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ParIGR-Inside

« Je pense que si je n’avais pas été professeur j’aurais été photographe »

Cette semaine, nous sommes partis à la rencontre de Gulliver Lux. Découvrez dès maintenant son interview.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous présenter ?

Il y en a qui ne me connaissent pas ? Il faut me donner des noms !  Je m’appelle Gulliver Lux, je suis enseignant-chercheur, plutôt dans le contrôle de gestion d’un point de vue disciplinaire, même si je n’aime pas ce découpage. Je travaille principalement sur le rapport individu/outils dans l’organisation pour la partie recherche. Je suis également responsable de la licence depuis Septembre.

ESSAI

Quelles études avez-vous fait ?

Après le bac, je suis parti en infomatique, faire un IUP MIAGE (Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion d’Entreprise). Puis, à la fin de ma licence 3, j’ai quitté ma formation car j’en avais marre de faire de l’informatique. J’avais déjà pour projet d’être enseignant-chercheur, et je savais que si je voulais réaliser ce projet si je continuais l’informatique, j’aurais dû faire une thèse en mathématiques appliquées. Du coup j’ai cherché une façon de quitter l’informatique en conservant mon projet professionnel. La « solution » est venue d’un enseignant de budget et comptabilité de gestion à l’IUP : Charles Ducrocq qui était enseignant à l’IGR. Il débauchait des étudiants de MIAGE pour les faire rentrer à l’IGR. J’ai donc effectué un Master 1 SICG, puis un Master-Recherche, et enfin ma thèse à l’IGR. Cette dernière portait sur l’appropriation des outils de gestion dans le secteur médico-social (santé). L’idée était de travailler sur les critères qui faisaient que ces outils de gestion pouvaient être acceptés ou rejettés dans ce milieu.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?

J’étais un étudiant qui bossait pas mal, j’avais tendance à écouter partiellement en cours et à retravailler les concepts étudiés précédemment chez moi. En informatique, c’était très « corporate ».Pas de prises de tête, nous étions vite embarqués dans les fêtes, les soirées. Quand je suis arrivé à l’IGR en M1, ce n’était pas évident car les étudiants se connaissent depuis la licence. Il n’y avait pas forcément de week-end d’intégration ou autre. De plus, je suis rentré à l’IGR dans le but de faire un Master Recherche, de faire ma thèse donc ce qui sous-entend de trouver un directeur de thèse, ce qui change pas mal les perspectives.

Pourquoi avoir choisi l’IGR en tant qu’enseignant ?

A la fin de ma thèse, j’ai postulé pour être enseignant-chercheur au Canada. J’avais besoin de voir d’autres choses car cela faisait un moment que j’étais sur Rennes. Malheureusement cela ne l’a pas fait. J’ai donc postulé à divers emplois disponibles dans des universités françaises. J’ai été retenu à Grenoble et à Rennes. Etant déjà de l’IGR, je connaissais bien l’institut et j’avais noué des liens avec certaines personnes, donc j’ai choisi Rennes. Au final je ne regrette pas, l’institut a su me faire confiance sur pas mal de projets, mais le Canada reste dans un coin de ma tête !

En dehors du monde professionnel, quels sont vos loisirs ?

Je fais beaucoup de photographie, je pense que si je n’avais pas été professeur j’aurais été photographe. D’ailleurs, je me réserve le droit de le faire car je ne pense pas qu’on ait qu’une seule vie professionnelle aujourd’hui. J’allie souvent cette passion avec la moto, car l’idée c’est de se vider la tête. Je pars en moto et je m’arrête à des endroits qui m’inspirent pour faire de la photo. De manière plus ponctuelle, je fais du tennis ou je vais au cinéma.

N’y a-t-il pas un lien de causalité entre informatique et moto ? Monsieur Vigouroux aussi pratique la moto…

Il roule sur des japonaises ou des allemandes, on n’est pas fait pour s’entendre ! Pour moi une moto c’est une anglaise !

Quels sont vos projets pour la Licence de Gestion ?

D’abord recruter un co-responsable ! On va aussi essayer de la moderniser car les IUT ou la fac de sciences-éco ont pas mal bougé ces derniers temps. Tous les 5 ans, nous devons revoir notre offre de formation et nous arrivons prochainement à la fin de ce cycle. Les modifications auront lieu pour la rentrée 2017, nous sommes en train de retravailler notre offre. Nous pouvons cependant vous annoncer un scoop qui va concerner les futures licences : il y aura beaucoup plus de prises de paroles des étudiants en amphi au programme ! Vous êtes bons en technique, mais vous pêchez parfois sur la prise de parole en public. On va remédier à ça !

Pouvez-vous qualifier vos collègues de l’IGR en trois mots ?

Je dirais d’abord bosseurs. Ensuite, je ne sais pas quel terme utiliser… Je ne vais pas dire festifs car on ferait trop le lien avec les étudiants, mais ils sont bons vivants. Il y a une certaine joie de vivre, en tous cas chez les collègues avec qui j’ai des relations importantes, et pour finir, je dois avouer que j’ai entendu ça récemment et que ce n’est pas de moi… barbus !

Pouvez-vous qualifier les licences de cette année en trois mots ?

En termes de niveau, je pense que c’est une bonne licence. Pour le moment, nous n’avons pas eu trop de débordements donc je dirais que vous êtes sérieux, mais ça serait vous lancer trop de fleurs ! En ce qui concerne les étudiants de l’IGR en général, je dirais qu’ils sont investis, sympathiques, et travailleurs.

Pour le moment, quelle a été l’expérience la plus marquante pour vous au sein de l’IGR ?

J’ai soutenu ma thèse ici, dans la salle du Conseil. La thèse est quelque chose qui dure plusieurs années, et cela se solde par une soutenance. C’est l’occasion d’avoir sa famille, ses amis auprès de nous, et bien sûr des pairs qui nous évaluent. C’est un moment assez stressant, mais très gratifiant car on a un directeur de thèse qui nous félicite, qui nous dit qu’il a apprécié d’avoir travaillé avec nous, un conjoint mais aussi sa famille qui sont fiers de nous car faire une thèse est une chose mais soutenir quelqu’un qui fait sa thèse en est une autre !

Si vous étiez un animal : un éléphant, on dit toujours que c’est un animal intelligent, la force tranquille quoi !

Si vous étiez un homme historique : Marco Polo, pour le voyage !

Si vous étiez un film : Equilibrium, pour la lutte contre le conformisme !

Si vous étiez une chanson : Paint it black des Rolling Stones !

Si vous étiez un chef d’entreprise : Bill Gates mais pour sa vie de fondations, pas sa première vie d’entrepreneur…