourd’hui commencent les portes ouvertes et la journée de préparation au SCORE au sein de l’IGR.

Après un passage par le stand d’accueil, les premiers inscrits pourront se rendre à la conférence de préparation au SCORE au sein de l’amphithéâtre Claude Champaud (deux conférences sont prévues dans la matinée) tandis que les visiteurs pourront se rendre sur les différents stands des formations et des associations proposées à l’IGR. Une autre conférence sur les portes ouvertes se déroulera dans l’amphithéâtre 2, également dans la matinée.

Les étudiants inscrits à la journée de préparation au SCORE pourront s’entraîner au test l’après-midi, après la pause-déjeuner.

Conférence Portes Ouvertes :

Conférences SCORE :

Stands :

Binômes du SCORE :

Pause sandwich :

Suite de la visite :

Pendant ce temps-là, les inscrits au SCORE travaillent…

Quelques photos des membres de Diffusion :

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TOP 10 des raisons d’aller voir Ils Gèrent Rien Sur Scène (s’il en fallait) !

Ils sont beaux, ils sont talentueux, et ils s’apprêtent à vous faire vivre un moment de folie à travers leur pièce de théâtre « La Mariage » ! Pour ceux qui hésitent encore à prendre leur place, nous avons demandé à la troupe d’Ils Gèrent Rien sur scène de dresser le top 10 des bonnes raisons de venir les voir !

1 – Parce que les comédiens se sont démenés pour vous offrir le meilleur spectacle !

Depuis le début de l’année, nos comédiens se sont rassemblés tous les lundis soir à 18h30 en répétition sous les signes de la joie, de la bonne humeur mais aussi de l’apprentissage. Ces répétitions ont créé un réel esprit de troupe qui se retranscrira sur scène, chacun ayant appris à jouer l’un avec l’autre.

2 – Parce que la mise en scène est assurée par une professionnelle !

Notre asso a fait appel à un metteur en scène professionnel cette année, en la personne de Clothilde CARO. De par son expérience, elle a pu apporter des conseils de jeu, des idées de pièces comiques pouvant être jouées mais également instaurer une ambiance conviviale en répétition.

3 – Parce que des références à l’IGR vous feront rire.
Un choix de notre metteur en scène a été d’insérer des références à l’IGR au sein du texte de Nikolai Gogol datant du 19ème siècle. Cela apporte du jeunisme à la pièce et vous fera assurément rire, nous vous le garantissons !

 

4 – Parce que le teaser vous a donné envie.
Réalisé comme l’an dernier par Gary Romagny, le teaser est encore une fois réussi et vous a donné l’eau à la bouche. Nous remercions également les responsables de l’hôtel 4 étoiles « Lecoq Gadby » pour leur accueil, leur gentillesse et la beauté de leur site qui colle parfaitement à la pièce.

 

 

 

 

 

 

5 – Parce que ce sont les 10 ans de l’asso !
Ils Gèrent Rien Sur Scène fête cette année ses 10 ans ! Une occasion pour nous de mettre en avant notre asso et surtout de vous concocter quelques surprises !

6 – Parce qu’un artiste a besoin de son public pour livrer sa plus belle prestation !

Notre représentation aura lieu au Diapason et autant vous dire que pour nos comédiens amateurs, une telle salle est impressionnante au premier abord… 400 places ! Ce sont donc 400 personnes que nous attendons afin de galvaniser nos comédiens et leur donner ce supplément d’âme le jour J.

7 – Parce que vous allez vous rendre compte que vous aimez le théâtre !

Nous imaginons que pour beaucoup, cette représentation sera votre première fois. Notre pièce, rythmée et comique, va dépoussiérer vos idées anciennes sur le théâtre. Notre but : vous faire dire à la fin de la pièce :

« C’était trop bien ! »

8 – Parce que la pièce est comique !

Ne vous attendez pas à un drame ou une tragédie grecque, notre asso fait des choix de pièces comiques depuis quelques années afin de vous faire rire. Cette année, la pièce jouée sera « Le Mariage ». Le pitch ? Une marieuse présente à notre personnage principal, qui se décide à se marier, une jeune femme. Seul hic : quatre autres prétendants la convoitent également.

9 – Parce que c’est l’occasion de voir vos potes dans des scènes ou des costumes improbables !

Qui dit théâtre, dit jeu d’acteur, décors mais aussi costumes… Et vous risquez de voir certaines personnes de l’IGR d’une autre manière après leurs prestations, certaines scènes ou costumes resteront dans votre mémoire.

10 – Parce que le 1/8ème de finale de LDC est déjà plié et que vous ne raterez rien (pas comme l’an dernier) !

Barça-PSG n’a plus aucun intérêt après la démonstration des Français à l’aller (4-0 on le rappelle), le suspense n’aura duré que 90 minutes et nous vous garantissons que vous ne raterez rien d’exceptionnel lors de ce match retour, une excuse en moins pour ne pas venir le 8 mars à 20h au Diapason.

Et ceci est une liste non exhaustive ! Alors n’attendez plus, et filez prendre une place pour applaudir nos talentueux acteurs IGRiens ! 😉

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#INSIDE_OF : Journée de préparation à l’entrée en IAE !

IGR Inside s’est glissé dans les coulisses de la première journée de préparation à l’entrée en IAE (pour votre plus grand plaisir) ! Au programme : conférence, atelier CV et entretien, et pour finir le fameux Score blanc qui n’ont plus de secrets pour vous désormais ! Enjoy !

 

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Etre igérien c’est… !

La série « être igérien c’est… » est en avant première sur notre page Facebook, mais on vous en a fait une petite compilation :

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Welcome back, NYC !

Nous voilà repartis pour NYC avec la deuxième partie du témoignage de notre ancienne IGRienne, Céline J. Laissez-vous tenter par une mise en perspective du rêve américain, mais aussi de ses travers, pour être suffisamment alertes si vous souhaitez, vous aussi, partir à l’aventure.

Travailler à l’étranger, était-ce un choix depuis longtemps, ou ça s’est fait comme ça ?

Je n’ai jamais forcément eu l’idée de travailler à l’étranger, j’avais un attrait pour les voyages et j’étais bonne en anglais.

Les Etats-Unis et le fait de fréquenter des étudiants internationaux ont changé qui je suis. Je respecte l’approche libérale des EU, ils se posent sur leurs acquis, on n’a rien sans rien ici, ça me permet de voir le monde du travail différemment. Je partage davantage le côté entrepreneurial américain, on galère moins, c’est un peu l’American Dream. J’ai lu une fois que “l’échec pour un entrepreneur, c’est comme une cicatrice sur la tronche d’un malfrat, si t’en as pas au moins une, t’es pas crédible” et je trouve que ça reflète parfaitement l’entrepreneuriat aux EU. En France, il y a la peur de l’échec, dès que tu mets la clé sous la porte, c’est négatif, on est stigmatisés par l’échec. Aux EU, on se dit qu’il a essayé, l’échec n’est pas considéré comme mauvais, on te pousse vers le haut, c’est ça que j’apprécie. Après, certains aspects français me manquent. Un jour, je trouverai le bon équilibre.

Comment as-tu trouvé ton poste ? Comment s’est passé l’entretien ?

Par le réseau, (j’avais gardé des contacts de mon 1er passages aux EU) : à un dîner avec des amis et leurs amis, dont Eric Kayser (réseau international de boulangeries artisanales). Je ne me suis pas démontée et je me suis présentée. Dans la soirée, il m’a présenté quelqu’un que j’ai revu 2 jours plus tard autour d’un café. C’est comme ça que s’est fait mon entretien, autour d’un café !  Aux EU, tu es plus embauché sur sur ta personne, c’est ton réseau, les personnes autour de toi qui font ta crédibilité.

A-t-il été difficile de t’intégrer à l’étranger ? Comment vis-tu ton éloignement ?

L’intégration est assez facile, c’est de rester qui est plus compliqué. Plus je vis à l’étranger et plus je me rends compte que je rate des choses en France, des moments avec mes amis.

Je vis à l’étranger on and off depuis cinq ans maintenant en ne restant rarement plus d’un an par pays. Du coup, j’ai l’impression de commencer beaucoup de choses d’un point de vue social mais de ne jamais les finir. Je n’ai plus vraiment d’attaches nul part.

Quand tu voyages pas mal, tu fais des rencontres formidables et tu rencontres des gens extraordinaires. Tu partages ta culture, tu en apprends d’autres. Humainement, l’expérience est incroyable et je la recommande. Mais après un moment, les petites choses toutes bêtes commencent à te manquer (la nourriture principalement, mais les valeurs aussi). On a tous grandi avec une culture particulière mais quand tu vis dans un autre pays, tu t’adaptes “à Rome, fais comme les romains”.  New York est vraiment un cas à part.

Je respecte le travail aux EU mais la culture européenne me manque. Plus tu es loin, plus tu oublies. NYC a ce côté corrompu, il te corrompt, tu laisses une partie de tes valeurs à la douane. New York est une ville où tout se base sur qui tu es, avec qui tu es. C’est ton réseau qui définit ta personne et tu te rattaches au réseau des gens que tu rencontres.

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Mais il arrive un point où tu ne te reconnais plus toi-même. J’en ai fait l’expérience récemment où je me suis rendue compte que je ne supportais plus les gens avec qui je trainais. Aux EU c’est l’apparence qui compte le plus. Ca te bouffe un peu mais il faut savoir revenir à ses valeurs chères. Je respecte le côté travail. C’est des requins à NYC même aux  EU, travailler plus pour gagner plus, c’est le système de la débrouille, tu n’as pas le système social français. Ca te permet d’élever ta personne mais ca peut aussi te briser. Il m’a fallu 4 ans pour réaliser que le pays me changeait. Tu ne peux pas tout lâcher, il y a des valeurs qui te définissent.

Tu m’aurais posée la question il y a 5 ans, je t’aurais dit que j’adore, que tout est top. Mais aujourd’hui, je dirais que NYC a un prix, c’est à toi de poser tes limites pour ne pas te perdre, toi et tes valeurs.

Quelles sont les différences que tu as pu remarquer entre les entreprises françaises et américaines ?

Pour être tout-à-fait honnête, je n’ai aucune idée de ce que c’est de travailler aux USA en tant qu’Américain. Juste ce que c’est de travailler en tant qu’immigrant. J’ai le sentiment ici que je dois toujours me prouver, me donner à 1 000% et me rendre indispensable pour l’entreprise. Un Américain ne va pas avoir cette même perspective car il n’a pas besoin de justifier son visa. Quand tu es immigrant, tu es lié à l’entreprise qui t’embauche. Ton avenir professionnel, et donc personnel, sont entre les mains de ta boîte. Ce n’est pas très agréable comme sentiment.

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usa-celine-2Comptes-tu rester aux USA par la suite, travailler dans un autre pays ou revenir en France ?

La France, pas sûr. En France, on a tellement de droits qu’on en oublie le sens. Ici j’ai dû réapprendre que travailler est un droit et un privilège. J’ai dû payer pour avoir le droit de travailler : c’est quand même fou quand on y pense. Je n’ai pas les mêmes droits qu’un américain non plus. Je suis liée à l’entreprise qui me sponsorise. Je n’ai pas cette liberté de changer comme je veux ou de me reposer sur le chômage. Travailler en Europe, oui ! Genre Londres, c’est le meilleur des deux mondes, ce n’est pas parfait, mais il y a le côté européen des valeurs et le coté libéral du monde de l’entreprise.

Après NYC est une ville à part, peut-être que je pourrais bosser dans un autre Etat ou au Canada. C’est une ville où tout va bien ou tout va mal, il faut avoir les tripes pour s’accrocher. On se pose des questions existentielles. Pour le moment, je m’accroche parce que je suis jeune et j’ai des opportunités.

Les discussions principales entre copines ici sont hallucinantes, jamais je n’aurai pu penser avoir une conversation sur “Est-ce que je vais congeler mes oeufs ?”…

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Tout se passe en retard coté couples ici, professionnellement les femmes réussissent mais il faut mettre de coté ta féminité ! Tu as deux catégories de femmes : celles qui veulent réussir à tout prix et qui mettent leur vie perso en stand by, et celles qui se trouvent un mari bien friqué et qui les entretient. Et qu’on mette les choses au clair : la dating pool à NYC, c’est un enfer avec 1 homme pour 6 femmes !!!

Que conseillerais-tu à un étudiant qui souhaite travailler à l’étranger ?

Patience, détermination, confiance en soi, persévérance mais aussi :

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Bienvenue à NYC ! Tu commences par chercher un logement, en colloc’ ou sous loc’  et ce pour un loyer moyen de $1500. Ah, ça c’est uniquement le prix d’une chambre avec au moins un colloc’ qui va t’extorquer les deux tiers de son loyer – bah oui c’est son nom sur le bail et t’as rien à dire, c’est partout pareil – ! Ah, et quand tu sais que le prix d’un dentifrice à Manhattan c’est $8…giphy-11

Je te laisse imaginer les frais d’installation (dépôt de garantie, tes draps/couette/oreiller, ton savon, shampoing, gel douche, dentifrice – tu sais ces petits trucs pour lesquels tu t’es dit que ça pesait trop lourd dans la valise et que tu allais trouve sur place – … Tu arrives donc à $5000 de frais d’installation – sérieusement je ne rigole pas, j’ai même pleuré – . Viennent ensuite tes frais mensuels de téléphone ($60 le forfait le moins cher), de transport ($116,50 par mois) et de nourriture (pas loin de $600 par mois en mangeant des pâtes tous les soirs).

La vie à NYC c’est dur, il te faut une période d’adaptation. Perso, il m’a fallu six mois pour économiser un peu. Je me suis vue vivre avec 38 centimes pendant 2 semaines … Zero marge d’erreur ! Ca parait dur mais c’est génial ! Je ne serais pas là si je n’aimais pas. C’est une opportunité incroyable mais il faut faire des concessions.

Qu’est ce qui a été et/ou est le plus dur de vivre à l’étranger ?

Prétendre être une personne dans ton travail, créer un personnage pour être efficace, je ne dis jamais non, je dis “oui mais”, tout faire à 1 000%, entache ta vie personnelle. Vivre a NYC, c’est faire des concessions. C’est top mais c’est cher. Tu sors beaucoup donc tu oublies tes petits moment simples comme aller faire tes courses et cuisiner. Ici, il manque l’art de vivre, c’est aussi supporter l’éloignement lors des fêtes, il faut être courageux ou curieux.

Tu doutes, tu te demandes si tu as fait le bon choix, toute ta confiance en toi redescend par phase : je fais le bilan, je me rassure, je demande à mon entourage de me rassurer (sinon tu rentres en France). Tu as besoin d’un bon support derrière toi pour tenir. En 5 ans, c’est la première fois que ça m’arrive. Je suis dans l’insécurité. Mes potes restés en France sont posés et moi, je ne suis pas posée. Tout est lié à mon boulot ici : réseaux, collègues, c’est 80% de ma journée.

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Un souvenir incroyable de ta vie aux States ?

Je ne saurais même pas dire, j’en ai plein… Sûrement la générosité des gens et la simplicité.

J’ai été accueillie à Noël dans la famille d’une amie de fac (que je connaissais à peine). Quand la fac était fermée pour les fêtes, j’étais à la porte et elle m’a invitée.

J’aime rencontrer des gens et leur rendre leur générosité. Quand mes parents ont vu cette générosité, ils ont commencé à ouvrir leur porte à de parfaits inconnus.

Mon anecdote perso : J’ai commencé mon aventure New Yorkaise par un gros coup de chance. J’étais sur Skype avec ma mère lorsqu’elle a reconnu Cyril Lignac derrière moi. J’ai raccroché et je suis allée me présenter. A l’époque, je travaillais pour un fromager Bordelais et j’avais besoin de développer mon réseau pro. Opportunité parfaite ! Je suis allée le voir pour me présenter, et non pas pour lui demander un autographe mais lui vendre mon fromage pour son resto new-yorkais (haha!) Il m’a présenté les gens avec qui il était : des grands pontes de la cuisine à NYC dont ma future meilleure amie. C’est vrai qu’il ne faut pas être timide mais être prêt à prendre des risques et foncer. Les opportunités et la chance, ça se provoque. Cette anecdote, c’est le moment qui a déterminé ma carrière. Quand j’y pense, je n’y crois toujours pas. NYC est vraiment LA ville de toutes les opportunités !

Parmi les choses qui m’ont le plus frappée aussi sur un registre plus triste et sérieux, c’est la chance qu’on a d’être Français. Plus t’es loin, plus tu apprécies la France. Quand je reviens, je me rends compte qu’on est privilégiés (en France, on ne meurt pas du diabète, les EU ne sont pas un pays du tiers-monde et pourtant c’est possible). C’est vraiment le monde à l’envers. L’une des plus grosses puissances du monde qui ne peut/veut pas soigner ses citoyens. J’ai beau être critique sur le système français, s’il y a une chose que je respecte, c’est notre système de sécurité sociale (pas parfait, c’est sûr). En France, on ne laisse pas mourir les gens et on ne les ruine pas en les soignant. Les gens s’endettent aux USA pour pouvoir se soigner…

Le mot de la fin :

A NYC, c’est à toi de choisir selon tes valeurs, c’est la ville de toutes les possibilités : laisser sa vie privée, sa famille, sa jeunesse, c’est à toi de faire la balance. Ce sont des questions que je ne me posais pas avant, mais plus je vis ici, et plus les questions sont les mêmes et tu commences doucement à tout reconsidérer. Il faut juste se donner les moyens pour atteindre ses rêves !

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“La perfection n’existe pas mais il faut au moins viser l’excellence.”

Igériennes, Igériens, la rubrique “Les yeux dans les yeux avec…” est de retour ! Vous connaissez tous ce professeur et on sait que vous l’adorez. Si on vous dit qu’il est barbu… Vous l’avez compris, découvrez dès maintenant l’interview de Mathieu Lajante.

Pouvez-vous présenter ?lajante-test-2
Mon parcours est un peu particulier : après le collège, j’ai choisi un parcours professionnel, je ne voulais pas faire de longues études. J’ai fait un BEP et un CAP en mécanique-auto. Pendant ma formation, au début de la 2ème année, il y a eu l’explosion d’AZF, une usine d’engrais chimique qui a explosé et qui était juste à côté du lycée. Il y a eu une trentaine de morts, moi j’ai été blessé. On a été obligé de quitter le lycée où on était parce que tout était détruit… J’ai donc travaillé pendant 4 mois dans une concession automobile, et j’ai vraiment vu ce que c’était d’être ouvrier, mécano, et je me suis dit “je ne suis pas vraiment sûr de faire ça toute ma vie”, donc… je vais essayer de poursuivre !

Après le BEP, les meilleurs élèves pouvaient faire une première d’adaptation, pour passer un Bac Technique. J’ai donc fait ça. Après mon bac, j’ai commencé un DUT en Génie Aéronautique à Toulouse, mais je me suis arrêté au bout de la première année. Je me suis réorienté et j’ai fait un DUT Tech de Co, pendant deux ans. J’avais déjà dans l’idée de faire une thèse à ce moment-là, mais je n’étais pas sûr, je ne savais pas trop dans quoi je me risquais. C’était long et comme je finançais mes études, partir sur 3 ans d’études supplémentaires et faire la thèse derrière, c’était un peu risqué…

J’ai assuré mes arrières en faisant une Licence Pro en alternance dans la banque : j’ai travaillé pendant 6 mois au Crédit Agricole, 6 mois de cours. J’ai mis de l’argent de côté, et j’ai candidaté à l’IAE de Toulouse où j’ai fait le Master 1 Marketing. Je suis venu faire le Master 2 Recherche ici, à Rennes, puis ma thèse toujours à l’IAE de Rennes, en 3 ans où j’ai été recruté comme maître de conférences.

Pourquoi avoir choisi l’IGR en tant qu’enseignant ?
En fait, j’ai été recruté à Metz, Toulouse, à l’IUT GEA de Rennes et à l’IGR. Mais à Rennes, j’avais déjà commencé à beaucoup m’investir dans l’institut pour la partie enseignement et recherche, et je n’avais pas forcément envie de rentrer à Toulouse, j’étais bien ici. J’ai choisi de rester à Rennes, pour profiter de tout ce que j’avais mis en place. Ne pas recommencer à 0 ailleurs.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?
Alors… euh étudiant ou élève ? Élève… on va dire que j’étais un élève compliqué, insolent, pas forcément travailleur. Mais à partir de l’expérience d’AZF, de l’explosion, ça m’a remis les idées en place, et depuis ce jour, j’ai été un excellent étudiant, et ce n’est pas pour me vanter. J’ai toujours bossé à fond à fond ! J’ai eu tous mes diplômes avec mention, et j’ai été major de promotion en Licence et en Master 2 avec la mention bien. Je me suis donné à fond pour réussir. C’était vraiment un défi. Je me suis dit « puisque je me suis sorti de ce truc, maintenant, quoique je fasse, je le fais à fond » ! Il y a eu des réorientations etc. mais j’ai toujours visé l’excellence dans ce que je faisais et de manière responsable. Je partais du principe que c’était un choix que j’avais fait, que personne ne me l’avait imposé et que, par conséquent, il fallait que je l’assume jusqu’au bout. Donc je venais en cours à l’heure, je faisais le boulot à l’heure, tout nickel, parce que c’est un choix que j’avais fait, je n’ai pas subi tout ça. Je l’ai choisi et je l’ai assumé.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le métier d’enseignant ?
J’aime bien transmettre, j’aime bien le contact avec les étudiants. J’aime bien me sentir utile parce qu’avec mon parcours, un peu atypique on va dire, j’ai toujours eu des gens qui m’ont aidé, qui m’ont ouvert la porte, qui m’ont tendu la main, qui ont cru en moi, qui m’ont donné confiance, etc. Et je me dis, bah maintenant, c’est à mon tour. Donc si je peux partager mon expérience, même si elle n’est pas énorme, si je peux aider, conseiller, et bien je le fais avec plaisir et je me sens utile là-dedans. Et puis, il y a un truc qui est très important pour moi et que je peux avoir ici, en tant qu’enseignant chercheur, c’est la liberté. Je ne la retrouverai nulle part ailleurs. Y’a pas d’autre métier qui m’offre cette liberté-là. Parce qu’on a quand même l’assurance d’avoir un salaire à la fin du mois, ce qui n’est pas le cas d’un entrepreneur et en même temps, on est libre. Je n’ai de comptes à rendre à personne. Je peux être présent pour ma famille, je peux être présent pour les gens qui comptent et en même temps, je fais mon boulot. Et cette liberté, pour moi, elle n’a pas de prix.

Comme j’ai travaillé pas mal en entreprise pendant mes études, je me suis vite rendu compte que me faire siffler des ordres par un mec qui me dit “t’es pas là pour réfléchir mais t’es là pour faire”, ça n’allait pas me correspondre du tout. Donc voilà, maintenant, je suis maître de mon travail, maître de mon outil de travail. C’est moi qui détermine comment je fais mes cours avec mes étudiants, comment je fais ma recherche, etc. Y’a toujours des contraintes, y a toujours des règles à respecter, mais c’est des règles que j’ai choisies et qu’on ne m’a pas imposées, et ça, c’est important.

Pouvez-vous qualifier vos collègues de l’IGR en quelques mots ?
Je parle pour ceux avec qui j’ai des relations : je les trouve très sympathiques, à l’écoute et travailleurs parce que finalement, à chaque fois que j’ai travaillé avec eux, que ce soit sur la partie recherche ou la partie enseignement, j’ai toujours trouvé des gens qui s’investissaient autant que moi en temps et en énergie pour que ça fonctionne.

Et pour les étudiants de l’IGR ?
Les étudiants de l’IGR, ça dépend des années, ça dépend des promos. Il y a de tout.

Ça change vraiment d’une promo à l’autre ?
Ouais. Je pense qu’il y a des effets de groupe c’est à dire que quand vous arrivez en licence, vous ne vous connaissez pas forcément et puis, je ne sais pas, il doit y avoir des fortes têtes ou des trucs qui se passent en soirée, j’en sais rien, qui font que ça fonctionne bien ou que ça fonctionne moins bien. Et donc, du coup, d’une promo à l’autre, ce n’est pas la même chose.

Mais globalement, je trouve que les étudiants de l’IGR ont un gros potentiel et c’est pour ça que, souvent, vous êtes recrutés, parce qu’on considère que vous avez le potentiel pour faire de bonnes choses. Ce que je trouve dommage, c’est que ce potentiel, vous ne l’exploitez pas toujours. C’est là où, des fois, je suis un peu frustré.

Quelle a été l’expérience la plus marquante pour vous, à l’IGR ?
L’expérience la plus marquante, c’est la soutenance de ma thèse. Ça restera le souvenir le plus important pour moi ici, à l’IGR.

Pourquoi ? Parce que c’est l’aboutissement de beaucoup de choses, pas seulement d’une thèse. Pour moi, c’est l’aboutissement de cette promesse que je me suis faite presque onze ans en arrière, où je m’étais dit que j’irai jusqu’au bout de ce que je fais. Et là, ça y est, ce jour-là, j’étais arrivé au bout en fait. C’est la seule fois en dix ans que je me suis dit “ça y est, je suis arrivé au bout du truc”. Avant, chaque fois, je me disais “c’est bon, j’ai validé tel diplôme ou telle étape”. Mais c’était une étape sur le chemin, ce n’était pas encore l’arrivée.

Quand je suis arrivé au bout de la thèse, la soutenance s’est tenue dans la salle du conseil. C’est une ancienne chapelle avec un plafond immense qui doit faire 6 – 7 mètres de haut, il y a quelque chose d’un peu onirique là-dedans. On est face à son jury, il y a sa famille, ses amis. J’avais même des étudiants qui étaient venus me voir. Et on porte le projet, on le présente comme ça et pour moi, ce n’était pas seulement présenter ma thèse, c’était présenter le résultat de tout ce cheminement. Et donc ça restera le souvenir le plus marquant pour moi à l’IGR.

En-dehors de votre métier, avez-vous des loisirs ou des passions ?
Oui. Déjà, même si ça répond pas totalement à la question, je veux dire que ce métier là pour moi, c’est une vraie passion. Je viens travailler mais je le vois pas comme un boulot juste alimentaire et après, je rentre et c’est fini. Je n’arrive pas vraiment à décrocher. Quand je rentre chez moi, je suis toujours en train de lire des trucs, de me questionner. Même quand je suis en voyage, je suis toujours en train d’observer, d’essayer de comprendre. Je n’arrive pas à me détacher de ça. D’ailleurs, c’est pour ça que ce métier me correspond bien parce que j’ai toujours été très curieux et je n’ai jamais voulu me contenter de l’évidence. C’est pour ça je pense que j’étais un peu insolent quand étant gamin parce que je disais “mais moi ça me va pas ça, j’ai envie de comprendre pourquoi c’est comme ça”. Donc toujours à poser des questions, à essayer de voir ce qu’il y a derrière, etc. Donc au final, ça occupe déjà pas mal de mon temps, même en-dehors de mes heures de travail ici.

Après, je fais pas mal de sport. J’en ai fait un peu moins pendant la thèse mais bon, je fais quand même pas mal de sport, essentiellement des sports de combat. J’en fais depuis que je suis petit. J’ai fait de la boxe pendant près de 7 ans, et là depuis quelques temps, je fais du grappling et du jiu-jitsu brésilien. Ça me plaît bien, je m’investis pas mal là-dedans. Et je m’occupe beaucoup de ma famille aussi, j’essaie d’être présent pour eux. Enfin, c’est les voyages. En 3-4 ans, on a visité une dizaine de pays différents. Donc je voyage beaucoup aussi.

Et comment vous choisissez les pays pour les voyages ?
C’est pour des raisons familiales et aussi des opportunités professionnelles. Ce sont des collaborations que j’ai avec des collègues, par exemple, au Japon, aux Pays-Bas, en Finlande, des choses comme ça. J’en profite pour voyager, pour prendre ma famille avec moi et après, de là, on fait d’autres pays autour et puis, on voyage.

On a entendu dire que vous partiez au Canada ?! C’est pour des raisons professionnelles ?
Ouais. J’ai eu un poste à l’Université Laval. Ce sera le même métier mais dans un contexte différent avec des moyens différents et des objectifs différents. Ça faisait partie de mes projets depuis très longtemps, bien avant que je sois arrivé à l’IGR : avoir une carrière internationale.

Ce sont des nouveaux défis qui se posent à chaque fois. Puisque je suis arrivé au bout du truc, j’ai eu ma thèse, bah le défi d’après c’est de dire “au lieu de me contenter d’une carrière sur le plan national, je vais essayer de viser une carrière sur le plan international”. Et peut-être que, de là, ça m’amènera encore ailleurs.

Donc j’ai postulé, il y a quasiment un an, sans vraiment croire en mes chances parce que, de fait, c’est une compétition internationale puisque n’importe qui peut postuler. Et finalement, j’ai été recruté au terme d’un loooooong processus qui a pris plusieurs mois, mais ça l’a fait.

Du coup le Canada c’était un choix ou vous aviez plusieurs pays en tête ?
Je pensais à plusieurs pays mais le Canada ça restait la première option. Ça fait très longtemps que j’y pense et donc je suis bien content que ça ait marché.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui veulent partir comme ça, à l’international ?
Ceux qui veulent le faire, je leur dirais de s’en donner les moyens pour le réaliser, que ça ne reste pas un rêve inabouti et quelque chose qu’on reporterait toujours plus tard. Je pense qu’en plus, à l’IGR, il y a pas mal de dispositifs qui vous permettent de le faire dans de bonnes conditions : vous ne perdez pas votre place en M2 si vous faites l’année de césure, vous avez Erasmus… Je trouve que ce sont des risques bien contrôlés, ça vaut vraiment le coup de le faire.

Est-ce que vous pouvez nous parler de votre prochain article dans une revue scientifique ?
En fait c’est un article méthodologique qui est issu de mes travaux de thèse. Pour essayer de faire simple pour que tout le monde comprenne, j’utilise des signaux physiologiques qui sont produits par la contraction des muscles du visage. Quand on ressent des émotions, on les exprime par le visage. Et, j’ai utilisé dans ma thèse une technique qui permet de mesurer cette activité-là. En Marketing il n’y avait aucun travail méthodologique qui expliquait comment on s’en sert, à quoi ça sert… Donc j’ai fait une expérimentation qui mettait en lumière la technique et le rendu est très méthodologique ce qui n’est pas habituel du tout en marketing. J’ai mis quatre ans pour le publier. On s’est fait jeter de peut-être six ou sept revues puis on a été acceptés dans une ou deux revues qui ont finalement fait le choix de nous rejeter. La fois où j’en ai parlé aux Licences c’est parce que je venais juste d’avoir le mail de confirmation pour me dire que ça y est c’était publié ! C’est dans une bonne revue en plus donc c’est d’autant plus appréciable. C’est l’aboutissement d’un long travail mais voilà il faut jamais lâcher.

Si vous étiez…
lajante-test-avec-texte-dessusEst-ce que vous avez un message à faire passer aux étudiants avant votre départ ?
Oui ! Déjà que j’ai apprécié de travailler avec eux. Je dis bien travailler avec eux, c’est important. Pour moi c’est un vrai travail qu’on fait ensemble, ce n’est pas le prof qui vient délivrer sa vérité. Je leur conseille de profiter à fond de l’engagement qu’ils ont pris dans leurs études ou dans leur travail peu importe mais qu’ils fassent les choses à fond ! La perfection n’existe pas mais au moins viser l’excellence. Ça vaut le coup de faire les choses bien je pense, on le regrette jamais.

Et si vous n’aviez pas été professeur, qu’est-ce que vous seriez ?
Euh… je ne sais pas parce que ça me plaît tellement ce que je fais. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure, je pense que je n’aurais pas pu être salarié, ça aurait été vraiment très compliqué pour moi. Donc je pense que j’aurais fait de l’artisanat, peut-être un métier de bouche, boulanger, un truc où je maîtrise mon outil de travail, où je ne dois rien à personne.

Est-ce qu’il y a un lien entre le sport et le métier que vous exercez ?
Le sport, ça dépend à quel niveau on en fait mais c’est une question d’engagement comme dans ce métier. C’est vrai que les étudiants, vous ne vous en rendez pas compte parce que vous nous voyez qu’en tant qu’enseignant. Mais le boulot d’enseignant-chercheur c’est aussi de faire de la recherche ! Et la recherche c’est une forme de compétition parce qu’on est beaucoup de candidats pour peu de places. On travaille très longtemps comme je vous l’ai dit. Quatre ans pour publier un article qui fait trois mille mots ça parait beaucoup d’efforts pour pas grand-chose mais en fait c’est énorme. On est en compétition tout le temps. Et c’est une compétition qui peut se jouer à un niveau national ou international et ça demande beaucoup de temps, d’investissements et d’efforts intellectuels. C’est exactement ce que ferait un sportif de haut niveau : s’entraîner tous les jours, se prendre des claques et se dire : “c’est pas grave, je me relève”. La recherche, c’est ça aussi.

Pourquoi les sports de combat ?
Je ne sais pas, ça m’a toujours plus. Quand j’étais gamin, j’ai fait plein de sports et le truc où je m’éclate le plus c’est les sports de combat. Au début, je me suis dit “ouais je vais faire des sports de combat”, j’avais suivi un copain de mon quartier et il m’avait dit qu’il y avait un nouveau club de boxe, que je devais venir avec lui. Je lui dis bon, pourquoi pas, je n’étais pas sûr de continuer. Et en fait, j’étais bon dans ce que je faisais donc j’étais content de me dire “ça y est je commence à réussir dans un truc”. J’y ai pris goût et maintenant je ne me vois pas aller jouer à la balle ou je ne sais pas… Je n’ai rien contre les gens qui font du foot ou du hand mais ce n’est pas mon truc. J’aime bien me friter quand même, pas dans la rue mais avec des gants ou sur un tatami. Voilà, j’aime bien quand ça frite un peu. On se sent vivre !

Un grand merci à Monsieur Lajante d’avoir accepté de répondre à nos questions. Nous lui souhaitons bon courage pour sa nouvelle aventure qui va démarrer dans quelques mois !

ParIGR-Inside

«La vie associative, la création graphique et l’évènementiel forment un cocktail qui me réussit bien»

Aujourd’hui, nous mettons en lumière une personne que nous côtoyons tous à travers nos projets associatifs : Maryannig Robin, Assistante du service communication et relations extérieures à l’IGR-IAE Rennes.

Qui êtes-vous ? Quelle est votre fonction au sein de l’IGR?

Je m’appelle Maryannig Robin, j’ai bientôt 52 ans (oooppsss, déjà !), je suis assistante au service communication et relations extérieures au sein de l’institut.

Plusieurs volets à ce poste : une partie communication institutionnelle, J’assure la réalisation matérielle, la logistique et la mise en œuvre d’événements et de manifestations institutionnels ou grand public. Je réalise également les visuels pour le service (écran, site internet, affiches, invitations, etc.) ainsi que la partie administrative (courriers, bons de commande, etc.).

Une autre partie, très importante pour moi : la vie associative. J’accompagne les 19 associations de l’IGR-IAE dans l’organisationde leurs projets :comment fait-on pour organiser un événement ? qu’est-ce qu’il nous manque pour un événement, un percolateur, un fournisseur, un traiteur…  ?

Je suis à l’IGR-IAE depuis Septembre 2000, je suis une des anciennes de la boîte, oooppsss ! (rires). J’ai commencé à la scolarité. Puis un poste s’est présenté à la communication. A l’époque il n’y avait que 3 associations : le BDE, une association Licence et l’association IGR Perspective qui est devenue l’association IAE Conseil. A l’époque c’était le BDE qui organisait le Gala avec moi. Dans la même journée on faisait, le forum entreprises, la remise des diplômes et on terminait par le Gala. Au fur et à mesure, la vie associative s’est étoffée. A partir de 2003, on a vu le nombre d’associations exploser ! Notre dynamique enseignante Karine Le Rudulier est devenue la référente enseignante de la vie associative, ce pendant plus de 10 ans. Elle a arrêté il y a deux ans.  Laura Sabbado Da Rosa a repris ce rôle.

J’ai donc une partie administrative, une partie création (visuels), mais j’ai aussi ce côté enrichissant d’accompagnement des étudiants. Enrichissant pour moi, humainement parlant. Enrichissant pour les étudiants, pour leur CV, leur vie future dans l’entreprise. Chaque année, vous arrivez, de tous horizons, tous différents. Vous apportez tous votre richesse, votre maillon à la chaîne. C’est ça qui m’intéresse dans mon boulot, tisser des liens, créer, communiquer et transmettre.

Quelles études avez-vous fait ? 

Après un BAC ES (Economique et Social), très attirée par les langues étrangères, je me suis inscrite à l’Université de Caen pour faire un Deug Anglais Espagnol option Commerce International, sans projet très précis, sinon un goût prononcé pour les voyages…L’université ne m’a pas plu. « Lâchée » dans un amphi géant avec tant de personnes, ça ne me convenait pas. J’ai un peu fait l’école buissonnière cette année-là ! J’ai travaillé le reste de l’année dans un jardin d’enfants spécialisé avec des enfants handicapés moteurs et mentaux. Ça vous remet les points sur les i ! Puis j’ai repris l’année suivante, une formation d’analyste programmeur en informatique.


Quel type d’étudiante étiez-vous ?

J’étais l’élève puis l’étudiante sérieuse, studieuse, « première de la classe ». Et la vie a fait que je n’ai pas poursuivi de longues études. Mes enfants ont fait bien plus d’études que moi ! Ils voyagent. A l’époque, nous n’avions pas les mêmes opportunités qu’à l’heure actuelle … Vous avez la chance à l’heure actuelle de pouvoir partir de façon relativement facile à l’étranger. Je n’avais pas ces moyens-là. Si c’était à refaire, je partirais à l’étranger, c’est sûr !

Quel a été votre parcours depuis la fin de vos études ?

Après avoir eu mon diplôme d’analyste programmeur, j’ai trouvé du travail tout de suite en tant qu’assistante commerciale chez Métrologie (société d’informatique commercialisant hardwares et softwares) puis dans une filiale du groupe Schlumberger (commercialisation de matériel de mesure électronique pour des grands groupes français). Et puis j’ai intégré l’IAE de Caen. J’ai travaillé au service formation continue en temps qu’assistante pédagogique pendant 8 ans. ). Puis j’ai été comptable 2 ans dans une autre entreprise privée… (un ange passe !) période pas très facile, je déteste les chiffres, c’était alimentaire ! (rires). J’ai eu mes enfants entre temps. Je leur ai consacré un peu de temps. J’ai intégré l’IGR-IAE Rennes en 2000, d’abord à la scolarité, ensuite à la communication. J’ai fait beaucoup de formations en cours d’emploi. A l’IGR-IAE, je me suis plus particulièrement spécialisée en communication visuelle : InDesign, Photoshop, Illustrator. Je fais beaucoup de supports pour l’institut : plaquettes, affiches, visuels pour les écrans et mise à jour du site internet, etc.


Pourquoi l’IGR?

J’ai choisi l’IGR-IAE car j’avais déjà travaillé à l’IAE de Caen.Pour moi, cela représentait l’ouverture sur l’entreprise, la combinaison entre les points forts, les atouts des Grandes Ecoles et les valeurs de l’Université.  Mon expérience en tant qu’étudiante à l’Université n’avait pas été concluante. J’avais, comme beaucoup de personnes que je vois sur les salons, une image poussiéreuse du milieu universitaire. Pour moi, l’oxygène était là, dans ce savant mélange des valeurs et des atouts. Ayant déjà travaillé à l’IAE de Caen, je connaissais le dynamisme de ces instituts. Les échanges et les relations avec les personnes qui reprenaient courageusement leurs études(public entre 19 et 57 ans !) étaient très motivants.

Je me répète, mais aussi pour la vie associative. Elle me tient vraiment à cœur.Je ne peux pas me targuer comme vous d’avoir une licence, un master…. (et puis après j’arrête avec ce complexe !) La « self-made woman » que je suis, s’est beaucoup formée « sur le tas », par l’exemple, l’expérience…. Les deux aspects sont importants, études et pratique. La gestion de projet permet de se confronter à des cas précis, du concret !

Quelles sont vos loisirs ? 

Amoureuse de nature et de grand air, les balades avec mon chien à la mer. La mer… Je suis très malheureuse ici à Rennes, trop  loin de la mer à mon goût. J’ai toujours vécu très proche de la grande bleue. Je suis née à Versailles (rires), mais à 4 mois mes parents sont arrivés à Caen. J’ai passé le plus clair de mon temps en Normandie, Calvados et Cotentin. Je suis une fille de la mer et du vent : mon père est un ancien champion du monde de char à voile. A 5 ans, j’ai donc fait mes premières armes sur ces bolides fabriqués maison. Je suis également passionnée de photographie. Pas un seul jour se passe sans que je fasse des clichés. Je suis très manuelle, jardinage, bricolage… Je transforme beaucoup de choses comme des meubles, je détourne des objets pour les remettre en service. Je suis toujours en train de bricoler. Mes enfants me reprochent toujours de ne pas les rejoindre à table à l’heure parce que je suis en train de bricoler (rires). J’aime passer du temps avec mes deux enfants quand ils viennent me voir. Ils sont la réussite de ma vie !

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Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR-IAE ?

Ma titularisation a été un moment fort, une reconnaissance. Après ce sont vraiment des petits gestes au quotidien, comme un étudiant qui ouvre la porte et m’offre un bouquet de fleurs, un paquet de chocolat, qui me laisse un petit mot pour me remercier de mon investissement et de ma disponibilité, des moments passés ensemble à monter un projet. Le Bonheur n’existe pas à mon avis. Mais la multitude de petits bonheurs que l’on prend la peine d’apprécier, ça c’est gratifiant ! Dernièrement, j’ai reçu un mail d’une étudiante de la promotion 2003, qui me demandait des nouvelles et m’en donnait. Carrière réussie, mariage, enfant, la vie !


Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas exercé cette fonction?

Alors c’est marrant, je lisais un peu vos interviews passées et notamment celle de Gulliver Lux (je travaille en binôme avec lui sur le projet Gala). Le titre c’était « si je n’avais pas travaillé à l’IGR j’aurais été photographe »…et bien moi aussi. J’aurais voyagé, appareil photo en bandoulière, prête à capter l’Image. Je passe beaucoup de temps à photographier ou à regarder les photos des autres. Je fais des centaines de photos par mois, par an. Petite, je voulais faire « chercheuse », de quoi, je ne savais pas moi-même ! Un peu plus tard, je voulais tenir un magasin de jouets ou une papeterie. J’adore les  crayons de couleur, les tubes de peinture, les papiers divers et variés. Je fais beaucoup de loisirs créatifs.


Si vous étiez un animal ?

On m’a dit une fois que je serais… un hérisson, et non ce n’est pas à cause de ma tignasse (ce serait plutôt un mouton)! Au premier abord, j’ai l’air d’avoir des piquants, mais à l’intérieur, quand on me connaît un peu mieux, je suis tendre et attentionnée aux autres. Autrement, je suis fascinée par les tigres et adore les animaux en général.


Si vous étiez un personnage historique ?

Gandhi. Pour sa sagesse. Sur mon fonds d’écran, j’ai une phrase de lui « L’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul.»  J’ai également écrit sur un post-it virtuel : « Penser à respirer ». Je suis quelqu’un qui me suis fabriquée un peu toute seule. Je ne compte pas ma peine. On n’a rien sans rien. Je suis toujours dans l’action, à la recherche de solutions. Si j’avais été une femme célèbre : la chanteuse américaine Joan Baez. Je l’admire en tous points, depuis ma plus tendre enfance.


Si vous étiez un film ? 

Oooppss ! Il y en aurait plusieurs… « Out of Africa » peut-être. Je l’ai vu tellement souvent. Je pleure à chaque fois… Je suis fan de Meryl Streep. Il y a aussi Robert Redford, beau gosse ! Les images sont magnifiques. L’histoire est prenante. Cette femme (Karen Blixen) était courageuse. Et pour la passionnée d’images que je suis, les prises de vue sont magnifiques.


Si vous étiez une chanson ? 

« Imagine » de John Lennon, pour le message de paix qu’elle porte (mon côté utopiste…).


Si vous étiez un dessert ?

Un éclair au café, c’est mon dessert préféré, c’est glacé à l’extérieur, et tout crémeux à l’intérieur! (rires)

 

ParIGR-Inside

« Je pense que si je n’avais pas été professeur j’aurais été photographe »

Cette semaine, nous sommes partis à la rencontre de Gulliver Lux. Découvrez dès maintenant son interview.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous présenter ?

Il y en a qui ne me connaissent pas ? Il faut me donner des noms !  Je m’appelle Gulliver Lux, je suis enseignant-chercheur, plutôt dans le contrôle de gestion d’un point de vue disciplinaire, même si je n’aime pas ce découpage. Je travaille principalement sur le rapport individu/outils dans l’organisation pour la partie recherche. Je suis également responsable de la licence depuis Septembre.

ESSAI

Quelles études avez-vous fait ?

Après le bac, je suis parti en infomatique, faire un IUP MIAGE (Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion d’Entreprise). Puis, à la fin de ma licence 3, j’ai quitté ma formation car j’en avais marre de faire de l’informatique. J’avais déjà pour projet d’être enseignant-chercheur, et je savais que si je voulais réaliser ce projet si je continuais l’informatique, j’aurais dû faire une thèse en mathématiques appliquées. Du coup j’ai cherché une façon de quitter l’informatique en conservant mon projet professionnel. La « solution » est venue d’un enseignant de budget et comptabilité de gestion à l’IUP : Charles Ducrocq qui était enseignant à l’IGR. Il débauchait des étudiants de MIAGE pour les faire rentrer à l’IGR. J’ai donc effectué un Master 1 SICG, puis un Master-Recherche, et enfin ma thèse à l’IGR. Cette dernière portait sur l’appropriation des outils de gestion dans le secteur médico-social (santé). L’idée était de travailler sur les critères qui faisaient que ces outils de gestion pouvaient être acceptés ou rejettés dans ce milieu.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’étais un étudiant qui bossait pas mal, j’avais tendance à écouter partiellement en cours et à retravailler les concepts étudiés précédemment chez moi. En informatique, c’était très « corporate ».Pas de prises de tête, nous étions vite embarqués dans les fêtes, les soirées. Quand je suis arrivé à l’IGR en M1, ce n’était pas évident car les étudiants se connaissent depuis la licence. Il n’y avait pas forcément de week-end d’intégration ou autre. De plus, je suis rentré à l’IGR dans le but de faire un Master Recherche, de faire ma thèse donc ce qui sous-entend de trouver un directeur de thèse, ce qui change pas mal les perspectives.

Pourquoi avoir choisi l’IGR en tant qu’enseignant ?

A la fin de ma thèse, j’ai postulé pour être enseignant-chercheur au Canada. J’avais besoin de voir d’autres choses car cela faisait un moment que j’étais sur Rennes. Malheureusement cela ne l’a pas fait. J’ai donc postulé à divers emplois disponibles dans des universités françaises. J’ai été retenu à Grenoble et à Rennes. Etant déjà de l’IGR, je connaissais bien l’institut et j’avais noué des liens avec certaines personnes, donc j’ai choisi Rennes. Au final je ne regrette pas, l’institut a su me faire confiance sur pas mal de projets, mais le Canada reste dans un coin de ma tête !

En dehors du monde professionnel, quels sont vos loisirs ?

Je fais beaucoup de photographie, je pense que si je n’avais pas été professeur j’aurais été photographe. D’ailleurs, je me réserve le droit de le faire car je ne pense pas qu’on ait qu’une seule vie professionnelle aujourd’hui. J’allie souvent cette passion avec la moto, car l’idée c’est de se vider la tête. Je pars en moto et je m’arrête à des endroits qui m’inspirent pour faire de la photo. De manière plus ponctuelle, je fais du tennis ou je vais au cinéma.

N’y a-t-il pas un lien de causalité entre informatique et moto ? Monsieur Vigouroux aussi pratique la moto…

Il roule sur des japonaises ou des allemandes, on n’est pas fait pour s’entendre ! Pour moi une moto c’est une anglaise !

Quels sont vos projets pour la Licence de Gestion ?

D’abord recruter un co-responsable ! On va aussi essayer de la moderniser car les IUT ou la fac de sciences-éco ont pas mal bougé ces derniers temps. Tous les 5 ans, nous devons revoir notre offre de formation et nous arrivons prochainement à la fin de ce cycle. Les modifications auront lieu pour la rentrée 2017, nous sommes en train de retravailler notre offre. Nous pouvons cependant vous annoncer un scoop qui va concerner les futures licences : il y aura beaucoup plus de prises de paroles des étudiants en amphi au programme ! Vous êtes bons en technique, mais vous pêchez parfois sur la prise de parole en public. On va remédier à ça !

Pouvez-vous qualifier vos collègues de l’IGR en trois mots ?

Je dirais d’abord bosseurs. Ensuite, je ne sais pas quel terme utiliser… Je ne vais pas dire festifs car on ferait trop le lien avec les étudiants, mais ils sont bons vivants. Il y a une certaine joie de vivre, en tous cas chez les collègues avec qui j’ai des relations importantes, et pour finir, je dois avouer que j’ai entendu ça récemment et que ce n’est pas de moi… barbus !

Pouvez-vous qualifier les licences de cette année en trois mots ?

En termes de niveau, je pense que c’est une bonne licence. Pour le moment, nous n’avons pas eu trop de débordements donc je dirais que vous êtes sérieux, mais ça serait vous lancer trop de fleurs ! En ce qui concerne les étudiants de l’IGR en général, je dirais qu’ils sont investis, sympathiques, et travailleurs.

Pour le moment, quelle a été l’expérience la plus marquante pour vous au sein de l’IGR ?

J’ai soutenu ma thèse ici, dans la salle du Conseil. La thèse est quelque chose qui dure plusieurs années, et cela se solde par une soutenance. C’est l’occasion d’avoir sa famille, ses amis auprès de nous, et bien sûr des pairs qui nous évaluent. C’est un moment assez stressant, mais très gratifiant car on a un directeur de thèse qui nous félicite, qui nous dit qu’il a apprécié d’avoir travaillé avec nous, un conjoint mais aussi sa famille qui sont fiers de nous car faire une thèse est une chose mais soutenir quelqu’un qui fait sa thèse en est une autre !

Si vous étiez un animal : un éléphant, on dit toujours que c’est un animal intelligent, la force tranquille quoi !

Si vous étiez un homme historique : Marco Polo, pour le voyage !

Si vous étiez un film : Equilibrium, pour la lutte contre le conformisme !

Si vous étiez une chanson : Paint it black des Rolling Stones !

Si vous étiez un chef d’entreprise : Bill Gates mais pour sa vie de fondations, pas sa première vie d’entrepreneur…

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Les 10 raisons de ne pas mettre les pieds à l’IGR !

  • 1. L’intégration y est glaciale voire quasi-inexistante

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    2.  Il n’y a aucune vie associative

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     3. Un IAE basé dans la ville de Rennes moche, froide et sous la pluie

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     4. Aucun événement n’enrichie la vie des étudiants

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     5. Une école boudée par les professionnels

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  Une journée simulation d’entretien, un forum entreprise…
 

    6.  Un IAE dans une petite ville de province, reculée, au fin fond de la Bretagne

crédit photo Ouest France

 

    7.   Une école fermée à l’international

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     8.    Il n’y a aucune activité sportive et culturelle

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  9.    Des profs qui ne partagent rien avec leur étudiants

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    10.    Une école déconnectée de la réalité et sans créativité

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    Le tout sans aucune once de solidarité !

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Destination Dublin !

Cette semaine, nous continuons notre voyage direction l’Irlande et plus précisément Dublin. Lise est une étudiante en Master 1 SICG et a décidé de réaliser son année en Erasmus en Irlande. Voici un aperçu de son séjour, peut-être donnera t’il des idées à certains d’entre vous…

Dans quel pays es-tu ? Pourquoi as-tu choisi ce pays ? Je suis en Irlande, à Dublin. J’ai choisi cette destination car je rêvais de découvrir ce pays et ses magnifiques paysages. D’autant plus que beaucoup de monde me parlait de la sympathie et la joie de vivre des Irlandais ! Le fait que l’Irlande soit un pays anglophone a aussi beaucoup compté dans mon choix.

Ce que tu aimes le plus dans ce pays ? L’ambiance chaleureuse, notamment dans les nombreux pubs de Dublin. Malgré le temps parfois morose, les Irlandais ont le sens de la convivialité et de la fête ! De plus, les gens prennent le temps de vivre ici, ils sont rarement pressés. Je trouve que malgré le fait que je sois dans une capitale, la vie n’est pas très stressante.

Ce qui t’as le plus surpris dans le pays ? En Irlande on mange à toute heure ! Nos temps de repas en France sont généralement réguliers, mais ici pas vraiment… Certains mangent un sandwich à 11h, d’autres des frites à 16h. C’était un peu perturbant au début !

Ce que les locaux pensent des Français ? Ils trouvent que nous vivons dans un beau pays où le temps est meilleur que chez eux. Et trouvent que la langue française est romantique.

Que t’apporte cette expérience à l’étranger ? Elle me permet avant tout d’améliorer mon anglais, mais aussi de gagner en responsabilité et en autonomie. J’ai également la possibilité de rencontrer plein de nationalités différentes (Irlandais, Allemands, Espagnols, Chinois, Japonais, Saoudiens, Américains…) à l’université, ce qui est très enrichissant !

Conseillerais-tu cette destination à des étudiants de l’IGR-IAE de Rennes ? Pourquoi ? Oui je recommande vivement cette destination !!! L’université de DCU est très agréable, on ne risque pas de s’ennuyer avec les 666 pubs de la ville, les Irlandais sont chaleureux et accueillants et l’Irlande est un pays avec beaucoup de belles choses à découvrir !

Les destinations que tu as choisies ont-elles nécessité un gros budget ? Le voyage pour s’y rendre ne demande pas un gros budget mais la vie à Dublin est assez chère. Il faut compter 450€ de loyer minimum pour une chambre dans une colocation. Les transports en commun sont également coûteux (à titre indicatif : 30 tickets « journée » sur une carte de bus étudiante coûtent 111€).

As-tu un petit mot en plus à dire aux étudiants de l’IGR-IAE de Rennes ? Si vous comptez partir en Irlande, n’hésitez pas à prendre le ferry et à amener votre voiture. C’est pratique pour visiter le pays pendant les week-ends !

Quels conseils peux-tu donner sur la préparation de ton dossier pour partir à l’étranger ? Essayez de choisir des cours le plus en rapport possible avec votre spécialité de Master mais ne vous prenez pas non plus trop la tête, vous aurez sûrement des modifications à faire à votre arrivée. J’ai dû modifier la moitié des cours que j’avais choisis en arrivant car des cours se chevauchaient. A l’université de Dublin, la première semaine était une semaine « test » où l’on pouvait assister à tous les cours que l’on souhaitait avant de rendre notre liste de cours définitive.

Que penses-tu de la durée de ton séjour ? Je ne regrette pas d’avoir choisi de partir un an. Un semestre passe très vite… Je pense qu’il me reste des progrès à faire en anglais et beaucoup de choses à voir en Irlande ! En plus, la proximité avec la France permet de rentrer très facilement pendant les fêtes de fin d’année par exemple.
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Photo prise à Howth (petit port de pêche situé à proximité de Dublin) en septembre, avec Thuriane actuellement en Master 1 Marketing en Erasmus à Dublin également.

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IGR Pro : une asso’ à plein temps

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Cette semaine, vos Insiders sont partis à la rencontre d’IGR Pro. Après la Journée Simulation Recrutement, nous voulions zoomer sur cette association dynamique et importante pour l’avenir de nos futurs étudiants IGRiens. Floriane (Responsable communication), Sophie (Co-présidente), Guillaume (Co-président), Alexandre (Trésorier), Aline (Membre actif JSR), Marine (Membre du forum) et Jean-Roland (Membre du forum) sont venus participer à une interview pour nous faire comprendre l’organisation de leur association ainsi que leurs projets.

Qu’ils viennent de Licence 3 ou d’un Master 1 SICG, d’un parcours CCA ou bien de Finance, ils ont tous choisi leur association pour son professionnalisme. Cette année, ils sont 34 membres pour faire fonctionner cette organisation qui ne manque pas d’ambitions.

« Nos objectifs sont de favoriser l’insertion professionnelle des étudiants, développer leur réseau et les mettre en relation avec des professionnels. Essayer de leur créer des contacts. »

Guillaume Sourimant, Etudiant en Master 1 CCA

IGR Pro s’articule autour de 3 pôles.

  • Un pôle communication de 5 membres chargés de diffuser les informations essentielles aux étudiants. L’objectif est de les renseigner à travers leurs réseaux sociaux ou leur site internet, sur les mobilisations à venir. Des témoignages, des photos ou certaines annonces sont régulièrement mises en ligne pour alerter les étudiants.
  • Un pôle Journée Simulation Recrutement. Elle a pour but d’aider les étudiants en Master et en Licence à s’entraîner pour leurs futurs entretiens professionnels. Pour cela, la commission se divise en trois groupes. Le premier est chargé des étudiants tandis qu’un second groupe doit réaliser des démarches auprès de professionnels qui veulent bien se prêter au jeu de l’entretien. Enfin, 5 autres étudiants assurent un rôle logistique et doivent se préoccuper des besoins matériels et humains pour que leurs actions se déroulent le mieux possible.Cette année, la JSR a battu un nouveau record en mobilisant 176 étudiants et en accueillant 90 professionnels.

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  • Un pôle forum composé de 13 membres. Cette commission est chargée de démarcher des professionnels proposant des offres de stages dans les domaines de la gestion tels que le secteur bancaire, la comptabilité, le conseil, le prêt à porter, la logistique, l’industriel ou l’agroalimentaire. Encore une fois, l’association IGR Pro bat un nouveau record. On attend, ce Jeudi 10 Décembre, 58 entreprises venant des quatre coins de la région.

« Aller à la rencontre de professionnels n’est certes pas toujours un exercice évident, il faut dépasser ses appréhensions, sortir de sa réserve. Mais c’est un exercice enrichissant : apprendre à se présenter en quelques minutes, apprendre « à se vendre ».  Dans la situation économique actuelle, les professionnels du recrutement le confirment : la préférence en matière d’embauche ira aux diplômés « les plus entreprenants ». » 

Laurent BIRONNEAU, Directeur Général IGR-IAE Rennes

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Au second semestre, IGR Pro va modifier son organisation. En effet, une nouvelle commission va apparaitre sous le nom de « Dynamique Pro ». Des professionnels viendront présenter les différents métiers possibles après chaque master lors de conférences proposées aux étudiants. De plus, il y aura des des tables rondes pour échanger entre étudiants et professionnels, ainsi que des visites d’entreprises. Enfin, des conférences entrepreneuriales pourraient voir le jour.

IGR Pro vous laisse donc encore de nombreuses surprises à venir pour les mois à venir. Cette association compte sur vous, chers étudiants, pour participer au Forum de demain ainsi qu’à la soirée qu’ils organisent en partenariat avec IAE Conseil, qui aura lieu également le Jeudi 10 Décembre, avec le thème « Peace and Love ».

Si vous désirez les contacter et voir leurs actions, allez sur leur page Facebook :

https://www.facebook.com/IGR-PRO-Igr-Iae-291254897652544/?fref=ts

Si vous êtes à la recherche de stage ou que vous vous intéressez à leur association, n’hésitez pas à aller sur leur site internet :

http://www.igr-pro.fr/