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Découvrez vite le Fast & Curious de Laurent Bironneau!

Envie d’en connaître un peu plus sur M. Bironneau? Inside s’en est chargé!

Cliques vite sur l’image ci-dessous pour découvrir la vidéo et obtenir des réponses…!

Bon visionnage!!!

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Faire une thèse : on fait le point – PARTIE 2

Pourquoi faire une thèse ? Voilà par où tout commence, une question qui pourrait sembler basique mais ne l’étant en réalité pas du tout.

L’article de cette semaine est dédié à Mme Mammar El Hadj, doctorante au sein de notre cher IGR, qui a soutenu sa thèse il y a seulement quelques semaines. Alors, Inside a mené son investigation et lui a posé ce fameux « Pourquoi ? ».
Il est vrai qu’au cours de ses études, notre professeure de RH était loin de se douter qu’elle allait se diriger vers ce type de carrière. Et pour cause : elle se destinait d’abord à être professeure d’anglais en poursuivant des études de lettres. Cette aspiration s’est effectivement estompée, et elle a opté pour une réorientation dans le domaine de l’humanitaire (par le biais d’un master en économie sociale et solidaire) – deux domaines bien différents ! Ses enseignants l’imaginaient bien relever le challenge d’une thèse, tandis qu’elle n’était pas tout à fait convaincue… Puis, après réflexion, pourquoi pas ? Voilà l’occasion d’aborder la gestion d’une autre manière auprès d’étudiants.
Elle s’est finalement lancée pour pouvoir enseigner dans l’enseignement supérieur, mais également par curiosité intellectuelle par rapport à un sujet précis. Mais, vous vous demandez probablement quel sujet farfelu notre spécialiste en ressources humaines a réussi à dégoter…
En effet, la sélection dans les écoles doctorales s’effectue par rapport au dossier scolaire, au projet de recherche et doit correspondre aux thèmes retenus par la direction de l’école. Au moment du dépôt de son sujet et à l’obtention d’une bourse régionale, le thème était la compétence territoriale. Mais, au fil du temps, avec la lecture et les rencontres sur le terrain, la question directrice s’est affinée pour devenir : le lien entre l’identification et la compétence collective dans un groupe inter-organisationnel – étude de cas comparative dans le secteur culturel en Bretagne. Et oui, c’est bien plus précis, vous avez 4 ans.

Alors, c’est parti pour « un puzzle qui se construit petit à petit », voilà comment Mme Mammar El hadj qualifie le challenge de la thèse. Chaque lecture ou rencontre contribue à assembler les pièces entre elles, au cours d’une sorte de marathon intellectuel, physique et psychologique. Tiens, n’aurions-nous pas déjà croisé cette métaphore ?
Malheureusement, difficile d’aborder un marathon quand on est une sprinteuse. Mais, avec l’entraînement, on trouve son rythme et son allure. A chaque idée lumineuse, qu’importe le moment où elle surgit, c’était effectivement une course contre la montre qui débutait pour la noter le plus rapidement possible (même sous la douche).

Malgré tout, chaque doctorant pourra le confirmer, les passages à vide sont compliqués à affronter, en particulier parce que la comparaison aux thésards qui travaillent en même temps est difficile à écarter. Publications, colloques, tout est bon pour se remettre en question et laisser le fameux syndrome de l’imposteur faire surface : « ce n’est pas ma place », « je n’ai pas le niveau », etc. Rien de mieux pour douter !

Il est tout de même important de garder à l’esprit qu’il n’existe aucune recette miracle, il faut aussi apprendre à suivre et écouter ses intuitions parfois… Dans l’open space dédié aux thésards à l’IGR, difficile de se concentrer le vendredi après-midi : moment de la semaine où l’inefficacité et la débandade étaient les maîtres mots. Au quotidien, la solidarité dans cette équipe de travail rendait les choses moins compliquées.

La « bête de compétition » -comme elle se décrit- nous livre quelques clés :
– On croise énormément de personnes au cours de cette aventure, des universitaires, des amis, de la famille, des étudiants, etc. : la thèse, la création de savoirs ne se fait pas seul(e). Il faut savoir se nourrir de chaque instant pour enrichir ce travail.

– Prendre de la distance par rapport aux personnes qui critiquent par exemple. On ne peut pas plaire à tout le monde, et la critique ne nous concerne pas en tant que personne mais une de nos productions à un moment donné de notre vie. Apprenez d’ores et déjà à prendre de la distance 😉

– Si vous vous demandez si vous devez sauter le pas ou non, notez qu’il vous faut environ 10% de talent pour 90% de travail, et aimer lire de base (oui, vous allez en passez du temps à lire !).
Jusqu’à l’entrée dans la salle pour la soutenance, la question « pourquoi j’ai fait ça ? » est restée bien présente dans son esprit mais, ceci étant, elle a tout de même voulu remercier la planète entière dans la section remerciements pour cette expérience si riche.

 

Vous savez maintenant tout (ou presque) du métier d’enseignant-chercheur, mais ceci reste tout de même un métier peu compris. C’est auprès de son neveu de 8 ans que notre professeure s’est lancée dans des explications.

« – Neveu : Tata, tu me soigneras si un jour je suis malade ?
– Mme Mammar El hadj : Oui, je serai toujours là pour toi ! »
Sa maman lui avait en fait expliqué qu’elle allait devenir docteur mais pour lui, un docteur est obligatoirement un médecin, et bien évidement à 8 ans on ne connaît que le docteur qui soigne. Elle tenta donc de lui expliquer.
« – Mme Mammar El hadj : Tata n’est pas ce genre de docteur.
– Neveu : (perplexe) Ah bon, il y a différents docteurs ? »
Après de longues explications par rapport aux diplômes, au bout de 5 minutes, il tient sa tête entre ses mains et ne comprend toujours pas. Alors, après simplification :
« – Mme Mammar El hadj : Tata soigne les entreprises quand elles sont malades.
– Neveu : (mort de rire) Les entreprises tombent malade ! »
C’est à cet instant qu’elle se lance dans des explications et des métaphores, mais lui a déjà commencé à jouer avec ses voitures et ne l’entend plus parler… Cette histoire résume bien des interactions avec les gens, puisque 80 % du temps sert à expliquer en quoi ce métier consiste concrètement.

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Faire une thèse : on fait le point – PARTIE 1

Ecrire une thèse: « Il faudrait être fou pour s’ajouter volontairement 3 ans d’études », diront certains. Pourtant, de nombreuses personnes sont prêtes à tout quitter pour chercher à travailler dans l’intérêt public.
C’est notamment le cas de Jacques-François Diouf, qui nous a accordé de son temps pour parler de la thèse qu’il a soutenu il y a peu. Alors, on vous dit tout sur ce à quoi ressemblent ces mois de recherche combinés à de l’enseignement.
En effet, c’est l’épanouissement professionnel qui l’a poussé à sauter le pas. Auparavant chef de produit, notre cher professeur de marketing a souhaité faire avancer des thématiques de recherche notamment relatives à des questions de santé publique. Le thème ? Inscrit dans l’axe du marketing social critique, les travaux de recherche de notre professeur portent sur l’étude de l’impact des stratégies marketing des industriels de l’alcool en France, avec un focus sur la question du contenu marketing dans la publicité et sur le packaging. Cette recherche vise à déterminer la nature et le poids de l’impact de ce marketing d’une part sur les représentions et les envies de consommer des jeunes, et d’autre part sur l’efficacité des mesures de santé publique visant à réguler le marketing de l’alcool en France, que sont notamment les avertissements sanitaires présents sur les publicités et les bouteilles d’alcool (cf. la Loi Evin, 1991 ; loi n°2005-102).

Si l’annonce de son projet de poursuivre une thèse a laissé sa famille perplexe, elle lui aura bien évidemment apporté tout son soutien. Cependant, le sujet de recherche aura longtemps fait sourire les membres de sa famille et notamment son papa qui s’amusait du fait que son fils puisse mener une recherche doctorale sur la consommation d’alcool sans ne jamais en avoir bu une goutte…

« Je me levais chaque matin en pensant que je faisais quelque chose qui allait servir », explique-t-il, pendant que certains étudieront d’autres sujets d’intérêt général assez peu sérieux comme le podium des régions spécialistes de la consommation d’alcool. La Bretagne étant d’ailleurs relativement bien placée, mais, on s’écarte du sujet…
Trêve de plaisanterie ! Se lancer dans une thèse est un véritable marathon intellectuel, psychologique mais également physique, qui implique un changement de quotidien plus ou moins important. Alors, à chaque doctorant sa routine. Chez Mr Diouf, l’enseignant laissait en fin de journée la place au chercheur, qui s’activait jusque tard dans la nuit, quand bon nombre d’entre nous avaient déjà cédé aux avances hypnotiques de Morphée. Nous autres étudiants sommes parfois des habitués des cycles de sommeil très courts… mais ne nous éternisons pas sur les éventuelles raisons et motivations.
Un thésard doit effectivement apprendre à manipuler plusieurs casquettes : les diverses préparations de cours, l’enseignement à des publics d’étudiants variés (qui nécessite une patience que Mr Diouf ne pensait d’ailleurs pas avoir en lui), la correction de copies et l’avancement en parallèle des activités de recherche (terrain de recherche, rédaction d’articles, participation à des colloques scientifiques, etc.). De quoi ajouter une bonne dose de challenge au quotidien ! Effectivement, être « son propre patron » est parfois difficile à porter, la motivation n’est pas toujours au rendez-vous. Alors, il faut s’imposer une certaine hygiène de vie pour s’assurer une santé physique et mentale. A chacun sa manière d’extérioriser et de se détendre. Mr Diouf, lui, pratiquait (et pratique toujours) les arts martiaux, le tennis et va même à la salle de sport : vaste programme ! Pas d’inquiétude, un thésard reste une personne normale, avec ses périodes plus compliquées où le pyjama, la télé (Netflix évidemment), une pizza et occasionnellement un pot de glace Ben & Jerry’s restent les seuls fidèles compagnons pouvant restaurer votre moral. Ces périodes riment souvent avec un manque de productivité pour un doctorant, mais les petits remontants qu’elles imposent permettent de trouver les meilleures armes pour mener de front les différentes étapes du travail.

La thèse maintenant derrière lui, quel horizon professionnel ? Devenir Maitre de Conférences des Universités. Ces quatre dernières années, Jacques-François s’est en effet découvert une passion pour l’enseignement et voit dans le contact avec les étudiants un moment privilégié d’enrichissements mutuels. En tant que chercheur, il a pu déjà collaborer avec les acteurs de santé (institutions publiques et organisations non-gouvernementales) et souhaite continuer dans cette voie. Aujourd’hui, ses travaux de recherche servent de bases scientifiques pour améliorer la compréhension du mécanisme de persuasion des publicités pour marques d’alcool et pour mieux réguler les effets de ce marketing sur des populations vulnérables.

Alors, on se lance ? Affaire à suivre. 😉

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Coup d’oeil sur…Une césure à Wall Street

Oui, vous avez bien lu : « une césure à Wall Street », la preuve que ça arrive vraiment (de quoi vous donner du peps dans vos recherches de stage(s)) !
Cette semaine, Inside est allée à la rencontre de Frédéric Lalaire, le temps d’une interview par écrans interposés. En M1 Finance l’année passée, cet Igérien est parti à la découverte des buildings New-Yorkais il y a de cela environ deux mois.

 

Le destin fait plutôt bien les choses…
Déjà allé aux Etats-Unis à plusieurs reprises, Frédéric a opté (catégoriquement) pour une césure à N.Y.C, destination offrant la possibilité d’effectuer une alternance (dans la semaine, cumul de cours à l’université et d’un stage en entreprise). Suite à un changement dans le programme, rien ne se passe comme prévu, et il décide finalement de chercher un stage pour la période… Après de très nombreuses candidatures et plusieurs entretiens, c’est finalement sur la dernière opportunité que notre Igérien s’est positionné, tentant le tout pour le tout…Et il s’avère que c’est à Wall Street !

 

Et côté professionnel ?
Il occupe le poste d’assistant stockbroker (pour les connaisseurs, confère « Le Loup de Wall Street ») : il se charge de contacter des personnes par téléphone pour les motiver à souscrire des actions ou autres, puis les dirige vers son responsable à la moindre ouverture. N’étant pour le moment pas habilité à discuter de données proprement financières Frédéric suit, en parallèle de son stage, une formation dispensée en anglais par l’entreprise, le Series 7, pour y remédier.
Atout indiscutable sur son CV, cette expérience professionnelle va lui permettre de perfectionner son anglais, d’obtenir une certification en finance et surtout de côtoyer les marchés financiers pendant plusieurs mois.
Il est tout de même important de mentionner que les lancés de nains et les soirées festives en fin de semaines ne sont pas la coutume, comme on pourrait s’imaginer après avoir visionné le Loup de Wall Street…

Son bureau

Vue de son bureau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’en est-il de l’American way of life ?

Aperçu de son appartement, qu’il partage pour le moment avec 3 personnes, une quatrième est à venir.

« Un contraste énorme ! », voici ce qui lui vient à l’esprit lorsqu’on lui demande la différence avec des villes françaises. Et encore plus après avoir passé du temps chez sa grand-mère à arroser les haricots.

Il nous parle surtout d’une ville ‘qui ne s’arrête jamais’, ‘à fond 24/7’, où l’aspect principal n’est pas le calme mais plutôt le dynamisme. Une ville aux milles facettes, avec énormément de lieux d’intérêts et de choses à visiter.
Après avoir beaucoup découvert N.Y.C, Frédéric projette de partir à la découverte de villes comme Chicago ou Washington, même peut-être Miami et de partir au Canada dans les prochaines semaines.

 

 

 

Oubliez tous vos clichés sur les gros hamburgers et la nourriture grasse ! Sauf quelques écarts bien mérités, notre tout nouvel américain continue de faire ses courses dans des supermarchés traditionnels, où la nourriture y est tout à fait classique (le manger-propre, dixit Frédéric qui perd petit à petit la maîtrise du français). Voici d’ailleurs le cadre où il profite de son « lunch-break »…

 

 

 

Difficile d’aborder toutes les expériences vécues et à vivre sur le continent Américain le temps d’un article… Pour discuter avec Frédéric des démarches administratives, des modalités de départ, ou même pour en savoir plus sur la vie new-yorkaise ou ses expériences, n’hésitez-pas à lui envoyer un message, il vous répondra avec grand plaisir. Pensez à le contacter rapidement, avant que la pratique de l’anglais ne le fasse oublier sa langue maternelle !

Dans l’attente, Frédéric souhaitait faire une petite dédicace à Acacia et à la team Qlick View 😉

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Quand l’IGR se met aux couleurs du Marathon Vert !

Le Marathon Vert est depuis 2011 un événement incontournable pour tous les coureurs en herbe ! Le projet à la fois sportif et favorable à l’environnement attire toujours plus de personnes avec une hausse de l’effectif de plus de 300 personnes depuis sa création. Cet événement est basé sur le principe suivant : pour un kilomètre parcouru, un arbre est planté, le groupe Yves Rocher étant le partenaire principal. Pour cette 7ème édition, les valeurs mises en avant ont été les mêmes que pour les années précédentes : « esprit d’équipe, convivialité, fairplay, solidarité, conduite citoyenne et partage de la fête ! »[i]

Inside s’y est intéressé de près car, comme chaque année, quelques étudiants de l’IGR ont eu l’ambition de relever ce défi. Nous avons suivi Estelle, Valentin, Stéphan, Paul et Hadrien, qui ont décidé de prendre part à ce challenge et de parcourir les 42,195 km en relais-équipe ! Tous les cinq ont « décidé de participer au Marathon Vert dans le but de représenter les couleurs de l’IGR au profit d’une belle cause ». Ils ont pris part au « Challenge ENTREPRISES et ETUDIANTS », accompagnés de centaines d’autres coureurs et ont pu découvrir ou redécouvrir, au travers de cette course, le patrimoine de la ville de Rennes.

De gauche à droite : Stéphan, Paul, Estelle, Valentin, Hadrien

Au-delà d’être « animés par l’envie de réaliser un meilleur chrono que les équipes des années précédentes », c’est pour eux cinq « une satisfaction de pouvoir contribuer à la protection de la planète, même à petite échelle » et une façon « de prendre du plaisir, tout simplement ». Ce type d’événement est ouvert à tout public, des plus aguerris aux moins sportifs, tout le monde est en droit d’y participer, aucun niveau n’est requis, le but étant simplement d’aller au bout de cette course et de bien souvent, se dépasser soi-même.

Pour ce qui est de nos coureurs Igériens, ils sont tous plus ou moins habitués aux pratiques sportives. En effet, Hadrien a « adapté ses deux dernières semaines d’entrainement pour arriver bien en forme » mais n’a pas « fait d’exercice particulier », au même titre que Valentin qui a seulement « adapté ses séances pour booster son cardio ». Stéphan a préféré faire des « running deux ou trois fois par semaine » et Estelle a utilisé, un peu tardivement, « l’application Fréquence Running plébiscitée par le marathon pour établir un plan d’entrainement ». Paul, quant à lui, ne court pas énormément, il nous donne une fréquence d’entrainement allant de « une à deux fois par mois ».

Concernant l’organisation du relais, elle a été en quelque sorte « orchestrée par Hadrien […] qui a défini les rôles de l’équipe en fonction du potentiel et des attentes de chacun ». Il a aussi été là pour « les booster depuis plus d’un mois » (rire). Ce dernier nous expliquait en effet comment s’était faite la répartition de leur team sur les différentes étapes du Marathon ! Il a su repérer les « personnes les plus rapides », celles « avec le moins d’entrainement mais capables d’aller vite sur une courte distance » et celles « plus lentes ». Ce Marathon Vert, pour « passer un bon moment tous ensemble », était tout de même l’occasion de mettre en place des stratégies, ayant un « impact important sur le résultat final ».

Avant le départ, différents états d’esprits étaient perceptibles. Tous étaient contents d’y participer. Estelle et Paul étaient « un peu stressés » car ils avaient « envie d’assurer » et de ne pas « décevoir leur équipe ». Valentin était « déterminé à faire un créneau décent » au risque de se « faire charrier par Hadrien pendant un bon moment » (rire) et Stéphan était plutôt « pressé d’y aller » comme Paul, dans l’optique de « passer une bonne journée avec une bonne ambiance ». Hadrien, en bon chef d’équipe était « un peu inquiet » et espérait que chacun allait performer.

C’est finalement ensemble et satisfaits de leurs chrono qu’ils ont passé la ligne d’arrivée ! 3 heures, 26 minutes et 20 secondes, au lieu des 3 heures 30 minutes espérées et des, environ, 3 heures et 44 minutes réalisées par l’équipe de l’année précédente !

Au lendemain de ce challenge sportif, médaille en main, quelques courbatures « aux mollets » principalement et « nerveuses » liées au stress et à l’organisation de la course sont apparues. Dès la fin du Marathon, la première chose qu’ils aient faite est « un bon gros Domac » et « une bonne douche », chaude ou froide, selon les besoins (récupération et plaisir). Satisfaits de l’action accomplie, quelques regrets ont fait surface au sein de l’équipe. Stéphan n’a pas « adapté sa course comme il aurait dû », Paul lui, pense que « sur le dernier 1000 mètres, l’équipe aurait pu gagner des places ». Valentin considère qu’« il n’avait pas assez d’entraînement et donc pas assez de repères dans la course ». Malgré tout cela, l’équipe est arrivée 165ème sur 615 équipes environ, ce dont ils sont fiers. Pour tous les participants, quelques « goodies » étaient distribués à leur arrivée au Marathon (tapis de souris, gel douche Yves Rocher, gourde pliable, maillot, réductions chez MacDonald et quelques prospectus) et des denrées leur étaient offertes tout au long du parcours (fruit secs, eau, etc.).

A tous ceux qui souhaiteraient faire perdurer cette tradition et participer au Marathon Vert 2018 sous les couleurs de l’IGR, l’équipe recommande « d’être bien organisés […] motivés, […] de s’entraîner […] et de prendre du plaisir ». Ils seraient vraiment ravis que, pour les prochaines éditions, « il y ait plusieurs équipes de l’IGR » car « c’est vraiment la bonne ambiance […], agréable comme course et accessible à tous ». Nous les félicitons pour cet effort sportif et environnemental et espérons que cet événement attirera encore plus d’Igériens l’année prochaine.

[i] https://www.lemarathonvert.org/Presentation-550.html

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À l’approche du ‘Crazy Lewin Show’…

Pour tous les étudiants, l’arrivée en licence à  l’IGR représente beaucoup de nouveautés, puisqu’elle est truffée de découvertes et de nouvelles petites habitudes à prendre. Mis à part les soirées Igériennes ou encore la vie associative, une autre étape assez particulière se distingue par son originalité : ce fameux ‘Crazy Lewin Show’ auquel nous sommes rapidement confrontés, dès le début de l’année.

Eh oui, ce jour bien particulier pour tous les étudiants de licence présentant fièrement leurs productions approche à grand pas. Les prestations se déroulent sous les regards concentrés d’un public d’étudiants de licence, auxquels se joignent étudiants de master, professeur(e)s et personnels administratifs venus découvrir les prouesses artistiques, techniques, et même scéniques des différents groupes.

Alors, pour vous et en exclusivité, nous avons recueilli quelques propos d’étudiants lors de leur dernière semaine de préparation avant le jour-J.

Image issue du teaser du groupe 3

Le Lewin Show se distingue surtout comme sortant de l’ordinaire, bien différent des autres projets à mener au cours de nos parcours universitaires respectifs. Il est vrai qu’il suscite de nombreuses appréhensions dès l’annonce du thème sur lequel nous allions travailler pour les semaines à venir. Les étudiants pensaient que « ça allait demander beaucoup de temps » (et c’est le cas !), avaient peur de « l’entente au sein du groupe, des gens moins motivés ou peu investis ».

Quelques mesures d’organisation s’imposent (rétro-planning pour les uns, réunions et débriefings pour les autres) pour permettre à des groupes de si grandes tailles de coopérer. Certains auront d’ailleurs trouvé que la taille du groupe aura été l’une des principales difficultés, causant des « divergences entre ‘leaders’ et ‘suiveurs’, une écoute parfois difficile, mais également des soucis pour prendre/connaître l’avis de tout le monde ». Lors du tournage, des « leaders se sont naturellement détachés, ce qui aura permis de cadrer le groupe », et il aura fallu réussir à « rassembler l’ensemble de l’équipe aux mêmes moments, jouer le plus naturellement possible les scènes, et surtout faire transparaître le scénario de base élaboré par le groupe ».

Néanmoins, les étudiants s’accordent tous sur les « bienfaits » de cette expérience (insoupçonnés), qui aura gommé la « timidité du début » et la décrivant comme renforçant « la cohésion dans la classe », permettant « d’apprendre à connaitre les autres et de discuter avec tout le monde ».

Quelques peurs et questionnements cependant : la prestation va-t-elle rendre l’effet voulu ? Qu’ont fait les autres groupes ? De quoi vous donner à toutes et tous envie de venir assister, ce vendredi 20/10 à 9h aux présentations du CRAZY LEWIN SHOW – EDITION 2017 en amphithéâtre 1. On vous y attend nombreux !

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Un autre regard sur l’alternance

Rien que pour vous, les alternants de l’IGR ont répondu à nos questions sur l’alternance. Leurs retours vous permettront peut-être de vous décider à choisir ou non l’alternance.

Ce qu’il faut retenir du retour des alternants actuels, c’est que si le rythme est adapté, il est cependant conséquent. Il est important d’être organisé, et connaitre l’intensité du programme.

10 avantages incroyables de l’alternance qui pourraient bien vous faire grandir professionnellement et personnellement :

Si l’alternance, suite à l’infographie précédente, vous semble idéale, les alternants vous donne tout de même quelques conseils pour prendre votre décision et vivre votre alternance dans les meilleures conditions :

Bien que l’alternance soit une très bonne alternative pour une transition vie étudiante – vie professionnelle, les alternants tiennent à vous mettre en garde sur certains points dont il faut avoir conscience :

Pour conclure, c’est un OUI majoritaire ! Les alternants vous encouragent à suivre leur voie.

Voici pour conclure, les raisons qui les ont poussés à choisir l’alternance. Peut-être que vous allez vous y retrouver 🙂

En espérant vous avoir aidé à répondre à vos nombreuses interrogations. Nous vous souhaitons bon courage pour la constitution des dossiers, les candidatures en entreprise et les entretiens individuels !

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Un nouveau projet solidaire au coeur de l’IGR.

La commission Aide et Intégration, au sein de l’association Entr’aides, s’inscrit dans une optique solidaire avec la mise en place d’un projet inédit à l’IGR, pour la nouvelle équipe : donner des cours de français à des demandeurs d’asile.

D’où vient l’idée du projet ?

Lors de la reprise de la commission, il n’y avait plus réellement de projets, les anciens partenariats, tel que le soutien au squat (désormais fermé), étaient terminés. Il a donc fallu repartir de zéro.  

L’équipe a commencé par recenser les différentes associations et retenir le projet le plus pertinent au regard de sa pérennité mais aussi de sa thématique. C’est l’association D’ici ou d’Ailleurs qui a été retenue. Celle-ci offre des cours de français aux demandeurs d’asile à l’Hôtel Pasteur, à Rennes. Au moment de la recherche, l’association s’occupait d’une cinquantaine d’apprenants mais 45 personnes étaient sur liste d’attente. C’est pourquoi un créneau a été mis en place au sein de l’IGR. C’est un projet qui a déjà été mis en place dans un lycée rennais depuis quelques années, c’est donc un partenariat qui peut durer. L’équipe a également assisté en amont aux cours de l’association D’ici ou d’Ailleurs pour avoir un aperçu du déroulement des séances, ensuite reconduites ici, à l’IGR, tout en restant flexibles.

Pouvez-vous nous présenter ce projet ? Combien de personnes encadrez-vous et qu’enseignez-vous ?

Au départ, 7 apprenants devaient venir, mais 4 suivent réellement les sessions. Seuls des cours de français sont dispensés, contrairement à l’association qui peut donner des conseils, aider pour les papiers administratifs. Ici, chaque apprenant est encadré par 2 ou 3 étudiants. Les cours sont adaptés selon les besoins des apprenants : cela peut alors être du vocabulaire basique, de la conjugaison, de l’écrit ou de l’oral. Certains d’entre eux ont  déjà suivi des cours au collège et possèdent donc de bonnes bases.

Le partenariat a débuté en février car les démarches administratives pour un tel projet sont assez longues. Les cours cesseront lors du départ des étudiants en stage et reprendront avec la nouvelle équipe (dans laquelle vous êtes les bienvenus !).

Comment se déroule une séance ?

Pour débuter une session, afin de casser les barrières et installer une ambiance plus détendue, le groupe formé d’étudiants et d’apprenants fait un petit jeu (type Pictionary), puis des groupes étudiants-apprenants sont formés. L’organisation est assez flexible, il faut s’adapter selon les besoins : certains vont préférer dialoguer, tandis que d’autres se focaliseront sur l’écrit.

Concernant les dialogues, nous parlons toujours en français et si besoin, nous nous aidons de photos ou de la gestuelle pour une meilleure compréhension” (Morgan MEVEL). Quant aux exercices de français, un travail de recherche a été effectué afin de proposer des sujets de qualité. Le niveau des apprenants étant relativement homogène, les exercices proposés sont assez similaires pour chacun d’entre eux, et il est même parfois possible d’évoquer des notions plus techniques.

Comment vos élèves ont-ils connu votre projet ? Qui sont-ils ?

Ces apprenants étaient sur la liste d’attente de l’association D’ici ou d’Ailleurs qui leur a proposé de suivre des cours de français avec des étudiants de l’IGR.

Au nombre de 4, 2 viennent du Soudan, 1 d’Afghanistan et 1 de République Centrale d’Afrique. A titre d’exemple, une des apprenantes est ici car elle a fuit son pays, alors en guerre.

Quel est le rythme des leçons ?

Les cours se déroulent chaque mercredi soir, à raison d’1h30 de 18h à 19h30, au sein de l’IGR. Ensuite, le rythme n’est pas figé : c’est généralement un jeu puis des exercices, mais le but est surtout de s’adapter aux apprenants afin qu’ils évoluent dans la langue de Molière. Le mot d’ordre, c’est la flexibilité.

Qu’est-ce que cela vous apporte ? Y a-t-il des moments difficiles ?

Bien que le français soit la langue maternelle des étudiants de l’IGR, il a fallu se préparer, par exemple en achetant le livre « 30 règles de base du français » et en se documentant sur des exercices sur internet. Pratiquer une langue et l’enseigner sont deux choses différentes. En effet, c’est parfois difficile d’expliquer, “on sait parler français mais ce n’est pas facile de l’expliquer”. Il y a également parfois des difficultés de compréhension.

C’est dans la bonne humeur et la convivialité que les Insiders ont pu réaliser cet entretien pour ce beau projet. Nous remercions Corentin LE BOT et toute son équipe pour leurs réponses et leur disponibilité vis-à-vis des apprenants. Nous encourageons les futurs Licences et Masters à s’engager dans un projet riche en émotions.

Vous trouverez également le site de l’association D’ici ou d’Ailleurs : http://dicioudailleurs-rennes.shost.ca

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Welcome back, NYC !

Nous voilà repartis pour NYC avec la deuxième partie du témoignage de notre ancienne IGRienne, Céline J. Laissez-vous tenter par une mise en perspective du rêve américain, mais aussi de ses travers, pour être suffisamment alertes si vous souhaitez, vous aussi, partir à l’aventure.

Travailler à l’étranger, était-ce un choix depuis longtemps, ou ça s’est fait comme ça ?

Je n’ai jamais forcément eu l’idée de travailler à l’étranger, j’avais un attrait pour les voyages et j’étais bonne en anglais.

Les Etats-Unis et le fait de fréquenter des étudiants internationaux ont changé qui je suis. Je respecte l’approche libérale des EU, ils se posent sur leurs acquis, on n’a rien sans rien ici, ça me permet de voir le monde du travail différemment. Je partage davantage le côté entrepreneurial américain, on galère moins, c’est un peu l’American Dream. J’ai lu une fois que “l’échec pour un entrepreneur, c’est comme une cicatrice sur la tronche d’un malfrat, si t’en as pas au moins une, t’es pas crédible” et je trouve que ça reflète parfaitement l’entrepreneuriat aux EU. En France, il y a la peur de l’échec, dès que tu mets la clé sous la porte, c’est négatif, on est stigmatisés par l’échec. Aux EU, on se dit qu’il a essayé, l’échec n’est pas considéré comme mauvais, on te pousse vers le haut, c’est ça que j’apprécie. Après, certains aspects français me manquent. Un jour, je trouverai le bon équilibre.

Comment as-tu trouvé ton poste ? Comment s’est passé l’entretien ?

Par le réseau, (j’avais gardé des contacts de mon 1er passages aux EU) : à un dîner avec des amis et leurs amis, dont Eric Kayser (réseau international de boulangeries artisanales). Je ne me suis pas démontée et je me suis présentée. Dans la soirée, il m’a présenté quelqu’un que j’ai revu 2 jours plus tard autour d’un café. C’est comme ça que s’est fait mon entretien, autour d’un café !  Aux EU, tu es plus embauché sur sur ta personne, c’est ton réseau, les personnes autour de toi qui font ta crédibilité.

A-t-il été difficile de t’intégrer à l’étranger ? Comment vis-tu ton éloignement ?

L’intégration est assez facile, c’est de rester qui est plus compliqué. Plus je vis à l’étranger et plus je me rends compte que je rate des choses en France, des moments avec mes amis.

Je vis à l’étranger on and off depuis cinq ans maintenant en ne restant rarement plus d’un an par pays. Du coup, j’ai l’impression de commencer beaucoup de choses d’un point de vue social mais de ne jamais les finir. Je n’ai plus vraiment d’attaches nul part.

Quand tu voyages pas mal, tu fais des rencontres formidables et tu rencontres des gens extraordinaires. Tu partages ta culture, tu en apprends d’autres. Humainement, l’expérience est incroyable et je la recommande. Mais après un moment, les petites choses toutes bêtes commencent à te manquer (la nourriture principalement, mais les valeurs aussi). On a tous grandi avec une culture particulière mais quand tu vis dans un autre pays, tu t’adaptes “à Rome, fais comme les romains”.  New York est vraiment un cas à part.

Je respecte le travail aux EU mais la culture européenne me manque. Plus tu es loin, plus tu oublies. NYC a ce côté corrompu, il te corrompt, tu laisses une partie de tes valeurs à la douane. New York est une ville où tout se base sur qui tu es, avec qui tu es. C’est ton réseau qui définit ta personne et tu te rattaches au réseau des gens que tu rencontres.

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Mais il arrive un point où tu ne te reconnais plus toi-même. J’en ai fait l’expérience récemment où je me suis rendue compte que je ne supportais plus les gens avec qui je trainais. Aux EU c’est l’apparence qui compte le plus. Ca te bouffe un peu mais il faut savoir revenir à ses valeurs chères. Je respecte le côté travail. C’est des requins à NYC même aux  EU, travailler plus pour gagner plus, c’est le système de la débrouille, tu n’as pas le système social français. Ca te permet d’élever ta personne mais ca peut aussi te briser. Il m’a fallu 4 ans pour réaliser que le pays me changeait. Tu ne peux pas tout lâcher, il y a des valeurs qui te définissent.

Tu m’aurais posée la question il y a 5 ans, je t’aurais dit que j’adore, que tout est top. Mais aujourd’hui, je dirais que NYC a un prix, c’est à toi de poser tes limites pour ne pas te perdre, toi et tes valeurs.

Quelles sont les différences que tu as pu remarquer entre les entreprises françaises et américaines ?

Pour être tout-à-fait honnête, je n’ai aucune idée de ce que c’est de travailler aux USA en tant qu’Américain. Juste ce que c’est de travailler en tant qu’immigrant. J’ai le sentiment ici que je dois toujours me prouver, me donner à 1 000% et me rendre indispensable pour l’entreprise. Un Américain ne va pas avoir cette même perspective car il n’a pas besoin de justifier son visa. Quand tu es immigrant, tu es lié à l’entreprise qui t’embauche. Ton avenir professionnel, et donc personnel, sont entre les mains de ta boîte. Ce n’est pas très agréable comme sentiment.

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usa-celine-2Comptes-tu rester aux USA par la suite, travailler dans un autre pays ou revenir en France ?

La France, pas sûr. En France, on a tellement de droits qu’on en oublie le sens. Ici j’ai dû réapprendre que travailler est un droit et un privilège. J’ai dû payer pour avoir le droit de travailler : c’est quand même fou quand on y pense. Je n’ai pas les mêmes droits qu’un américain non plus. Je suis liée à l’entreprise qui me sponsorise. Je n’ai pas cette liberté de changer comme je veux ou de me reposer sur le chômage. Travailler en Europe, oui ! Genre Londres, c’est le meilleur des deux mondes, ce n’est pas parfait, mais il y a le côté européen des valeurs et le coté libéral du monde de l’entreprise.

Après NYC est une ville à part, peut-être que je pourrais bosser dans un autre Etat ou au Canada. C’est une ville où tout va bien ou tout va mal, il faut avoir les tripes pour s’accrocher. On se pose des questions existentielles. Pour le moment, je m’accroche parce que je suis jeune et j’ai des opportunités.

Les discussions principales entre copines ici sont hallucinantes, jamais je n’aurai pu penser avoir une conversation sur “Est-ce que je vais congeler mes oeufs ?”…

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Tout se passe en retard coté couples ici, professionnellement les femmes réussissent mais il faut mettre de coté ta féminité ! Tu as deux catégories de femmes : celles qui veulent réussir à tout prix et qui mettent leur vie perso en stand by, et celles qui se trouvent un mari bien friqué et qui les entretient. Et qu’on mette les choses au clair : la dating pool à NYC, c’est un enfer avec 1 homme pour 6 femmes !!!

Que conseillerais-tu à un étudiant qui souhaite travailler à l’étranger ?

Patience, détermination, confiance en soi, persévérance mais aussi :

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Bienvenue à NYC ! Tu commences par chercher un logement, en colloc’ ou sous loc’  et ce pour un loyer moyen de $1500. Ah, ça c’est uniquement le prix d’une chambre avec au moins un colloc’ qui va t’extorquer les deux tiers de son loyer – bah oui c’est son nom sur le bail et t’as rien à dire, c’est partout pareil – ! Ah, et quand tu sais que le prix d’un dentifrice à Manhattan c’est $8…giphy-11

Je te laisse imaginer les frais d’installation (dépôt de garantie, tes draps/couette/oreiller, ton savon, shampoing, gel douche, dentifrice – tu sais ces petits trucs pour lesquels tu t’es dit que ça pesait trop lourd dans la valise et que tu allais trouve sur place – … Tu arrives donc à $5000 de frais d’installation – sérieusement je ne rigole pas, j’ai même pleuré – . Viennent ensuite tes frais mensuels de téléphone ($60 le forfait le moins cher), de transport ($116,50 par mois) et de nourriture (pas loin de $600 par mois en mangeant des pâtes tous les soirs).

La vie à NYC c’est dur, il te faut une période d’adaptation. Perso, il m’a fallu six mois pour économiser un peu. Je me suis vue vivre avec 38 centimes pendant 2 semaines … Zero marge d’erreur ! Ca parait dur mais c’est génial ! Je ne serais pas là si je n’aimais pas. C’est une opportunité incroyable mais il faut faire des concessions.

Qu’est ce qui a été et/ou est le plus dur de vivre à l’étranger ?

Prétendre être une personne dans ton travail, créer un personnage pour être efficace, je ne dis jamais non, je dis “oui mais”, tout faire à 1 000%, entache ta vie personnelle. Vivre a NYC, c’est faire des concessions. C’est top mais c’est cher. Tu sors beaucoup donc tu oublies tes petits moment simples comme aller faire tes courses et cuisiner. Ici, il manque l’art de vivre, c’est aussi supporter l’éloignement lors des fêtes, il faut être courageux ou curieux.

Tu doutes, tu te demandes si tu as fait le bon choix, toute ta confiance en toi redescend par phase : je fais le bilan, je me rassure, je demande à mon entourage de me rassurer (sinon tu rentres en France). Tu as besoin d’un bon support derrière toi pour tenir. En 5 ans, c’est la première fois que ça m’arrive. Je suis dans l’insécurité. Mes potes restés en France sont posés et moi, je ne suis pas posée. Tout est lié à mon boulot ici : réseaux, collègues, c’est 80% de ma journée.

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Un souvenir incroyable de ta vie aux States ?

Je ne saurais même pas dire, j’en ai plein… Sûrement la générosité des gens et la simplicité.

J’ai été accueillie à Noël dans la famille d’une amie de fac (que je connaissais à peine). Quand la fac était fermée pour les fêtes, j’étais à la porte et elle m’a invitée.

J’aime rencontrer des gens et leur rendre leur générosité. Quand mes parents ont vu cette générosité, ils ont commencé à ouvrir leur porte à de parfaits inconnus.

Mon anecdote perso : J’ai commencé mon aventure New Yorkaise par un gros coup de chance. J’étais sur Skype avec ma mère lorsqu’elle a reconnu Cyril Lignac derrière moi. J’ai raccroché et je suis allée me présenter. A l’époque, je travaillais pour un fromager Bordelais et j’avais besoin de développer mon réseau pro. Opportunité parfaite ! Je suis allée le voir pour me présenter, et non pas pour lui demander un autographe mais lui vendre mon fromage pour son resto new-yorkais (haha!) Il m’a présenté les gens avec qui il était : des grands pontes de la cuisine à NYC dont ma future meilleure amie. C’est vrai qu’il ne faut pas être timide mais être prêt à prendre des risques et foncer. Les opportunités et la chance, ça se provoque. Cette anecdote, c’est le moment qui a déterminé ma carrière. Quand j’y pense, je n’y crois toujours pas. NYC est vraiment LA ville de toutes les opportunités !

Parmi les choses qui m’ont le plus frappée aussi sur un registre plus triste et sérieux, c’est la chance qu’on a d’être Français. Plus t’es loin, plus tu apprécies la France. Quand je reviens, je me rends compte qu’on est privilégiés (en France, on ne meurt pas du diabète, les EU ne sont pas un pays du tiers-monde et pourtant c’est possible). C’est vraiment le monde à l’envers. L’une des plus grosses puissances du monde qui ne peut/veut pas soigner ses citoyens. J’ai beau être critique sur le système français, s’il y a une chose que je respecte, c’est notre système de sécurité sociale (pas parfait, c’est sûr). En France, on ne laisse pas mourir les gens et on ne les ruine pas en les soignant. Les gens s’endettent aux USA pour pouvoir se soigner…

Le mot de la fin :

A NYC, c’est à toi de choisir selon tes valeurs, c’est la ville de toutes les possibilités : laisser sa vie privée, sa famille, sa jeunesse, c’est à toi de faire la balance. Ce sont des questions que je ne me posais pas avant, mais plus je vis ici, et plus les questions sont les mêmes et tu commences doucement à tout reconsidérer. Il faut juste se donner les moyens pour atteindre ses rêves !

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Direction NYC à travers le parcours d’une ancienne IGRIenne !

Que diriez-vous de profiter du témoignage d’une ancienne étudiante de l’IGR, désormais à NYC ? Céline Jaffredou, récemment diplômée du master MAE, nous partage son expérience et ce, sans tabou. Vous pourrez dès lors profiter de ses impressions en tant qu’étudiante expatriée et employée immigrante, ainsi que de ses précieux conseils pour mener à bien vos années d’études au sein de l’école. Bonne lecture !

Qui êtes-vous ? Quel est votre poste actuel ?

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Je m’appelle Céline Jaffredou, j’ai 26 ans et je suis en charge du développement du marché retail pour un torréfacteur à New York.

Quand étiez-vous à l’IGR ? Dans quelle formation ?

J’ai intégré le Master MAE parcours international et management biculturel de l’IGR en 2015 et été diplômée en 2016.

Mais avant l’IGR, j’ai obtenu ma Licence LEA à l’Université de Rennes 2, avec un bachelor à UNCG en Caroline du Nord lors de la L3 et enchaîné sur un stage de deux mois à Montréal chez Holt Renfrew (équivalent Galeries Lafayette au Canada).

Ensuite, j’ai effectué un Master Marketing & Management International, toujours à Rennes 2 et réalisé un stage lors du M1 et un stage de six mois à Londres pour un broker/importateur de café FA COFFEE LTD.

J’ai fait le choix d’une année de césure après mon M1 MMI à New York. Je développais un bureau commercial pour le compte d’un fromager bordelais, Jean d’Alos.

A mon retour, j’ai intégré l’IGR pour mon MAE.

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Pour vous l’IGR c’est _____ ?

C’est une école de commerce, de très bons profs avec de bonnes explications, et surtout, une belle expérience. J’ai rarement autant appris d’une institution. J’ai beaucoup aimé la mixité des profils. C’est une école à taille humaine – et ça, ça fait tout- avec des profs aussi bons les uns que les autres dans leur domaine. En bref, l’IGR c’est top. On me l’a recommandé et j’ai toujours eu de bons feedbacks. Aujourd’hui, je recommanderais l’IGR à mon tour. C’est aussi un bon compromis car c’est une école abordable, qui a une belle âme, c’est le côté « l’union fait la force » rien que par la vie associative !

Votre meilleur souvenir de vos années à l’IGR ?

Les gens, le fait que l’on vienne tous d’horizons différents. J’ai beaucoup appris d’eux, cela a remis les choses en perspectives, il y a un bel échange. J’ai autant appris des profs que des élèves.

La vie asso c’était ____ ?

Maestro ! Cela a permis de financer la 1ère année du projet “hors les murs”. Le but de celui-ci est de visiter des entreprises à l’étranger et d’analyser le fonctionnement. Les élèves organisent tout de A à Z (avion, logement, entreprises à visiter). Nous sommes allés à Berlin. Nous avons créé des relations à part avec de réels échanges, un peu comme aux USA.  Tu donnes autant que tu reçois.

Un conseil à donner aux étudiants actuels ?

1/ Ne procrastinez pas ! C’est impossible de réviser à la dernière seconde, ni de faire les projets à la fin…

2/ Surtout ne tombez pas malade (sous risque de passer ses exams de premier et deuxième semestres d’affilée… L’ENFER !!!).

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3/ Organisez-vous en “study group” selon vos domaines de prédilections pour vous entraider. Aidez-vous les uns les autres, mais révisez séparément.

4/ S’inscrire aux projets proposés par l’IGR comme Les entrepreneuriales – Concours Pépite Bretagne. J’ai finis 3ème du concours avec mon équipe (chèque à la clé ^^ héhé). Le projet a compté comme mon projet de fin d’année, en adéquation parfaite avec l’IGR, car quand on monte sa boite, on est dans le cœur du sujet.

Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ou professeurs de l’IGR ?

Oui, clairement oui ! Surtout quand certains viennent me voir à NYC, on garde contact, car ce ne sont pas des camarades, ce sont des amis, des gens formidables. Quand je reçois des offres de stages ou d’emplois, je les transmets aux professeurs de l’IGR. Sans réseau, pas de boulot ! *ça rime, la classe* Clairement sans les réseaux, je ne serais pas là où je suis. Toujours garder contact avec les gens.

Quel type d’étudiante étiez-vous ?

Avant l’IGR, je n’étais pas une étudiante modèle, plutôt débrouillarde et ambitieuse. J’ai toujours su que je n’avais pas les meilleures notes, mais j’avais un bon profil grâce à mes expériences professionnelles mais surtout, j’étais surmotivée. Je suis la championne n°1 de la procrastination : la seule année où je me suis défoncée, c’est celle de l’IGR. En même temps, ma devise est la suivante “I don’t take no for an answer”. Par exemple, j’ai volontairement repiqué ma L2 car j’avais raté les délais pour partir à l’étranger !

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Je savais également que je n’avais pas les mêmes chances en sortant de la fac que les grandes écoles, du coup quand il y avait un stage de 3 semaines, je faisais 6 mois. La fac, ce n’est pas un gros mot mais il faut avoir conscience que c’est plus difficile à vendre sur le marché du travail. Je suis fière d’avoir fait la fac, d’y avoir “survécu”. En effet, même si je ne suis pas une passionnée des études, je vais toujours au bout des choses (c’est une qualité importante si vous voulez vous expatrier !). J’en ai bavé, ça c’est sûr, mais je suis fière d’être là où j’en suis. Ca va faire cliché mais je ne serais pas là où j’en suis sans ma famille, mes proches et mêmes les gens de l’IGR. Ce sont les gens qui sont autour de toi qui font qui tu es. Je ne suis pas là pour donner des conseils mais pour partager mon expérience : donne-toi à fond, tu vas peut-être te casser les dents sur la route mais ça en vaut le coup.

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Retrouvez très prochainement la seconde partie de l’entretien de Céline sur sa vie à NYC !

ParIGR-Inside

“La perfection n’existe pas mais il faut au moins viser l’excellence.”

Igériennes, Igériens, la rubrique “Les yeux dans les yeux avec…” est de retour ! Vous connaissez tous ce professeur et on sait que vous l’adorez. Si on vous dit qu’il est barbu… Vous l’avez compris, découvrez dès maintenant l’interview de Mathieu Lajante.

Pouvez-vous présenter ?lajante-test-2
Mon parcours est un peu particulier : après le collège, j’ai choisi un parcours professionnel, je ne voulais pas faire de longues études. J’ai fait un BEP et un CAP en mécanique-auto. Pendant ma formation, au début de la 2ème année, il y a eu l’explosion d’AZF, une usine d’engrais chimique qui a explosé et qui était juste à côté du lycée. Il y a eu une trentaine de morts, moi j’ai été blessé. On a été obligé de quitter le lycée où on était parce que tout était détruit… J’ai donc travaillé pendant 4 mois dans une concession automobile, et j’ai vraiment vu ce que c’était d’être ouvrier, mécano, et je me suis dit “je ne suis pas vraiment sûr de faire ça toute ma vie”, donc… je vais essayer de poursuivre !

Après le BEP, les meilleurs élèves pouvaient faire une première d’adaptation, pour passer un Bac Technique. J’ai donc fait ça. Après mon bac, j’ai commencé un DUT en Génie Aéronautique à Toulouse, mais je me suis arrêté au bout de la première année. Je me suis réorienté et j’ai fait un DUT Tech de Co, pendant deux ans. J’avais déjà dans l’idée de faire une thèse à ce moment-là, mais je n’étais pas sûr, je ne savais pas trop dans quoi je me risquais. C’était long et comme je finançais mes études, partir sur 3 ans d’études supplémentaires et faire la thèse derrière, c’était un peu risqué…

J’ai assuré mes arrières en faisant une Licence Pro en alternance dans la banque : j’ai travaillé pendant 6 mois au Crédit Agricole, 6 mois de cours. J’ai mis de l’argent de côté, et j’ai candidaté à l’IAE de Toulouse où j’ai fait le Master 1 Marketing. Je suis venu faire le Master 2 Recherche ici, à Rennes, puis ma thèse toujours à l’IAE de Rennes, en 3 ans où j’ai été recruté comme maître de conférences.

Pourquoi avoir choisi l’IGR en tant qu’enseignant ?
En fait, j’ai été recruté à Metz, Toulouse, à l’IUT GEA de Rennes et à l’IGR. Mais à Rennes, j’avais déjà commencé à beaucoup m’investir dans l’institut pour la partie enseignement et recherche, et je n’avais pas forcément envie de rentrer à Toulouse, j’étais bien ici. J’ai choisi de rester à Rennes, pour profiter de tout ce que j’avais mis en place. Ne pas recommencer à 0 ailleurs.

Quel type d’étudiant étiez-vous ?
Alors… euh étudiant ou élève ? Élève… on va dire que j’étais un élève compliqué, insolent, pas forcément travailleur. Mais à partir de l’expérience d’AZF, de l’explosion, ça m’a remis les idées en place, et depuis ce jour, j’ai été un excellent étudiant, et ce n’est pas pour me vanter. J’ai toujours bossé à fond à fond ! J’ai eu tous mes diplômes avec mention, et j’ai été major de promotion en Licence et en Master 2 avec la mention bien. Je me suis donné à fond pour réussir. C’était vraiment un défi. Je me suis dit « puisque je me suis sorti de ce truc, maintenant, quoique je fasse, je le fais à fond » ! Il y a eu des réorientations etc. mais j’ai toujours visé l’excellence dans ce que je faisais et de manière responsable. Je partais du principe que c’était un choix que j’avais fait, que personne ne me l’avait imposé et que, par conséquent, il fallait que je l’assume jusqu’au bout. Donc je venais en cours à l’heure, je faisais le boulot à l’heure, tout nickel, parce que c’est un choix que j’avais fait, je n’ai pas subi tout ça. Je l’ai choisi et je l’ai assumé.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le métier d’enseignant ?
J’aime bien transmettre, j’aime bien le contact avec les étudiants. J’aime bien me sentir utile parce qu’avec mon parcours, un peu atypique on va dire, j’ai toujours eu des gens qui m’ont aidé, qui m’ont ouvert la porte, qui m’ont tendu la main, qui ont cru en moi, qui m’ont donné confiance, etc. Et je me dis, bah maintenant, c’est à mon tour. Donc si je peux partager mon expérience, même si elle n’est pas énorme, si je peux aider, conseiller, et bien je le fais avec plaisir et je me sens utile là-dedans. Et puis, il y a un truc qui est très important pour moi et que je peux avoir ici, en tant qu’enseignant chercheur, c’est la liberté. Je ne la retrouverai nulle part ailleurs. Y’a pas d’autre métier qui m’offre cette liberté-là. Parce qu’on a quand même l’assurance d’avoir un salaire à la fin du mois, ce qui n’est pas le cas d’un entrepreneur et en même temps, on est libre. Je n’ai de comptes à rendre à personne. Je peux être présent pour ma famille, je peux être présent pour les gens qui comptent et en même temps, je fais mon boulot. Et cette liberté, pour moi, elle n’a pas de prix.

Comme j’ai travaillé pas mal en entreprise pendant mes études, je me suis vite rendu compte que me faire siffler des ordres par un mec qui me dit “t’es pas là pour réfléchir mais t’es là pour faire”, ça n’allait pas me correspondre du tout. Donc voilà, maintenant, je suis maître de mon travail, maître de mon outil de travail. C’est moi qui détermine comment je fais mes cours avec mes étudiants, comment je fais ma recherche, etc. Y’a toujours des contraintes, y a toujours des règles à respecter, mais c’est des règles que j’ai choisies et qu’on ne m’a pas imposées, et ça, c’est important.

Pouvez-vous qualifier vos collègues de l’IGR en quelques mots ?
Je parle pour ceux avec qui j’ai des relations : je les trouve très sympathiques, à l’écoute et travailleurs parce que finalement, à chaque fois que j’ai travaillé avec eux, que ce soit sur la partie recherche ou la partie enseignement, j’ai toujours trouvé des gens qui s’investissaient autant que moi en temps et en énergie pour que ça fonctionne.

Et pour les étudiants de l’IGR ?
Les étudiants de l’IGR, ça dépend des années, ça dépend des promos. Il y a de tout.

Ça change vraiment d’une promo à l’autre ?
Ouais. Je pense qu’il y a des effets de groupe c’est à dire que quand vous arrivez en licence, vous ne vous connaissez pas forcément et puis, je ne sais pas, il doit y avoir des fortes têtes ou des trucs qui se passent en soirée, j’en sais rien, qui font que ça fonctionne bien ou que ça fonctionne moins bien. Et donc, du coup, d’une promo à l’autre, ce n’est pas la même chose.

Mais globalement, je trouve que les étudiants de l’IGR ont un gros potentiel et c’est pour ça que, souvent, vous êtes recrutés, parce qu’on considère que vous avez le potentiel pour faire de bonnes choses. Ce que je trouve dommage, c’est que ce potentiel, vous ne l’exploitez pas toujours. C’est là où, des fois, je suis un peu frustré.

Quelle a été l’expérience la plus marquante pour vous, à l’IGR ?
L’expérience la plus marquante, c’est la soutenance de ma thèse. Ça restera le souvenir le plus important pour moi ici, à l’IGR.

Pourquoi ? Parce que c’est l’aboutissement de beaucoup de choses, pas seulement d’une thèse. Pour moi, c’est l’aboutissement de cette promesse que je me suis faite presque onze ans en arrière, où je m’étais dit que j’irai jusqu’au bout de ce que je fais. Et là, ça y est, ce jour-là, j’étais arrivé au bout en fait. C’est la seule fois en dix ans que je me suis dit “ça y est, je suis arrivé au bout du truc”. Avant, chaque fois, je me disais “c’est bon, j’ai validé tel diplôme ou telle étape”. Mais c’était une étape sur le chemin, ce n’était pas encore l’arrivée.

Quand je suis arrivé au bout de la thèse, la soutenance s’est tenue dans la salle du conseil. C’est une ancienne chapelle avec un plafond immense qui doit faire 6 – 7 mètres de haut, il y a quelque chose d’un peu onirique là-dedans. On est face à son jury, il y a sa famille, ses amis. J’avais même des étudiants qui étaient venus me voir. Et on porte le projet, on le présente comme ça et pour moi, ce n’était pas seulement présenter ma thèse, c’était présenter le résultat de tout ce cheminement. Et donc ça restera le souvenir le plus marquant pour moi à l’IGR.

En-dehors de votre métier, avez-vous des loisirs ou des passions ?
Oui. Déjà, même si ça répond pas totalement à la question, je veux dire que ce métier là pour moi, c’est une vraie passion. Je viens travailler mais je le vois pas comme un boulot juste alimentaire et après, je rentre et c’est fini. Je n’arrive pas vraiment à décrocher. Quand je rentre chez moi, je suis toujours en train de lire des trucs, de me questionner. Même quand je suis en voyage, je suis toujours en train d’observer, d’essayer de comprendre. Je n’arrive pas à me détacher de ça. D’ailleurs, c’est pour ça que ce métier me correspond bien parce que j’ai toujours été très curieux et je n’ai jamais voulu me contenter de l’évidence. C’est pour ça je pense que j’étais un peu insolent quand étant gamin parce que je disais “mais moi ça me va pas ça, j’ai envie de comprendre pourquoi c’est comme ça”. Donc toujours à poser des questions, à essayer de voir ce qu’il y a derrière, etc. Donc au final, ça occupe déjà pas mal de mon temps, même en-dehors de mes heures de travail ici.

Après, je fais pas mal de sport. J’en ai fait un peu moins pendant la thèse mais bon, je fais quand même pas mal de sport, essentiellement des sports de combat. J’en fais depuis que je suis petit. J’ai fait de la boxe pendant près de 7 ans, et là depuis quelques temps, je fais du grappling et du jiu-jitsu brésilien. Ça me plaît bien, je m’investis pas mal là-dedans. Et je m’occupe beaucoup de ma famille aussi, j’essaie d’être présent pour eux. Enfin, c’est les voyages. En 3-4 ans, on a visité une dizaine de pays différents. Donc je voyage beaucoup aussi.

Et comment vous choisissez les pays pour les voyages ?
C’est pour des raisons familiales et aussi des opportunités professionnelles. Ce sont des collaborations que j’ai avec des collègues, par exemple, au Japon, aux Pays-Bas, en Finlande, des choses comme ça. J’en profite pour voyager, pour prendre ma famille avec moi et après, de là, on fait d’autres pays autour et puis, on voyage.

On a entendu dire que vous partiez au Canada ?! C’est pour des raisons professionnelles ?
Ouais. J’ai eu un poste à l’Université Laval. Ce sera le même métier mais dans un contexte différent avec des moyens différents et des objectifs différents. Ça faisait partie de mes projets depuis très longtemps, bien avant que je sois arrivé à l’IGR : avoir une carrière internationale.

Ce sont des nouveaux défis qui se posent à chaque fois. Puisque je suis arrivé au bout du truc, j’ai eu ma thèse, bah le défi d’après c’est de dire “au lieu de me contenter d’une carrière sur le plan national, je vais essayer de viser une carrière sur le plan international”. Et peut-être que, de là, ça m’amènera encore ailleurs.

Donc j’ai postulé, il y a quasiment un an, sans vraiment croire en mes chances parce que, de fait, c’est une compétition internationale puisque n’importe qui peut postuler. Et finalement, j’ai été recruté au terme d’un loooooong processus qui a pris plusieurs mois, mais ça l’a fait.

Du coup le Canada c’était un choix ou vous aviez plusieurs pays en tête ?
Je pensais à plusieurs pays mais le Canada ça restait la première option. Ça fait très longtemps que j’y pense et donc je suis bien content que ça ait marché.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui veulent partir comme ça, à l’international ?
Ceux qui veulent le faire, je leur dirais de s’en donner les moyens pour le réaliser, que ça ne reste pas un rêve inabouti et quelque chose qu’on reporterait toujours plus tard. Je pense qu’en plus, à l’IGR, il y a pas mal de dispositifs qui vous permettent de le faire dans de bonnes conditions : vous ne perdez pas votre place en M2 si vous faites l’année de césure, vous avez Erasmus… Je trouve que ce sont des risques bien contrôlés, ça vaut vraiment le coup de le faire.

Est-ce que vous pouvez nous parler de votre prochain article dans une revue scientifique ?
En fait c’est un article méthodologique qui est issu de mes travaux de thèse. Pour essayer de faire simple pour que tout le monde comprenne, j’utilise des signaux physiologiques qui sont produits par la contraction des muscles du visage. Quand on ressent des émotions, on les exprime par le visage. Et, j’ai utilisé dans ma thèse une technique qui permet de mesurer cette activité-là. En Marketing il n’y avait aucun travail méthodologique qui expliquait comment on s’en sert, à quoi ça sert… Donc j’ai fait une expérimentation qui mettait en lumière la technique et le rendu est très méthodologique ce qui n’est pas habituel du tout en marketing. J’ai mis quatre ans pour le publier. On s’est fait jeter de peut-être six ou sept revues puis on a été acceptés dans une ou deux revues qui ont finalement fait le choix de nous rejeter. La fois où j’en ai parlé aux Licences c’est parce que je venais juste d’avoir le mail de confirmation pour me dire que ça y est c’était publié ! C’est dans une bonne revue en plus donc c’est d’autant plus appréciable. C’est l’aboutissement d’un long travail mais voilà il faut jamais lâcher.

Si vous étiez…
lajante-test-avec-texte-dessusEst-ce que vous avez un message à faire passer aux étudiants avant votre départ ?
Oui ! Déjà que j’ai apprécié de travailler avec eux. Je dis bien travailler avec eux, c’est important. Pour moi c’est un vrai travail qu’on fait ensemble, ce n’est pas le prof qui vient délivrer sa vérité. Je leur conseille de profiter à fond de l’engagement qu’ils ont pris dans leurs études ou dans leur travail peu importe mais qu’ils fassent les choses à fond ! La perfection n’existe pas mais au moins viser l’excellence. Ça vaut le coup de faire les choses bien je pense, on le regrette jamais.

Et si vous n’aviez pas été professeur, qu’est-ce que vous seriez ?
Euh… je ne sais pas parce que ça me plaît tellement ce que je fais. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure, je pense que je n’aurais pas pu être salarié, ça aurait été vraiment très compliqué pour moi. Donc je pense que j’aurais fait de l’artisanat, peut-être un métier de bouche, boulanger, un truc où je maîtrise mon outil de travail, où je ne dois rien à personne.

Est-ce qu’il y a un lien entre le sport et le métier que vous exercez ?
Le sport, ça dépend à quel niveau on en fait mais c’est une question d’engagement comme dans ce métier. C’est vrai que les étudiants, vous ne vous en rendez pas compte parce que vous nous voyez qu’en tant qu’enseignant. Mais le boulot d’enseignant-chercheur c’est aussi de faire de la recherche ! Et la recherche c’est une forme de compétition parce qu’on est beaucoup de candidats pour peu de places. On travaille très longtemps comme je vous l’ai dit. Quatre ans pour publier un article qui fait trois mille mots ça parait beaucoup d’efforts pour pas grand-chose mais en fait c’est énorme. On est en compétition tout le temps. Et c’est une compétition qui peut se jouer à un niveau national ou international et ça demande beaucoup de temps, d’investissements et d’efforts intellectuels. C’est exactement ce que ferait un sportif de haut niveau : s’entraîner tous les jours, se prendre des claques et se dire : “c’est pas grave, je me relève”. La recherche, c’est ça aussi.

Pourquoi les sports de combat ?
Je ne sais pas, ça m’a toujours plus. Quand j’étais gamin, j’ai fait plein de sports et le truc où je m’éclate le plus c’est les sports de combat. Au début, je me suis dit “ouais je vais faire des sports de combat”, j’avais suivi un copain de mon quartier et il m’avait dit qu’il y avait un nouveau club de boxe, que je devais venir avec lui. Je lui dis bon, pourquoi pas, je n’étais pas sûr de continuer. Et en fait, j’étais bon dans ce que je faisais donc j’étais content de me dire “ça y est je commence à réussir dans un truc”. J’y ai pris goût et maintenant je ne me vois pas aller jouer à la balle ou je ne sais pas… Je n’ai rien contre les gens qui font du foot ou du hand mais ce n’est pas mon truc. J’aime bien me friter quand même, pas dans la rue mais avec des gants ou sur un tatami. Voilà, j’aime bien quand ça frite un peu. On se sent vivre !

Un grand merci à Monsieur Lajante d’avoir accepté de répondre à nos questions. Nous lui souhaitons bon courage pour sa nouvelle aventure qui va démarrer dans quelques mois !

ParIGR-Inside

«La vie associative, la création graphique et l’évènementiel forment un cocktail qui me réussit bien»

Aujourd’hui, nous mettons en lumière une personne que nous côtoyons tous à travers nos projets associatifs : Maryannig Robin, Assistante du service communication et relations extérieures à l’IGR-IAE Rennes.

Qui êtes-vous ? Quelle est votre fonction au sein de l’IGR?

Je m’appelle Maryannig Robin, j’ai bientôt 52 ans (oooppsss, déjà !), je suis assistante au service communication et relations extérieures au sein de l’institut.

Plusieurs volets à ce poste : une partie communication institutionnelle, J’assure la réalisation matérielle, la logistique et la mise en œuvre d’événements et de manifestations institutionnels ou grand public. Je réalise également les visuels pour le service (écran, site internet, affiches, invitations, etc.) ainsi que la partie administrative (courriers, bons de commande, etc.).

Une autre partie, très importante pour moi : la vie associative. J’accompagne les 19 associations de l’IGR-IAE dans l’organisationde leurs projets :comment fait-on pour organiser un événement ? qu’est-ce qu’il nous manque pour un événement, un percolateur, un fournisseur, un traiteur…  ?

Je suis à l’IGR-IAE depuis Septembre 2000, je suis une des anciennes de la boîte, oooppsss ! (rires). J’ai commencé à la scolarité. Puis un poste s’est présenté à la communication. A l’époque il n’y avait que 3 associations : le BDE, une association Licence et l’association IGR Perspective qui est devenue l’association IAE Conseil. A l’époque c’était le BDE qui organisait le Gala avec moi. Dans la même journée on faisait, le forum entreprises, la remise des diplômes et on terminait par le Gala. Au fur et à mesure, la vie associative s’est étoffée. A partir de 2003, on a vu le nombre d’associations exploser ! Notre dynamique enseignante Karine Le Rudulier est devenue la référente enseignante de la vie associative, ce pendant plus de 10 ans. Elle a arrêté il y a deux ans.  Laura Sabbado Da Rosa a repris ce rôle.

J’ai donc une partie administrative, une partie création (visuels), mais j’ai aussi ce côté enrichissant d’accompagnement des étudiants. Enrichissant pour moi, humainement parlant. Enrichissant pour les étudiants, pour leur CV, leur vie future dans l’entreprise. Chaque année, vous arrivez, de tous horizons, tous différents. Vous apportez tous votre richesse, votre maillon à la chaîne. C’est ça qui m’intéresse dans mon boulot, tisser des liens, créer, communiquer et transmettre.

Quelles études avez-vous fait ? 

Après un BAC ES (Economique et Social), très attirée par les langues étrangères, je me suis inscrite à l’Université de Caen pour faire un Deug Anglais Espagnol option Commerce International, sans projet très précis, sinon un goût prononcé pour les voyages…L’université ne m’a pas plu. « Lâchée » dans un amphi géant avec tant de personnes, ça ne me convenait pas. J’ai un peu fait l’école buissonnière cette année-là ! J’ai travaillé le reste de l’année dans un jardin d’enfants spécialisé avec des enfants handicapés moteurs et mentaux. Ça vous remet les points sur les i ! Puis j’ai repris l’année suivante, une formation d’analyste programmeur en informatique.


Quel type d’étudiante étiez-vous ?

J’étais l’élève puis l’étudiante sérieuse, studieuse, « première de la classe ». Et la vie a fait que je n’ai pas poursuivi de longues études. Mes enfants ont fait bien plus d’études que moi ! Ils voyagent. A l’époque, nous n’avions pas les mêmes opportunités qu’à l’heure actuelle … Vous avez la chance à l’heure actuelle de pouvoir partir de façon relativement facile à l’étranger. Je n’avais pas ces moyens-là. Si c’était à refaire, je partirais à l’étranger, c’est sûr !

Quel a été votre parcours depuis la fin de vos études ?

Après avoir eu mon diplôme d’analyste programmeur, j’ai trouvé du travail tout de suite en tant qu’assistante commerciale chez Métrologie (société d’informatique commercialisant hardwares et softwares) puis dans une filiale du groupe Schlumberger (commercialisation de matériel de mesure électronique pour des grands groupes français). Et puis j’ai intégré l’IAE de Caen. J’ai travaillé au service formation continue en temps qu’assistante pédagogique pendant 8 ans. ). Puis j’ai été comptable 2 ans dans une autre entreprise privée… (un ange passe !) période pas très facile, je déteste les chiffres, c’était alimentaire ! (rires). J’ai eu mes enfants entre temps. Je leur ai consacré un peu de temps. J’ai intégré l’IGR-IAE Rennes en 2000, d’abord à la scolarité, ensuite à la communication. J’ai fait beaucoup de formations en cours d’emploi. A l’IGR-IAE, je me suis plus particulièrement spécialisée en communication visuelle : InDesign, Photoshop, Illustrator. Je fais beaucoup de supports pour l’institut : plaquettes, affiches, visuels pour les écrans et mise à jour du site internet, etc.


Pourquoi l’IGR?

J’ai choisi l’IGR-IAE car j’avais déjà travaillé à l’IAE de Caen.Pour moi, cela représentait l’ouverture sur l’entreprise, la combinaison entre les points forts, les atouts des Grandes Ecoles et les valeurs de l’Université.  Mon expérience en tant qu’étudiante à l’Université n’avait pas été concluante. J’avais, comme beaucoup de personnes que je vois sur les salons, une image poussiéreuse du milieu universitaire. Pour moi, l’oxygène était là, dans ce savant mélange des valeurs et des atouts. Ayant déjà travaillé à l’IAE de Caen, je connaissais le dynamisme de ces instituts. Les échanges et les relations avec les personnes qui reprenaient courageusement leurs études(public entre 19 et 57 ans !) étaient très motivants.

Je me répète, mais aussi pour la vie associative. Elle me tient vraiment à cœur.Je ne peux pas me targuer comme vous d’avoir une licence, un master…. (et puis après j’arrête avec ce complexe !) La « self-made woman » que je suis, s’est beaucoup formée « sur le tas », par l’exemple, l’expérience…. Les deux aspects sont importants, études et pratique. La gestion de projet permet de se confronter à des cas précis, du concret !

Quelles sont vos loisirs ? 

Amoureuse de nature et de grand air, les balades avec mon chien à la mer. La mer… Je suis très malheureuse ici à Rennes, trop  loin de la mer à mon goût. J’ai toujours vécu très proche de la grande bleue. Je suis née à Versailles (rires), mais à 4 mois mes parents sont arrivés à Caen. J’ai passé le plus clair de mon temps en Normandie, Calvados et Cotentin. Je suis une fille de la mer et du vent : mon père est un ancien champion du monde de char à voile. A 5 ans, j’ai donc fait mes premières armes sur ces bolides fabriqués maison. Je suis également passionnée de photographie. Pas un seul jour se passe sans que je fasse des clichés. Je suis très manuelle, jardinage, bricolage… Je transforme beaucoup de choses comme des meubles, je détourne des objets pour les remettre en service. Je suis toujours en train de bricoler. Mes enfants me reprochent toujours de ne pas les rejoindre à table à l’heure parce que je suis en train de bricoler (rires). J’aime passer du temps avec mes deux enfants quand ils viennent me voir. Ils sont la réussite de ma vie !

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Quelle aura été l’expérience la plus gratifiante pour vous au sein de l’IGR-IAE ?

Ma titularisation a été un moment fort, une reconnaissance. Après ce sont vraiment des petits gestes au quotidien, comme un étudiant qui ouvre la porte et m’offre un bouquet de fleurs, un paquet de chocolat, qui me laisse un petit mot pour me remercier de mon investissement et de ma disponibilité, des moments passés ensemble à monter un projet. Le Bonheur n’existe pas à mon avis. Mais la multitude de petits bonheurs que l’on prend la peine d’apprécier, ça c’est gratifiant ! Dernièrement, j’ai reçu un mail d’une étudiante de la promotion 2003, qui me demandait des nouvelles et m’en donnait. Carrière réussie, mariage, enfant, la vie !


Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas exercé cette fonction?

Alors c’est marrant, je lisais un peu vos interviews passées et notamment celle de Gulliver Lux (je travaille en binôme avec lui sur le projet Gala). Le titre c’était « si je n’avais pas travaillé à l’IGR j’aurais été photographe »…et bien moi aussi. J’aurais voyagé, appareil photo en bandoulière, prête à capter l’Image. Je passe beaucoup de temps à photographier ou à regarder les photos des autres. Je fais des centaines de photos par mois, par an. Petite, je voulais faire « chercheuse », de quoi, je ne savais pas moi-même ! Un peu plus tard, je voulais tenir un magasin de jouets ou une papeterie. J’adore les  crayons de couleur, les tubes de peinture, les papiers divers et variés. Je fais beaucoup de loisirs créatifs.


Si vous étiez un animal ?

On m’a dit une fois que je serais… un hérisson, et non ce n’est pas à cause de ma tignasse (ce serait plutôt un mouton)! Au premier abord, j’ai l’air d’avoir des piquants, mais à l’intérieur, quand on me connaît un peu mieux, je suis tendre et attentionnée aux autres. Autrement, je suis fascinée par les tigres et adore les animaux en général.


Si vous étiez un personnage historique ?

Gandhi. Pour sa sagesse. Sur mon fonds d’écran, j’ai une phrase de lui « L’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul.»  J’ai également écrit sur un post-it virtuel : « Penser à respirer ». Je suis quelqu’un qui me suis fabriquée un peu toute seule. Je ne compte pas ma peine. On n’a rien sans rien. Je suis toujours dans l’action, à la recherche de solutions. Si j’avais été une femme célèbre : la chanteuse américaine Joan Baez. Je l’admire en tous points, depuis ma plus tendre enfance.


Si vous étiez un film ? 

Oooppss ! Il y en aurait plusieurs… « Out of Africa » peut-être. Je l’ai vu tellement souvent. Je pleure à chaque fois… Je suis fan de Meryl Streep. Il y a aussi Robert Redford, beau gosse ! Les images sont magnifiques. L’histoire est prenante. Cette femme (Karen Blixen) était courageuse. Et pour la passionnée d’images que je suis, les prises de vue sont magnifiques.


Si vous étiez une chanson ? 

« Imagine » de John Lennon, pour le message de paix qu’elle porte (mon côté utopiste…).


Si vous étiez un dessert ?

Un éclair au café, c’est mon dessert préféré, c’est glacé à l’extérieur, et tout crémeux à l’intérieur! (rires)

 

ParIGR-Inside

#TALENTS IGR – Portrait 5 : Benjamin

Et on commence la semaine en beauté, avec la reprise de la rubrique #Talents IGR. A l’honneur pour ce portrait, Benjamin ! En plus de sillonner tout l’IGR sous le costume de la mascotte, il fait également du VTT et réalise de nombreuses vidéos.

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Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Benjamin Leraux, je suis en M1 Marketing. Je viens de Granville dans la Manche et avant l’IGR je suis passé par un DUT Techniques de Commercialisation.

Quelle passion veux-tu partager avec les IGRiens ?

Ma passion pour le VTT dans son ensemble, de la pratique au suivi des compétitions en passant par la réalisation de photos et vidéos de ce sport. Le VTT associe très bien 3 éléments importants : le côté sportif avec la possibilité de se défouler, d’aller vite, les amis car c’est toujours plus agréable de rouler en groupe, et la nature. En vélo, on passe partout et on peut voir des paysages grandioses parfois inaccessibles par d’autres moyens… C’est d’ailleurs cet aspect que l’on essaye de mettre en valeur via nos photos et vidéos.

Le VTT est un sport que se prête bien à la mise en images du fait des mouvements rapides, des changements de lumières, etc…

Comment as-tu découvert ce sport ?

Au début, c’était simplement le moyen de transport utilisé par tous les enfants en campagne. Puis petit à petit on a fait de plus en plus de kilomètres, on a amélioré les vélos, l’équipement,…

 

As-tu quelques expériences à nous faire partager ?

Passer deux semaines dans les Alpes, à Méribel? pendant la finale de la Coupe du Monde de VTT reste l’expérience la plus énorme !! Nous avons pu côtoyer des passionnés de VTT du monde entier et vivre un évènement impressionnant avec des grands champions. Ces derniers sont accessibles sur les paddocks et on a pu parler et prendre des photos avec eux. De plus, cet évènement me conforte dans l’idée d’un jour associer mon métier à ma passion dans une entreprise liée au VTT(chez une marque, un distributeur ou bien dans l’évènementiel).

Un petit message à faire passer aux IGRiens ?

Le vélo c’est cool mais ça peut être dangereux !! Après de longues années sans accidents, je me suis luxé l’épaule sur une mauvaise chute il y a un mois. Mais outre ça, je veux surtout dire que peu importe le sport ou la passion que l’on pratique elle est nécessaire dans nos vie ! En parallèle des cours ou de la vie professionnelle, cela sert d’échappatoire pour libérer la pression et le stress – en tout cas à l’IGR ça peut être nécessaire -.

« Remember to ride fun ! »

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N’hésitez pas à faire un tour sur cette page Facebook pour découvrir ses vidéos :

https://www.facebook.com/SJdC.Vtt.pageofficielle/